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Robinio Mundibu : << Les albums sont importants dans une carrière >>

Donald

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Dans un de nos précédents articles, nous parlions de la carrière de Robinio Mundibu en faisant une fixation sur la sortie du disque intitulé ” Noir et Blanc “. Un projet dont la sortie est attendue sur le marché depuis bientôt trois ans. Au Congo ( RDC ), pays dans lequel Robinio Mundibu évolue, cette actualité fait couler beaucoup d’encre et de salive, comme nous le disions dans un article qui ressortait les dires de l’artiste sur le sujet, dans une interview publiée par le magazine Jeune Afrique au mois mai. Disposé à répondre aux questions qui tourmentent son public, la star congolaise a décroché son téléphone pour échanger avec notre la rédaction.

Akumradio ( AKR ) : Que répondez vous au public qui attend impatiemment la sortie de l’album intitulé ” Noir et Blanc ” ?

Robinio Mundibu ( RM ) : Cette question revient très souvent. La sortie de l’album accuse un retard, je m’en excuse une fois de plus. Et je profite de cette occasion pour dire à mes fans gabonais et africains de faire preuve de patience.

AKR : Dans le magazine Jeune Afrique paru au mois de mai 2021, vous disiez ” que vos singles pèsent autant qu’un album “. Est-ce à dire que la sortie d’un album n’est pas si importante pour vous ?

RM : Par cette petite pique, je voulais tout simplement faire comprendre à mes fans et aux détracteurs que je prends le temps de bien faire les choses. C’est la raison pour laquelle mes singles sont couronnés de succès. Les albums sont importants dans  une carrière. Ils sont une sorte de carte d’identité pour les artistes. J’aurai bientôt la mienne !

AKR : Vos musiques sont beaucoup plus Afro que Rumba, contrairement à la grande majorité des  artistes Congolais. Pourquoi cette démarcation ?

RM : J’aime la musique qui bouge. Étant inscrit dans cette logique, je ne peux pas me limiter à faire de la rumba. Retenez que Robinio est dans l’afro et tous les autres rythmes qui bougent.

AKR : Avez-vous adopté ce style depuis vos années Wengue Musica Maison Mère ?

RM : Je suis né dans le ndombolo. Cette musique qui fait la fierté du Congo est très dansante. Amoureux de cette musique, j’ai fait le choix d’intégrer Wengue Musica Maison Mère parce que cet orchestre était dans le même délire. On peut donc dire par conséquent que tout part Wengue Musica Maison Mère.

AKR : C’est ce style que vous allez offrir à vos fans dans l’album à venir ?

RM : Oui, ça va bouger !

AKR : On peut dire en un mot que vous êtes polyvalent ?

RM : Je touche à tout. Vous aurez l’occasion de le découvrir dans l’album qui arrive.

AKR : Des collaborations dans ce projet ?

RM : Oui, mais je ne peux vous en dire plus pour le moment.

AKR : Un mot à l’endroit de vos fans gabonais ?

RM : Je sais que ma musique passe bien au gabon. Ce pays chaleureux m’a reçu avant la période Covid pour un merveilleux spectacle. J’en garde de très bons souvenirs. Au public gabonais, je dis merci pour l’amour qu’il me témoigne.

Mihi…

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Ouverture du festival international Nuits du Slam | les impressions de Nanda à l’issue de sa prestation.

Donald

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La soirée du mercredi 24 mai 2023, le festival international Nuits du Slam a levé ses rideaux. Organisée au Sénégal, précisément à Guédiawaye ( une ville côtière située au nord ), du 24 au 28 mai, le plateau d’art oratoire, qui est à sa sixième édition, reçoit des artistes francophones, comme à l’accoutumée. Ayant le français comme langue nationale, le Gabon a été invité via la participation de sa célèbre poétesse, Nanda. Au même titre que ses collègues, la Gabonaise a participé à l’ouverture du festival. À la conclusion de sa prestation, qui a clôturé la première date, Nanda a bien voulu répondre à nos questions. Morceaux choisis.

Akûm Radio ( AKR ) : As-tu eu un bon retour du public durant ta prestation ?

