Events
USA : Tems signe chez RCA Records
Tems fait dorénavant partie des effectifs de RCA Records.
À la page avec ses collaborations américaines et la sortie de son nouvel EP, If Orange Was A Place, Tems continue de gagner du terrain au pays de l’Oncle Sam. Convaincu de son talent et de sa marge de progrès, le PDG de RCA, Peter Edge, a tout mis en oeuvre pour signer la chanteuse nigériane.
Sûr de son coup, Peter Edge croît fortement à sa nouvelle recrue : << Il ne fait aucun doute qu’elle accomplira de grandes choses et nous avons hâte de voir Tems s’épanouir… >>. Pour Tems, cette signature est l’accomplissement d’un travail de longue haleine. << Mon équipe et moi avons travaillé très dur au fils des ans, maintenant nous sommes dans une nouvelle saison et à un niveau supérieur et les choses ne peuvent que s’améliorer à mesure que nous atteignons plus de personnes partout dans le monde. Je me réjouis de ce nouveau partenariat avec Since ’93/RCA et de travailler avec leurs équipes talentueuses >>, a-t-elle souligné.
Mihi…
Events
Les Gabonais doivent-ils relever le défi de l’« Opération Patriotique » pour soutenir “Niamatos” de L’Oiseau Rare ?
La scène musicale africaine a vu l’émergence de l’« opération patriotique », un mouvement où les citoyens d’un pays se mobilisent massivement pour soutenir leurs artistes nationaux et réaliser des exploits sur des plateformes numériques. Après le succès phénoménal de Debordo Lekunfa en Côte d’Ivoire, ce phénomène gagne le Gabon avec la sortie imminente du clip “Niamatos” de L’Oiseau Rare. Un appel à la mobilisation a été lancé, notamment par l’humoriste Chambre à Louer, pour encourager les Gabonais à soutenir cet événement culturel et à faire de cette sortie un moment de fierté nationale.
Un soutien populaire clé pour le succès
En Côte d’Ivoire, le soutien massif du public à Debordo Lekunfa pour son clip “Djeneba Djaba” a permis à la chanson de battre des records de vues. Ce succès a montré que, lorsqu’une nation se réunit derrière un artiste, les résultats peuvent être spectaculaires. À l’inverse, les tentatives de solidarité au Cameroun, comme la reprise de la chanson “Viviane” par Maahlox et Prince Aimé, ont révélé un manque d’engouement qui a freiné l’impact du projet.
Le Gabon, avec son potentiel musical en plein essor, a l’opportunité de suivre cet exemple. “Niamatos”, le nouveau clip de L’Oiseau Rare, qui verra le jour ce vendredi 08 novembre, pourrait non seulement affirmer le talent de l’artiste mais aussi renforcer l’unité culturelle du pays à travers une mobilisation numérique.
Un soutien numérique pour une visibilité internationale
En invitant les Gabonais à se rassembler derrière “Niamatos”, Chambre à Louer met en lumière l’importance d’un soutien collectif pour propulser le clip vers des records de vues. Si la mobilisation peut atteindre un million de vues en un temps record, cela enverrait un message fort, non seulement à l’Afrique mais au monde entier, sur la capacité du Gabon à soutenir ses talents.
En plus de cet élan numérique, la réussite de cette “opération patriotique” pourrait se concrétiser lors du concert de L’Oiseau Rare prévu au Palais des Sports de Libreville le 21 décembre. Le soutien à l’artiste ne se limite pas à la diffusion du clip ; il s’étend à la participation à ses événements et à l’engagement dans la promotion de la musique gabonaise sur la scène internationale.
Un défi à relever ensemble
L’heure est donc venue pour les Gabonais de se rassembler derrière Niamatos. Un tel soutien serait un signe de fierté nationale et de solidarité culturelle. S’ils réussissent à imiter l’engouement observé dans d’autres pays, les Gabonais auront prouvé qu’ils croient en leur culture et qu’ils sont capables de faire briller leur musique à l’échelle mondiale.
