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Germaine Nkoma : Ambassadrice de la Culture Gabonaise au Centre Socio-Culturel Plan G

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Le Gabon, un pays d’Afrique Centrale baigné par l’océan Atlantique, est un véritable creuset de diversité culturelle. Au cœur de cette mosaïque culturelle, une femme passionnée s’est engagée à préserver et à promouvoir l’héritage culturel de sa nation. Germaine Nkoma, de l’ethnie Punu et originaire du Gabon, incarne cette passion pour la culture depuis son plus jeune âge. En 2017, elle a donné vie à sa vision en créant le Centre Socio-Culturel Plan G, un lieu emblématique dédié à la préservation et à la célébration de la culture gabonaise.

Le Centre Culturel Plan G trouve sa place au cœur du quartier Montalier, à Nzeng-Ayong, et a rapidement conquis le cœur des habitants de la région. Ce n’est pas seulement un espace culturel, mais aussi un sanctuaire de la diversité culturelle gabonaise. Les étudiants du quartier Montalier ainsi que les élèves des prestigieux lycées Montalier et Mohamed Arissani sont des visiteurs réguliers de ce lieu, démontrant son rôle essentiel dans l’éducation et la promotion de la culture auprès des jeunes générations.

Madame Nkoma est connue pour son dévouement inébranlable à la culture. Elle a été présentée dans les pages du magazine “Amina”, où elle a partagé son expérience entrepreneuriale en lien avec la culture. Malgré son départ du Gabon il y a un an, elle revient annuellement pour soutenir son centre culturel et poursuivre sa mission de promotion de la culture.

Vue de la Bibliothèque

L’un des aspects les plus remarquables du Centre Culturel Plan G est son accès à une bibliothèque à un tarif symbolique de 100 FCFA. Cette initiative intelligente vise à encourager la lecture et à rendre la culture accessible à tous, sans barrières financières. Le centre abrite une vaste collection d’œuvres littéraires occidentales et locales, reconnues pour la qualité de leur écriture, offrant ainsi un éventail de lectures captivantes.

L’expérience culturelle au Centre Socio-Culturel Plan G ne se limite pas à la lecture. Les visiteurs ont la possibilité de découvrir des éléments qui les plongent profondément dans la culture gabonaise. Les kermesses fréquentes organisées avec des élèves de tous niveaux contribuent à l’éveil culturel des plus jeunes. Des jeux de société comme le Ludo, le damier et les cartes permettent aux visiteurs de s’amuser tout en découvrant des aspects de la culture locale.

Bibliothèque et ornement culturel

Mais ce n’est pas tout. Le centre propose également une programmation musicale vivante, avec des groupes gabonais qui enchantent les visiteurs par leurs chants et leurs contes pour enfants. Des artistes renommés, tels que Macy Ilema, animent des ateliers de lecture, de chant et de danse traditionnelle. Ces ateliers créent une atmosphère immersive pour les visiteurs, qui peuvent ainsi apprécier pleinement la richesse de la culture gabonaise. Dans ce lieu magique, les sonorités traditionnelles accompagnent les lecteurs, ajoutant une dimension unique à l’expérience culturelle.

Une habituée du Centre Socio-Culturel Plan G partage son enthousiasme en déclarant : “C’est comme si le Gabon était encapsulé dans un seul endroit. Lorsque vous entrez ici, vous ressentez la chaleur de notre culture, de nos traditions et de notre histoire. C’est un joyau culturel au cœur de notre quartier.”

Germaine NKOMA transmettant sa passion pour la lecture aux jeunes

Germaine Nkoma, à travers le Centre Socio-Culturel Plan G, a réussi à créer un lieu de rassemblement incontournable pour ceux qui souhaitent explorer et célébrer la richesse de la culture gabonaise. Son engagement et sa passion pour la culture sont un exemple inspirant de la manière dont un individu peut apporter une contribution significative à sa communauté. Le Centre Socio-Culturel Plan G est bien plus qu’une simple institution culturelle ; c’est un havre de culture et d’apprentissage où les générations actuelles et futures peuvent s’épanouir dans la richesse de la culture gabonaise. Germaine Nkoma est véritablement une ambassadrice de la culture gabonaise, et son travail continue de rayonner et d’inspirer.

Mihi…

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Yemi Alade : Égale de Burna Boy, Davido, et Wizkid ?

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Dans un récent entretien, Yemi Alade, icône de la musique nigériane au succès international, a réaffirmé l’importance de reconnaître que tous les talents se valent dans l’industrie musicale africaine. Elle a souligné que la réussite des artistes ne devrait pas être mesurée par des classements numériques, mais par leur impact et leur talent. Avec une carrière de plus d’une décennie, elle a fermement déclaré : “Il n’y a pas de numéro 1 et c’est un fait.”

Alade a mis en lumière une réalité souvent négligée : chaque artiste, quels que soient son genre ou son origine, contribue de manière significative à la richesse et à la diversité de la musique africaine. Elle a affirmé que son succès et sa longévité sont comparables à ceux de ses homologues masculins, soulignant ainsi que tous les artistes méritent d’être reconnus pour leur contribution unique à la scène musicale africaine.

En déclarant qu’il n’y a pas de numéro un dans l’industrie musicale, Yemi Alade défend l’idée que le succès ne devrait pas être mesuré de manière exclusive. Elle appelle à reconnaître que chaque artiste apporte sa propre touche et son propre talent à l’épanouissement de la musique africaine. Alors que l’industrie continue d’évoluer, les paroles percutantes d’Alade servent de rappel crucial que chaque talent compte et mérite d’être célébré.

