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Séminaire sur les Défis de la Presse à l’Ère de la Transition : Le Journalisme Numérique, un Avenir à Enseigner

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Du 16 au 18 octobre 2024, la ville de Mouila a accueilli un séminaire clé sur “La Consolidation de la Liberté de la Presse dans le Contexte de la Transition Gabonaise”. Organisé par la Haute Autorité de la Communication (HAC) avec le soutien de l’UNOCA, de l’UNESCO et du CNUDHD, cet événement visait à renforcer les compétences des journalistes face aux défis contemporains, particulièrement ceux liés au numérique.

Ce séminaire a offert aux jeunes journalistes l’opportunité d’échanger avec des experts de renom, notamment des membres de la HAC. L’intervention de Boursier Tchibinda, une figure montante du journalisme gabonais, a marqué les esprits. Tchibinda a souligné les défis majeurs du journalisme à l’ère numérique, insistant sur la nécessité d’adapter les pratiques aux nouvelles réalités médiatiques.

Il a mis en lumière la transformation des médias traditionnels, précisant que la télévision est devenue YouTube, la presse papier a évolué vers des plateformes en ligne, la radio s’est transformée en podcasts, et les magazines ont pris la forme de webzines ou de blogs. Cette métamorphose impose aux journalistes de repenser leur approche et leur formation pour répondre aux attentes d’un public de plus en plus connecté. Tchibinda a affirmé qu’une formation continue est indispensable pour naviguer efficacement dans ce paysage en constante évolution. “La rapidité d’accès à l’information a profondément modifié notre manière de travailler,” a-t-il déclaré, appelant à l’adoption de pratiques éthiques et rigoureuses.

Cependant, malgré la richesse des échanges, la question du journalisme numérique n’a pas été suffisamment approfondie. Les participants ont exprimé le besoin d’un futur séminaire spécifiquement consacré à cette thématique, comme l’a souligné Tchibinda dans ses recommandations. Un tel événement serait essentiel pour fournir aux journalistes gabonais les outils nécessaires à l’ère numérique.

Le séminaire de Mouila a posé des bases importantes pour l’avenir du journalisme au Gabon. Il est crucial que les journalistes, notamment les jeunes, développent des compétences adaptées aux nouvelles réalités médiatiques. Un séminaire futur axé sur le journalisme numérique pourrait jouer un rôle déterminant dans la préparation des professionnels face aux défis contemporains du secteur.

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Le 7 juin, Libreville se met au rythme de la braderie chic signée Christine Niang, au Bord de Mer

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Le samedi 7 juin 2025, Libreville vivra au rythme d’un événement commercial et convivial inédit. Organisée par la jeune entrepreneure Christine Niang via sa structure Belle&Chic By Lulu, la braderie vide-dressing installée en face du lycée Léon Mba entend créer un espace dynamique pour les petites entreprises locales.

Une vitrine pour la créativité gabonaise

De 9h à 19h, le Bord de Mer (en face du lycée Léon Mba) accueillera un marché éphémère à ciel ouvert, mêlant bonnes affaires, animations et esprit entrepreneurial. Sur les stands : vêtements, accessoires, produits made in Gabon, mais aussi restauration variée et espaces ludiques pour enfants avec trampoline et château gonflable. Une atmosphère détendue, pensée pour attirer familles, amateurs de mode et curieux.

Tarifs accessibles, ambiance familiale

L’événement est ouvert aux exposants avec des tarifs pensés pour encourager la participation :

▪︎1 table de 2,5 m + 2 chaises : 25.000 FCFA la journée

▪︎Stand restauration : 30.000 FCFA
Pour réserver un stand restauration, deux numéros sont disponibles : 077 64 64 09 / 060 30 02 23.

Christine Niang, le parcours d’une battante

Derrière cette initiative, une figure montante de l’entrepreneuriat féminin au Gabon. Christine Niang a commencé son aventure avec un institut de beauté, avant de bifurquer vers la vente en ligne de vêtements et d’accessoires, sous la marque Belle&Chic By Lulu. Forte de cette expérience, elle souhaite aujourd’hui offrir à d’autres jeunes entrepreneurs l’opportunité de gagner en visibilité et de se confronter au terrain.

« Je veux que cette braderie devienne un rendez-vous régulier qui permette aux jeunes entrepreneurs de se faire connaître et de développer leur activité. Tout dépendra des résultats de cette édition, mais je crois au potentiel du projet », explique Christine Niang.

