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L’héritage musical inaltérable d’Oliver N’goma : Une symphonie transcendant continents, records, genres, et générations

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Né le 23 mars 1959 à Mayumba, dans le sud-ouest du Gabon, Oliver N’goma a marqué l’histoire musicale de l’Afrique. Initié à la musique par son père dès l’âge de huit ans, sa carrière a été jalonnée de succès, de collaborations fructueuses et d’une empreinte indélébile dans l’univers de la musique.

En 1971, sa famille s’installe à Libreville, où Oliver étudie la comptabilité au lycée technique de la ville. Cependant, sa passion pour la musique et le cinéma le guide vers une carrière artistique. Devenu guitariste de Capo Sound, l’orchestre du lycée, il forge ses premières notes qui résonneront bien au-delà des frontières gabonaises.

La rencontre décisive avec Manu Lima à Paris en 1988 donne naissance à son premier album, “Bane”, en 1990. Initialement discret, l’album devient un phénomène grâce à sa diffusion constante sur les ondes d’Africa n°1 et RFI. Des morceaux tels que “Icole” et “Lusa” résonnent encore aujourd’hui dans le cœur des amateurs de musique africaine.

La renommée d’Oliver N’goma ne s’est pas limitée à l’Afrique. Il a enflammé les scènes de plusieurs pays africains. Ses mélodies envoûtantes ont également voyagé jusqu’aux Antilles, au Canada, en Chine et aux États-Unis, captivant des publics au-delà des frontières continentales.

Oliver N’goma, concert au Stade Omnisports Omar Bongo le 31 Décembre 1997

Dans l’histoire de la musique gabonaise, Oliver N’goma reste une figure emblématique. Il est le seul artiste, jusqu’à nos jours, à avoir organisé un concert rassemblant plus de 15 000 personnes, un exploit réalisé au stade Omnisports Omar Bongo. Cet événement marque un chapitre mémorable dans l’histoire des concerts au Gabon, soulignant l’impact exceptionnel de N’goma sur la scène musicale.

Son deuxième album, “Adia”, sorti en 1995 en collaboration avec Manu Lima, a rencontré un succès équivalent à son prédécesseur. Oliver N’goma a également marqué l’histoire en devenant le premier artiste à fusionner l’afro-zouk sous la direction de Manu Lima, inspiré par ce style né dans les Antilles. Cette collaboration avec Lima a donné naissance à une sonorité unique, alliant les racines africaines aux influences caribéennes.

La renommée internationale d’Oliver N’goma a été encore amplifiée par des artistes tels que Matt Houston, légende du RnB français, qui a repris son morceau “Icole” dans son titre “Happy Birthday”. Cette collaboration transculturelle témoigne de l’impact mondial de la musique d’Oliver N’goma.

Ce qui est particulièrement remarquable, c’est que les chansons intemporelles d’Oliver N’goma continuent d’être reprises dans le monde entier, souvent revisitées à la sauce urbaine par de jeunes artistes. Cela démontre la pertinence et la modernité de sa musique, qui continue d’influencer la scène musicale contemporaine.

La nouvelle de sa disparition le 7 juin 2010 a laissé un vide dans le monde de la musique africaine. Cependant, son héritage se perpétue à travers ses fils, dont Noli Jr, qui s’efforce de raviver les classiques de son père sur les scènes gabonaises et africaines.

En conclusion, Oliver N’goma n’était pas seulement un artiste exceptionnel, mais un pionnier qui a transcendé les frontières géographiques, culturelles, et stylistiques, laissant derrière lui un héritage musical intemporel qui continuera de résonner à travers les générations à venir.

Mihi…

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Overmax Novelas – Dénonciation de la coupure d’électricité au CHUL : un cri d’alerte au prix de la liberté

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Depuis la diffusion de sa vidéo dénonçant une coupure d’électricité au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), Overmax Novelas, jeune lanceur d’alerte, est devenu le centre de toutes les attentions. Le 2 février, sa vidéo, tournée dans l’obscurité de l’hôpital, exprimait son inquiétude face aux risques encourus par les patients sous assistance respiratoire, suite à la panne du groupe électrogène. Un cri d’alarme relayé massivement sur les réseaux sociaux.

Les ministres de l’Énergie et de la Santé, alertés par l’indignation populaire, auraient confirmé la panne, comme on peut le lire dans certains médias. Mais la vidéo d’Overmax a également mis en lumière un problème récurrent : les coupures d’électricité fréquentes dans tout le pays. Si son geste a été salué par certains comme un acte de responsabilité citoyenne, il a aussi mis en difficulté l’image d’un établissement déjà fragilisé par des problèmes structurels.

Suite à la diffusion de la vidéo, l’administration du CHUL a porté plainte, comme le rapportent certains médias. Cette plainte a conduit à l’arrestation du jeune homme et à son placement sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville. Son acte, bien que fondé sur une légitime inquiétude pour la sécurité des patients, a soulevé des interrogations sur la répression des voix critiques, même lorsqu’elles visent à alerter sur des défaillances systémiques.

Dans un Gabon marqué par des tensions politiques et une transition en cours, l’arrestation d’Overmax Novelas interroge. La liberté d’expression, revendiquée par le président du pays dans le cadre de la transition, semble parfois mise à l’épreuve. L’incident pourrait être une occasion de rappeler que l’engagement citoyen, même s’il est maladroit, doit être traité avec équité.