Mihi…

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Michaël Anicet : L’héritier gabonais de Michaël Jackson

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Jean Anicet Ngadi, plus connu sous le nom de “Michaël Anicet”, est une figure emblématique de la scène artistique gabonaise. Depuis les années 90, cet artiste talentueux perpétue l’œuvre de son idole, le légendaire Michaël Jackson, à travers la danse.

L’histoire d’amour de Michaël Anicet avec la musique de Michaël Jackson remonte aux années 80. Comme beaucoup de jeunes de cette époque, il a été profondément marqué par le talent et le génie créatif du “Roi de la Pop”. L’arrivée de Michaël Jackson au Gabon en 1992 a été un moment décisif pour Ngadi. Présent parmi la foule en liesse venue accueillir la star à l’aéroport international Léon MBA de Libreville, cette rencontre a renforcé sa passion pour la danse et l’a inspiré à créer son propre groupe de danse en 1992.

Malgré les fluctuations de la popularité et les évolutions de la scène artistique, Michaël Anicet a su maintenir son engagement envers la danse et l’héritage de Michaël Jackson. Après une période plus discrète dans les années 2000, sa visibilité a resurgi avec force à la fin de cette décennie, notamment après le décès de son idole en 2009. Devenu plus qu’un simple imitateur, Michaël Anicet est devenu un véritable héritier de la star américaine.

En 2011, il a été honoré à Dubaï en remportant le prix du “Best Michaël Jackson d’Afrique Noire”, témoignant ainsi de sa reconnaissance au-delà des frontières du Gabon. Son influence se ressent également dans les rues de Libreville, où de nombreux jeunes s’inspirent de son style et de sa passion pour la danse.

Pour célébrer son parcours exceptionnel, un livre intitulé “Michaël Anicet virtuose de la danse” a été récemment publié par l’écrivain gabonais Armel Oyama. Cet ouvrage retrace la carrière remarquable de Ngadi en tant que chorégraphe et son dévouement à maintenir l’héritage de Jackson vivant au Gabon.

Chaque année, Michaël Anicet organise un spectacle dédié à Michaël Jackson, fusionnant avec talent la danse traditionnelle gabonaise et les pas emblématiques du “Roi de la Pop”. Cette combinaison unique offre une expérience artistique riche qui séduit un public varié, illustrant la créativité et l’innovation de Michaël Anicet dans son art.

Il a transcendé la limitation en créant sa propre identité artistique, tout en gardant Michaël Jackson comme fondement de son travail. Aujourd’hui, il excelle dans la danse traditionnelle gabonaise tout en explorant les danses urbaines, fusionnant ainsi les influences locales et internationales dans son expression artistique.

En conclusion, Michaël Anicet est bien plus qu’un simple imitateur de Michaël Jackson. Il est un artiste talentueux qui a su créer une fusion harmonieuse entre les cultures, tout en rendant un vibrant hommage à son idole. Sa contribution à la culture gabonaise et son influence sur la scène artistique locale sont incontestables et continuent d’inspirer de nombreux jeunes artistes.

Mihi…

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Ouverture du Dialogue National Inclusif : La bataille pour la reconnaissance du succès d’André Pépé Nzé

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Le Dialogue National Inclusif au Gabon, marqué par des interventions artistiques poignantes, a mis en lumière le talent de l’artiste gabonais André Pépé Nzé. Cependant, cette éclatante prestation a été rapidement entachée par un conflit de reconnaissance, alors que Bung Pinze de son vrai nom Juste Parfait Moubamba, conseiller du Ministre de la Culture, revendique le mérite d’avoir permis à l’artiste de monter sur scène.

Juste après la remarquable interprétation de Pépé Nzé sur le titre “NZÂL (le village)”, qui a ému tant le Président de la Transition que le public présent et les internautes, des personnes ont pris la parole pour rappeler aux jeunes qui était André Pépé Nzé et même expliqué la teneur de sa chanson après sa prestation sur la toile. Bung Pinze a affirmé être le maillon essentiel ayant facilité la participation de l’artiste au spectacle. Il a déclaré : “Merci monsieur le président de la république, si vous ne m’auriez pas fait confiance pour le spectacle de Makokou. Ce grand artiste ne serait pas révélé aux yeux du monde”.

Cependant, des voix discordantes se sont élevées, soulignant que cette revendication relève davantage de la récupération. Des réponses provenant d’anciens admirateurs de l’artiste ont rappelé son parcours, notamment sa découverte lors d’un télé-crochet, Qui Sera la Révélation de l’Année, sur la Radio Télévision Gabonaise (RTG) en 1982, et son dévouement à l’enseignement depuis lors. Ces voix contestent donc le rôle prépondérant de Bung Pinze dans la mise en avant de Pépé Nzé.

Malgré les désaccords persistants, une lueur d’espoir émerge à travers les paroles de reconnaissance envers RODA, un acteur clé dans cette mise en lumière artistique, ainsi que vers tout le personnel du Gabon change, soulignant l’importance du travail d’équipe dans la promotion des talents nationaux.

Le conflit de reconnaissance autour du succès de la prestation d’André Pépé Nzé met en lumière les enjeux de visibilité et de mérite dans le monde artistique gabonais. Alors que Bung Pinze revendique le mérite d’avoir permis à l’artiste de briller sur scène, d’autres voix contestent cette affirmation, rappelant le parcours et le dévouement de Pépé Nzé à travers les décennies. Malgré les désaccords, l’importance du travail d’équipe dans la promotion des talents locaux reste indéniable, offrant ainsi un espoir de résolution à ce conflit de reconnaissance.

Mihi…

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