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Miss Gabon : Un Retour Envisagé ou Simple Spéculation ?
Depuis la disparition du concours Miss Gabon en 2015, une rumeur persistante circule quant à son éventuel retour. Lancé en 2001 et porté par des personnalités telles qu’Olga’o et l’association Défis de Femmes, le concours a été une vitrine culturelle majeure pour le Gabon.
La période de 2001 à 2009 a été marquée par le succès, avec des Miss de renom telles que Aïcha Sidi et Chéri Yoni Tsango, bénéficiant du soutien du gouvernement gabonais. Cependant, la disparition du concours en 2009, conjointement avec les événements tragiques du décès de la Première Dame, Édith Lucie Bongo, et du Président Omar Bongo, a plongé le pays dans une période de deuil. Le concours a pris fin après le sacre de Marlyne Léa Ayene Ella, participante au concours Miss Terre 2009.
La récente rumeur sur le retour de Miss Gabon soulève des interrogations sur les potentiels organisateurs, notamment Hercule Nze Souala, acteur culturel gabonais. Toutefois, des doutes subsistent quant à sa capacité à diriger un projet exigeant une connaissance approfondie du monde de la beauté.
Avec la nouvelle gestion du pays par les autorités militaires depuis le coup d’État en 2023, la question se pose : le Ministre de la Culture, s’il confirme le retour du concours, devra agir avec rigueur pour éviter tout spectacle lamentable qui pourrait ternir l’image du pays. La possibilité de travailler avec des experts tels qu’Olga’o et d’anciennes Miss Gabon pourrait être une stratégie bénéfique pour assurer le succès et la crédibilité de Miss Gabon en 2024, si tel est le cas. L’avenir révélera si cette rumeur se concrétise et si le concours renaît de ses cendres pour illuminer à nouveau la scène culturelle gabonaise.
Mihi…
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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?
Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.
Une évacuation sanitaire exceptionnelle
C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.
Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.
Une reprise sous observation
Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.
Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.
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Juste Parfait Moubamba : Sauveur de l’Éducation ou Aspirant au Poste de Carmelia Ntoutoume Leclerq ?
Juste Parfait Moubamba, conseiller au ministère de la Culture, a récemment fait parler de lui en s’attaquant publiquement aux conditions alarmantes du système éducatif gabonais. Une initiative qui a fait sensation, mais aussi suscité des interrogations : milite-t-il pour une cause sociale ou cherche-t-il à se positionner pour le portefeuille stratégique de l’Éducation nationale, actuellement occupé par Carmelia Ntoutoume Leclerq ?
Un conseiller hors de son domaine ?
Le 26 novembre dernier, Juste Parfait Moubamba, surnommé “Bung Pinze,” a diffusé une vidéo montrant l’état préoccupant du CES Mindoubé Raymond Bouckat. Les images, mettant en avant des conditions d’apprentissage déplorables, ont provoqué une vague d’indignation. Cependant, cette initiative a également suscité une controverse : un conseiller au ministère de la Culture a-t-il la légitimité pour dénoncer les insuffisances du système éducatif ?
Pour ses détracteurs, cette intervention est perçue comme une sortie de route. Ils rappellent que la mission d’un conseiller est de rester dans les limites de son portefeuille. D’autres y voient une tentative calculée de faire de l’ombre à Carmelia Ntoutoume Leclerq, actuelle ministre de l’Éducation nationale, et, potentiellement, de viser son poste.
Un engagement social ou une ambition politique ?
Cette polémique intervient dans un contexte marqué par des rumeurs de remaniement ministériel. Le timing de cette prise de parole soulève des questions. Faut-il y voir une réelle préoccupation pour les conditions d’apprentissage des élèves ou une stratégie pour occuper l’espace médiatique et se positionner comme un candidat crédible pour le ministère de l’Éducation nationale ?
Juste Parfait Moubamba, en photo de famille avec les élèves du CES Mindoubé Raymond Bouckat, à l’issue de sa visite.
Juste Parfait Moubamba n’est pas un novice dans le paysage militant. Ancien activiste, il a été nommé par le président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, au ministère de la Culture. Cette nomination, perçue par certains comme une reconnaissance de son engagement, semble aujourd’hui insuffisante pour contenir ses ambitions.