Nanda : Oui, j’ai eu un retour très positif du public. À la fin c’est mon refrain et mes mots que les gens scandaient.

AKR : Pourquoi es-tu montée sur scène avec le drapeau du Gabon ?

Nanda : C’était la première soirée. Nous avons eu pour consigne de venir en tenue traditionnelle et de représenter nos pays. Quand on dit Gabon, le drapeau est un symbole essentiel pour le présenter. C’était ma façon pour moi aussi de sentir mon pays, d’imaginer qu’il est là avec moi et de toujours me souvenir que je le représente. C’est enfin, ma preuve de patriotisme et d’Amour à ma terre.

AKR : Es-tu parvenue à te connecter avec d’autres invités du festival ?

Nanda : Chez les slameurs la connexion aux autres est si facile et rapide. Nous sommes une famille. Je suis très attachée à Mariusca du Congo Brazzaville par exemple, c’est ma soeur de coeur, des folies, des rêves et des mots. Je pense aussi à Miss Slam de Guinée, Caméléon de Mauritanie, Coeurtis de la Côte d’Ivoire. Et tous les autres.

AKR : Que réserves-tu au public pour la suite du festival ?

Nanda : Nous avons encore deux ( 02 ) scènes. Un spectacle 100%feminin. Je réserve des mots colorés, des mots d’Amour. Des mots qui touchent, piquent, caressent, mordent aussi. Des mots d’éveil.

Propos recueillis par Mihi…

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Espoir la Tigresse sur sa nomination aux Afrima AWARDS : “Je n’y croyais pas”.

Donald

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Espoir la Tigresse est nominée aux Afrima AWARDS 2022. La nouvelle est connue depuis quelques jours. Au coeur de l’actualité musicale gabonaise de ces derniers, via cette nomination, l’artiste qui revendique si bien son indépendance “n’y croyais pas”. En échangeant avec notre rédaction, l’auteure interprète de “Abiane” livre ses premières impressions.

AkumRadio (AKR): Quelles sont vos premières impressions après votre nomination aux Afrima AWARDS ?

Espoir la Tigresse (E.T) : Je n’y croyais pas au tout début. Après l’annonce de cette nouvelle par un proche, puis par la presse, j’ai fini par m’y résoudre.

AKR : Par qui la nouvelle est arrivée ?

E.T : Par mon manager au courant de la semaine. Quand il me l’a annoncé nuitamment, je lui ai dit de me laisser tranquille (rire). Comme je l’ai tantôt dit, je n’y croyais pas.

AKR : Pour beaucoup de personnes qui vous suivent, cette nomination est déjà une recommence. Êtes-vous du même avis ?

E.T : Tout à fait. Quand on est une artiste qui se bat toute seule comme moi on ne peut que le penser et aussi le dire.

AKR : Quelles sont vos ambitions réelles pour les Afrima AWARDS ?

E.T : Je crois en mon talent et au soutien de mes félins (fans). La compétition s’annonce difficile au vu des artistes qui sont en lice dans ma catégorie. Pour moi, l’essentiel est de représenter mon pays (Gabon) et faire des rencontres qui vont m’aider à aller de l’avant.

AKR : Parlant justement de vos concurrents, il y a Emma’a, une autre chanteuse Gabonaise. Un mot sur sa nomination ?

E.T : Emma’a est très talentueuse. Au vu de son succès, sa nomination est plus que méritée. Sur le coup, Emma’a n’est pas ma concurrente. Je dirai plutôt qu’elle est une autre panthère qui va porter le drapeau lors des AFRIMA AWARDS.

AkR : À quoi devons-nous maintenant nous attendre pour la suite de votre carrière ?

E.T : Après les AFRIMA, Espoir la Tigresse va poursuivre sa carrière d’artiste. Attendez-vous à me voir désormais sur la scène internationale.

Propos recueillis par Mihi…

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Leïla Fern à propos de son spectacle au Radisson Blu : “Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de monde”.