En soutenant L’Oiseau Rare et son projet “Niamatos”, le peuple gabonais peut non seulement aider à faire connaître son artiste mais aussi participer activement à l’essor de la scène musicale du pays. C’est un moment historique à saisir, une occasion de montrer au monde que le Gabon a sa place parmi les grandes nations musicales de l’Afrique.
Events
Danielle Ouattara : L’entrepreneure gabonaise à l’honneur à ACCES 2024 à Kigali
La scène musicale africaine est en pleine effervescence, et à l’approche de la conférence ACCES 2024, un événement clé pour l’industrie musicale panafricaine, une figure montante se distingue : Danielle Ouattara. Invitée par le programme Création Africa, en partenariat avec l’Institut Français, elle participera à cette conférence qui se tiendra à Kigali, Rwanda, du 14 au 16 novembre 2024.
Une carrière au service de la musique africaine
Danielle Ouattara, entrepreneure et manager artistique gabonaise, s’est forgée une solide réputation dans l’industrie musicale. Originaire du Gabon, où elle a fait ses études, elle est diplômée d’un Master 2 en Management des Affaires Internationales de l’Institut National des Sciences de Gestion. Son parcours l’a conduite à se spécialiser dans le secteur culturel, notamment à travers des formations sur la gestion de projets culturels et le management artistique, une expertise qui lui a permis de se distinguer dans le monde de la musique.
En tant que responsable de l’agence Do SERVICE PRO, Danielle met en place des stratégies de communication et d’événementiel pour promouvoir des artistes et des projets culturels. Elle est également la manager de l’artiste NG BLING, un rappeur gabonais talentueux qui a remporté plusieurs prix, dont le prix Meilleur Artiste Hip-hop à la Nuit des Talents 2022, initiée par le ministère de la Culture et des Arts du Gabon.
Un engagement pour la culture et les artistes africains
Plus qu’une simple entrepreneure, Danielle Ouattara est une véritable militante de la culture. Elle est activement impliquée dans la professionnalisation du secteur musical africain et œuvre pour la visibilité des talents émergents du continent. Elle anime des ateliers de formation et des conférences tant au niveau national qu’international, avec des interventions notables à l’échelle panafricaine, comme au Forum des Arts Vivants d’Afrique en Côte d’Ivoire.
Membre de plusieurs réseaux, dont l’Association des Managers et Agents d’Artistes du Gabon (AMAAG), et du Réseau des Managers et Agents Africains d’Artistes Professionnels (REMAAP), Danielle Ouattara est une actrice clé du développement culturel en Afrique. Elle a pour ambition de renforcer la coopération entre les artistes et les professionnels du secteur, et de créer un environnement propice à l’épanouissement de la musique africaine sur la scène mondiale.
Une invitation stratégique à ACCES 2024
L’invitation de Danielle Ouattara à ACCES 2024 est un moment marquant de sa carrière. ACCES, organisé par la fondation Music in Africa, est un rendez-vous incontournable qui réunit les acteurs majeurs de l’industrie musicale africaine. À Kigali, Danielle aura l’opportunité d’échanger avec des producteurs, des managers, des artistes, ainsi que des acteurs clés du secteur, afin de renforcer les liens professionnels et de promouvoir la musique africaine à l’international.
Danielle Ouattara a exprimé son enthousiasme pour cet événement : “C’est un honneur d’être invitée à ACCES 2024. C’est une plateforme idéale pour échanger, découvrir de nouveaux talents et contribuer à la visibilité de la musique africaine.”
Un modèle pour la jeunesse africaine
À travers son parcours, Danielle Ouattara incarne la réussite d’une jeune entrepreneure qui allie passion et professionnalisme pour dynamiser l’industrie musicale. Elle est un exemple pour la jeunesse africaine, prouvant qu’il est possible de transformer la passion pour la musique en une carrière fructueuse. Son travail acharné pour soutenir et développer la scène musicale gabonaise et africaine inspire ceux qui souhaitent s’impliquer dans le secteur culturel.