Des critiques mais aussi du soutien
Les critiques n’ont pas tardé à fuser, certains estimant qu’il cherche à détourner l’attention des défis propres à son ministère. Cependant, ses partisans saluent une initiative courageuse visant à dénoncer un système éducatif en déclin. Selon eux, l’action de Moubamba reflète une prise de conscience urgente des priorités nationales.
Le silence de Carmelia Ntoutoume Leclerq
La ministre de l’Éducation nationale, Carmelia Ntoutoume Leclerq, n’a pas encore réagi publiquement à cette affaire. Son silence est interprété différemment : pour certains, il s’agit d’une volonté de ne pas donner d’écho à une polémique perçue comme opportuniste ; pour d’autres, cela pourrait trahir un certain embarras face aux vérités exposées dans la vidéo.
Une réflexion plus large sur le leadership et l’éducation
Quelles que soient les motivations de Juste Parfait Moubamba, cette affaire met en lumière une question essentielle : l’urgence de réhabiliter le système éducatif gabonais. L’ambition personnelle, si elle existe, ne doit pas éclipser le débat de fond.
Si Moubamba cherche effectivement à se positionner comme ministre de l’Éducation nationale, il devra démontrer qu’il est capable de proposer des solutions concrètes et durables, au-delà des dénonciations spectaculaires.
En conclusion, cette affaire illustre les tensions et dynamiques politiques en période de transition. Elle rappelle aussi que l’éducation, enjeu vital pour l’avenir du pays, mérite d’être au centre des préoccupations, bien au-delà des querelles de pouvoir.
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“Le Gabon, leader en Afrique centrale contre les violences basées sur le genre” – Dr Marcia Angue Épouse Pemengoye
Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye a mis en lumière le rôle précurseur du Gabon dans la lutte contre ce fléau. Spécialiste en gestion des violences, elle a souligné les avancées significatives réalisées par le pays, faisant du Gabon un leader incontesté en Afrique centrale.
Un cadre juridique solide et innovant
Pour Dr Marcia, l’adoption de la loi 006/21 en 2021 marque un tournant décisif dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Ce texte offre un cadre juridique clair pour protéger les victimes et sanctionner les auteurs. “Avec cette loi, le Gabon est à l’avant-garde en Afrique centrale. Nous avons mis en place un outil juridique qui montre notre détermination à éradiquer ce fléau,” a-t-elle déclaré.
Cependant, elle insiste sur le rôle crucial de la sensibilisation pour maximiser l’impact de ce cadre légal : “Une loi, aussi puissante soit-elle, reste inefficace sans une mobilisation collective pour en garantir l’application.”
Des outils concrets pour accompagner les victimes
Au-delà des avancées législatives, Dr Marcia a salué les initiatives concrètes mises en place au Gabon, comme le numéro vert 1404, qui permet aux victimes de signaler anonymement des violences et d’obtenir une assistance immédiate. Des actions telles que les consultations juridiques gratuites, organisées le 28 novembre 2024 au centre d’accueil de Nzeng-Ayong, illustrent l’engagement du pays à rendre justice accessible à tous.
“Ces outils pratiques renforcent la confiance des victimes et montrent que le Gabon agit de manière concrète pour protéger ses citoyens,” a-t-elle souligné.
Un exemple pour la région
Selon Dr Marcia, les efforts du Gabon ne passent pas inaperçus dans la région. “Nous inspirons d’autres pays d’Afrique centrale à intensifier leurs propres actions. Le Gabon montre que lorsqu’il y a une volonté politique et des actions concertées, des progrès réels sont possibles,” a-t-elle affirmé.
Elle a également mis en avant le rôle des campagnes de sensibilisation dans les médias et les communautés, qui encouragent un changement des mentalités et une prise de conscience collective : “La prévention est essentielle. Nous ne nous contentons pas de traiter les conséquences, nous travaillons aussi à empêcher que ces violences ne surviennent.”
Un leadership reconnu
Pour Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, le Gabon est aujourd’hui un modèle à suivre en Afrique centrale dans la lutte contre les violences basées sur le genre. “Nous avons encore des défis à relever, mais notre leadership est reconnu. Nous sommes un exemple d’engagement et d’innovation dans ce combat,” a-t-elle conclu.
Ce leadership, porté par des lois progressistes, des outils concrets et une mobilisation sans précédent, place le Gabon en position de pionnier régional, ouvrant la voie à une Afrique centrale plus juste et plus sécurisée.