Donald

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Leïla Fern était en spectacle au Radisson Blu Okoumé Place le vendredi 26 Aôut 2022. Un événement que nous avons précédemment annoncé dans une de nos publications, sur nos réseaux-sociaux, notamment Facebook. Au terme de celui-ci, nous l’avons résumé dans une autre communication. Et ce, en annonçant un entretien avec la chanteuse qui devrait faire l’objet d’un article. En effet, ce mercredi 31 Août 2022, soit cinq (05) jours après son spectacle, Leïla Fern a bien voulu nous accorder l’entretien annoncé, afin de revenir sur son spectacle et bien évidemment parler de sa carrière.

AkumRadio (AKR) : Vos impressions après votre spectacle ?

Leïla Fern (LF) : Pour moi c’était un pur bonheur de partager ces moments avec le public. Rentrée au Gabon pendant la période sanitaire du Corona Virus, après de longues années passées au Sénégal, je n’avais pas encore eu l’opportunité de me produire sur scène. Ce spectacle, je l’ai vécu comme une renaissance, une réconciliation, le début d’une nouvelle aventure

AKR : Comment avez-vous trouvé le public ?

LF : Sincèrement, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de monde. C’est vrai qu’une communication autour de l’évènement a été faite, mais le nombre de personnes présentes était au delà de mes espérances. Le public est venu un peu curieux : C’est qui elle ? On ne la connais pas, qu’est-ce qu’elle chante ?…Je crois que c’est la curiosité de découvrir le mystère qui se cachait derrière moi qui les a conduit jusqu’au Radisson Blu et je crois qu’ils ont fait une belle découverte. Je le dis à cause de cette échange, cette interaction et cette connexion qu’on a partagé.

AKR : Envisagez-vous déjà de remonter sur scène ?

LF : Bien sûr que j’envisage de remonter sur scène. Dites-moi, qui ne voudrait pas revivre des moments pareils ? Je crois que vous avez la réponse à ma question. (Rire).

AKR : De vos dires, le public semble avoir été conquis, pensez-vous que votre style musical peut capter un public différent de celui du Radisson Blu ?

LF : Oui, ma musique peut captiver tout type de public. Déjà, il faut dire que je sais adapter ma musique à l’environnement ou encore au type de public.

AKR : Leïla Fern s’inscrit dans quel style de musique ?

LF : J’aime beaucoup la guitare et les mélanges de sonorités et rythmiques africaines. Je dirais que je fais de l’Afro acoustic. C’est un genre qui me permet de visiter une culture africaine que je trouve musicalement riches. Ceux qui me suivent depuis mes grands débuts, en 2016, le savent très bien.

AKR : De 2016 à maintenant, comment votre carrière a évolué ?

Leïla Fern – Libérateur

LF : De 2016 à maintenant, j’ai du m’adapter à différents changements : changement de pays, de réalités, de repère, de collaborateurs, d’environnement… Tout ça n’a pas été simple, en 2018 j’ai sorti un maxi single dénommé “Nessi” à Dakar Sénégal. Puis ici à Libreville au Gabon en 2019, j’ai tourné le clip du titre qui figure dans ledit maxi single, “Libérateur”. En rentrant au Gabon, j’ai intégré la troupe vocale Eben voice avec laquelle j’ai eu plusieurs collaborations. Avec cette troupe, j’accompagne des artistes en studio et sur scène. C’est justement dans ce cadre que j’ai fait le Bantu Jazz de Londres avec Frédéric Gassita.

AKR : Êtes-vous satisfaite de ce que vous avez déjà eu à accomplir ?

LF : Pas totalement, mais nous rendons grâce à Dieu pour le parcours.

AKR : Des perspectives à court, moyen et long terme ?

LF : En ce qui concerne les perspectives, nous avons plusieurs dates de scène ici au Gabon que nous que vous communiquerons au moment opportun. Et, je suis également entrain de préparer la sortie d’un single d’ici quelques semaines. Il ya de belles choses qui arrivent.

AKR : 9 Un mot de fin à l’endroit de vos fans et d’auditeurs de Akûm Radio ?

LF : Alors, je tiens à remercier Akum Radio pour l’opportunité, remercier mon Manager Os’b et Revival Music. Une mention spéciale à toutes les personnes qui me suivent de près ou de loin. Restez connectés car de belle surprise arrive nous continuons à travailler pour donner le meilleur.

Propos recueillis par Mihi…

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