La conférence ACCES 2024 à Kigali représente un moment fort pour Danielle Ouattara, qui continue d’écrire son histoire dans le monde de la musique africaine. Avec son expertise, son engagement et sa vision, elle contribue à façonner l’avenir de la culture sur le continent. En rejoignant cet événement, elle ne fera pas seulement la promotion de son travail, mais participera activement à la construction d’un écosystème musical plus fort et plus connecté à l’international.
Events
Tournée Républicaine : Le concert de Mouila, une conclusion chaotique
Le 2 novembre, Mouila, la capitale de la Ngounié, devait être le théâtre d’un grand concert populaire dans le cadre de la tournée républicaine du Président de la Transition, Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cet événement marquait la dernière étape de la tournée, après plusieurs passages dans les autres provinces du Gabon, où des projets de développement ont été lancés dans des domaines variés. L’objectif de la tournée était d’engager un dialogue avec les populations, d’initier des projets économiques, sociaux et infrastructurels, tout en offrant à chaque région un moment de festivités culturelles.
Mais à Mouila, ce qui devait être une célébration de cette dernière étape s’est transformé en un fiasco total. Le concert, avec la participation d’artistes de renom tels qu’Annie-Flore Batchielllilys, Hermy Mabila, Big Row et le groupe Mouyanga, a été marqué par une organisation déplorable, gâchant l’occasion d’offrir aux habitants de la Ngounié un événement mémorable.
Une communication défaillante et une faible affluence
Malgré la présence d’artistes populaires, le concert a souffert d’une absence criante de communication. L’information n’a pas circulé efficacement : aucune affiche n’a été placée dans la ville, et la campagne sur les réseaux sociaux a été quasi inexistante. Résultat : une faible affluence, bien loin de l’enthousiasme attendu pour clore cette tournée républicaine.
En outre, l’événement, prévu pour 17h00, a démarré avec plus de deux heures de retard, exacerbant l’agacement du public. Peu nombreux, les spectateurs ont vu leur patience mise à l’épreuve, tandis que l’organisation défaillante rendait l’atmosphère de plus en plus morose.
Des conditions de travail indignes pour les artistes
Les artistes présents, quant à eux, ont été les principales victimes de cette organisation chaotique. Privés de loges pour se préparer, ils ont dû attendre dans des conditions déplorables, certains se fondant dans la foule et d’autres se réfugiant dans les véhicules. Ce manque de respect flagrant à leur égard a été accentué par la gestion désastreuse du spectacle.
Techniquement, le concert a également été un échec. La sonorisation, loin d’être à la hauteur, a lâché à un moment avant de redémarrer sans pour autant satisfaire le public et les artistes. Cette coupure a plongé les artistes dans une situation embarrassante, et l’éclairage insuffisant a forcé les artistes à se produire dans la quasi-obscurité, rendant l’expérience encore plus décevante.
Un échec cuisant pour clore la tournée
Ce concert, censé être l’apothéose de la tournée républicaine, a au contraire terni l’image de l’initiative. L’organisation catastrophique et l’indifférence manifestée envers les artistes ont gâché ce moment censé être festif et rassembleur. Un artiste, visiblement agacé par le manque de professionnalisme, a exprimé son mécontentement en ces termes : “Même l’anniversaire d’un enfant est mieux organisé”. Cette remarque résume bien le fiasco observé.
La tournée républicaine, après avoir traversé tout le pays, a donc terminé sa route sur une note amère. Si le but était de rapprocher le pouvoir des populations à travers des échanges et des projets, cet événement raté à Mouila remet sérieusement en question l’efficacité et l’organisation de cette initiative. La mauvaise communication, l’absence de respect pour les artistes et la gestion déplorable du spectacle ont fait de cette dernière étape un échec retentissant.
Pour les prochaines éditions ou initiatives similaires, il est impératif que les leçons soient tirées. La tournée républicaine aurait dû se conclure sur un moment fort et mémorable, mais ce spectacle désastreux à Mouila a laissé une image négative, bien loin des objectifs affichés. Les organisateurs devront, sans aucun doute, revoir leur stratégie pour éviter de reproduire un tel fiasco.