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Réorganisation électorale au Gabon : Défis et Perspectives avant le référendum
À l’approche d’un référendum crucial au Gabon, le rôle du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité dirigé par Hermann Immongault est au cœur des débats. Cette élection déterminera l’adoption d’une nouvelle constitution, marquant une étape significative après la chute du régime d’Ali Bongo. Cependant, cette transition n’est pas sans controverses, notamment en ce qui concerne l’organisation et la légitimité du processus électoral.
Contexte et Historique :
Depuis la dissolution du Centre Gabonais des Élections (CGE), les responsabilités de l’organisation des élections ont été transférées temporairement au ministère de l’Intérieur. Cette décision, annoncée après le Dialogue National Inclusif en avril 2024 sous la direction du Général Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA, vise à réformer le cadre électoral longtemps critiqué pour son manque d’indépendance. Cependant, elle suscite des inquiétudes quant à l’impartialité du ministère, historiquement aligné sur les intérêts du pouvoir en place, notamment sous Omar Bongo et Ali Bongo.
Les Défis Actuels :
Sur le plateau de “Le Gouvernement S’explique” sur Gabon 24, Hermann Immongault a affirmé : “Nous nous engageons à respecter scrupuleusement les normes juridiques et à garantir l’impartialité dans la gestion du référendum à venir.” Pour assurer la légitimité de cette réorganisation provisoire, un processus législatif rigoureux a été enclenché. Le texte de loi a été minutieusement élaboré et soumis au parlement et au sénat gabonais. Après des débats approfondis en commission ad hoc et en commission des lois, le projet a été adopté et validé en séance plénière, renforçant ainsi son cadre juridique.
Position des Opposants :
Pour les opposants politiques, notamment Maganga Moussavou, l’organisation du référendum par le ministère est “un recul démocratique”. Ces critiques soulignent les préoccupations persistantes quant à l’indépendance et à l’impartialité du processus électoral sous la direction du ministère de l’Intérieur.
Perspectives Futures :
L’issue du référendum et l’adoption potentielle d’une nouvelle constitution auront un impact déterminant sur l’avenir politique du Gabon. Les citoyens gabonais, conscients des enjeux historiques, observent attentivement les développements pour évaluer leur impact sur la démocratie et la stabilité du pays. La question cruciale demeure de savoir si cette réorganisation permettra véritablement d’améliorer la transparence et la crédibilité du processus électoral, longtemps entaché par des controverses autour des organes électoraux comme la Commission Nationale Électorale (CNE), la Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP) et le Centre Gabonais des Élections (CGE), dont les résultats ont souvent été contestés.
Alors que le Gabon se prépare à un moment décisif de son histoire politique, la manière dont le Ministère de l’Intérieur gère ce référendum sera cruciale pour l’avenir démocratique du pays. Malgré les efforts pour renforcer la légitimité et l’impartialité du processus électoral, les critiques persistent, soulignant l’importance d’une mise en œuvre effective des principes démocratiques. Cela est essentiel pour faire progresser le Gabon vers une démocratie fondée sur le respect des textes et des institutions, afin de répondre aux attentes de sa population et de la communauté internationale.
Cet article vise à informer le public sur les défis et les enjeux entourant l’organisation du référendum au Gabon, tout en mettant en lumière les efforts pour garantir un processus électoral transparent et légitime dans le contexte post-Ali Bongo.
Mihi…
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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours
Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.
Une dynamique héritée d’un système verrouillé
Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.
Un soutien prématuré et problématique
Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?
Une barrière à la démocratie
La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.
Transition ou stagnation ?
En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.
Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.
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Bourses en péril : Plus de 200 étudiants gabonais en Russie dans l’incertitude
La situation des étudiants gabonais en Russie prend une tournure dramatique. Menacés d’expulsion pour défaut de paiement des frais de scolarité, ils se retrouvent dans une impasse qui met en lumière les dysfonctionnements de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).
Depuis septembre, ces étudiants sont confrontés à des arriérés de paiements, les empêchant d’accéder aux examens prévus dès le 8 décembre. Le Collectif des parents, réuni en assemblée générale, a dénoncé le silence de l’ANBG et appelé à une intervention urgente des autorités.
« Nous avons obtenu une rallonge budgétaire, mais les paiements n’ont toujours pas été effectués. Cette lenteur est incompréhensible et met nos enfants en danger », s’indigne Ludovic Belengue, président du collectif.
Le problème serait lié aux sanctions occidentales contre la Russie, qui contraignent l’ANBG à utiliser une mallette diplomatique pour les transferts, ralentissant le processus. Face à l’urgence, les parents proposent que les fonds soient directement versés à eux pour simplifier les démarches.
Si rien n’est fait, ces jeunes risquent de voir leur avenir compromis. Une mobilisation rapide des autorités est essentielle pour éviter une catastrophe académique et sociale.
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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?
Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.
Une évacuation sanitaire exceptionnelle
C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.
Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.
Une reprise sous observation
Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.
Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.