Un élan porteur à soutenir

Au moment où de nombreux jeunes Gabonais émergent dans l’entrepreneuriat pour faire face au chômage, l’initiative de Christine Niang pourrait bénéficier d’un soutien accru, que ce soit sous forme de sponsoring, d’accompagnement institutionnel ou d’appui privé. Une opportunité pour dynamiser davantage l’économie locale et encourager la créativité entrepreneuriale.

Un retour attendu après Nzeng-Ayong

Ce sera la deuxième braderie organisée par Christine Niang, après une édition en 2022 au rond-point de Nzeng-Ayong. Aujourd’hui, elle monte en puissance, choisissant un emplacement stratégique et misant sur une organisation plus étoffée.

Le 7 juin, un rendez-vous à ne pas manquer

En rassemblant des créateurs locaux, des commerçants en quête de nouveaux marchés, des familles à la recherche d’un moment de détente, et des curieux friands de bons plans, cette braderie se positionne comme un événement économique, social et culturel. Elle incarne la vitalité d’une jeunesse gabonaise prête à créer ses propres opportunités.

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Cameroun : Le père de Lydol présumé auteur du meurtre d’un enfant de 6 ans – Entre douleur et indignation, l’artiste suspend sa carrière

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Un drame secoue la capitale camerounaise depuis quelques jours : le père de la slameuse Lydol est présumé auteur du meurtre d’un enfant de six ans, à Ngoa-Ekélé, un quartier de Yaoundé. Selon plusieurs médias locaux, les premiers éléments de l’enquête confirment la réalité du crime, et le suspect a été placé en garde à vue.

Face à la gravité des faits, l’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui promet de faire toute la lumière sur ce drame.

Restée silencieuse depuis le début de l’affaire, Lydol a réagi le 12 mai, dans une vidéo émotive publiée sur ses réseaux sociaux. En larmes, elle a exprimé sa « douleur indescriptible » face à l’implication de son père, affirmant n’avoir « aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang ».

L’artiste a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille de la victime, se disant bouleversée « en tant qu’être humain, femme et artiste ». Elle a également annoncé la suspension de toutes ses prestations à venir, précisant vouloir faire preuve de respect et de décence dans ces moments douloureux.

« Mon cœur est en deuil. Je choisis le silence respectueux », a-t-elle conclu.

Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique reste profondément choquée par cette affaire mêlant crime, famille et notoriété.

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Démission des cadres du Woleu-Ntem : le PDG verrouille la sortie et brandit son règlement

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La scène politique gabonaise a été secouée ce 9 mai par la déclaration de démission collective de plusieurs cadres influents du Parti démocratique gabonais (PDG), tous issus du Woleu-Ntem. Réunis à la Chambre de commerce de Libreville, ces ex-barons du parti, dont le Dr Guy Patrick Obiang, Pr Daniel Ona Ondo ou encore René Nzemezo’o Obiang, ont annoncé se mettre « à la disposition du Chef de l’État », Brice Clotaire Oligui Nguema. Une sortie fracassante que le Secrétariat Exécutif du PDG a rapidement déclarée irrecevable.

Dans un point de presse tenu le 10 mai, la porte-parole du parti, Darlène Boukandou Nzamba, a invoqué les articles 53 et 54 du manuel disciplinaire du PDG : toute démission doit être individuelle et soumise avec accusé de réception au Secrétaire fédéral. Un rappel strict du règlement intérieur qui tranche avec la gravité politique de l’acte.

Mais au-delà du juridique, c’est le timing de ces départs qui interroge. Pourquoi ces figures, qui ont incarné le pouvoir PDG pendant des décennies, choisissent-elles de rompre maintenant, plusieurs mois après la chute du régime et à quelques encablures des élections législatives et locales ? S’agit-il d’un réveil tardif ou d’un repositionnement stratégique ?

Difficile de ne pas y voir une tentative de se refaire une place auprès du nouveau pouvoir, dans une période où les cartes sont redistribuées. Les mots sont soigneusement choisis, mais l’intention paraît claire : l’ancien costume PDG pèse désormais plus qu’il ne protège. La promesse implicite d’un avenir politique sous Oligui Nguema aiguise visiblement les ambitions.

Reste que cette vague de démissions traduit aussi l’état de délabrement interne du PDG, incapable de retenir ses cadres ni de proposer une ligne cohérente. Le parti paie aujourd’hui le prix d’années de gestion autoritaire, sans renouvellement, ni vision claire.

Les électeurs, eux, observent : entre recyclage politique et quête sincère de rupture, la différence est mince mais décisive.

La rédaction/Louise

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