À l’heure où le pays cherche à se réformer, une certaine clémence pourrait être de mise, non seulement pour celui qui a voulu alerter, mais aussi pour ouvrir un véritable débat sur la place des lanceurs d’alerte dans le Gabon de demain.

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RGEDD – Opération Plage Propre : 600 kg de déchets collectés à l’arboretum Raponda Walker

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Face à la pollution croissante des écosystèmes côtiers et forestiers du Gabon, une initiative d’envergure a été menée pour redonner à l’arboretum Raponda Walker son éclat naturel. Le samedi 1er février, l’ONG Réseau Gabonais pour l’Environnement et le Développement Durable (RGEDD), en collaboration avec l’armée française au Gabon et plusieurs partenaires locaux, a orchestré une vaste opération de nettoyage. Objectif : débarrasser la plage et la forêt des déchets accumulés et sensibiliser les citoyens à l’urgence d’une gestion responsable des déchets.

Une mobilisation citoyenne et militaire

Le samedi 1er février, 157 volontaires, issus de diverses organisations – SOBRAGA, ANPN, Clean Africa, ainsi que des militaires français et des bénévoles engagés – ont répondu à l’appel pour débarrasser la zone de ses nombreux déchets. Grâce à cette mobilisation, près de 600 kg de détritus ont été collectés, allant des bouteilles en plastique et canettes aux déchets en verre et autres résidus laissés par les visiteurs et les marées.

Aperçu des volontaires lors du nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker.

L’initiative a également bénéficié d’un soutien logistique de taille : l’armée française a mis à disposition un hélicoptère pour transporter les déchets jusqu’à une benne de Clean Africa, garantissant ainsi leur acheminement vers un centre de traitement.

Vue de l’hélicoptère de l’armée française lors du nettoyage de la plage Raponda Walker.

Une action qui s’inscrit dans la durée

RGEDD n’en est pas à sa première intervention sur ce site. L’ONG mène régulièrement des opérations de nettoyage à l’Arboretum Raponda Walker et s’attaque également à d’autres espaces naturels, tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, depuis plusieurs années. Son engagement s’inscrit dans une démarche continue de protection de l’environnement et de sensibilisation des populations locales.

L’urgence environnementale mise en lumière

Si l’opération a permis d’améliorer l’état de la plage et de sensibiliser les participants, elle a aussi mis en évidence un problème de fond : la pollution chronique des espaces naturels. La forte présence de plastiques souligne l’urgence d’une meilleure gestion des déchets et d’une réduction des produits à usage unique.

Une partie des 600 kg de déchets collectés à l’Arboretum Raponda Walker par le RGEDD et ses partenaires.

Selon l’ONG RGEDD, cette initiative doit être suivie d’actions durables, notamment :
Renforcer les campagnes de sensibilisation sur la réduction des plastiques jetables.
Développer des programmes éducatifs pour encourager la gestion responsable des déchets.
Multiplier les opérations de nettoyage pour un impact sur le long terme.

Un engagement citoyen fort

Parmi les bénévoles, Roméo Nzigou témoigne :
“Voir autant de déchets dans un cadre aussi magnifique était choquant. Cette opération m’a fait prendre conscience de l’urgence d’agir et de la responsabilité de chacun dans la préservation de notre environnement.”

Roméo Nzigou, bénévole en casquette noire, participe activement au nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker.

Un appel à l’engagement citoyen

Face à cette réalité, l’ONG RGEDD invite les citoyens à rejoindre ses actions et à s’engager pour la préservation de l’environnement.
➡ Pour devenir bénévole, un groupe WhatsApp a été mis en place : Lien d’inscription.
💚 Pour soutenir financièrement l’ONG, des dons peuvent être faits via PayPal : paypal.me/ONGRGEDD?locale.

Une photo de famille, capturée à l’issue du nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker, immortalise cet acte de solidarité.

L’opération Plage Propre n’est qu’une étape parmi d’autres. RGEDD entend poursuivre ses actions pour la sauvegarde des écosystèmes du Gabon et appelle à une mobilisation collective pour préserver durablement notre patrimoine naturel.

La rédaction / RGEDD

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Afrik’an Legend : le clip de “C’est comment ?” franchit la barre des 10 millions de vues

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Près de cinq ans après sa sortie, le clip “C’est comment ?” d’Afrik’an Legend vient de dépasser les 10 millions de vues sur YouTube. Un cap symbolique pour ce morceau devenu un classique du groupe gabonais, qui avait déjà connu un succès fulgurant au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Congo dès sa sortie, en juin 2020.

Si la vidéo stagnait autour des 9 millions de vues ces derniers mois, l’annonce récente d’un remix avec Fally Ipupa a redonné un second souffle à la chanson. Depuis deux semaines, les écoutes et les partages se sont multipliés, propulsant le clip au seuil tant attendu des 10 millions de vues. Un engouement qui laisse présager un véritable raz-de-marée pour la version revisitée avec la star congolaise.

Avec son immense popularité et son public fidèle, Fally Ipupa pourrait bien propulser “C’est comment ?” vers de nouveaux records. Reste à voir si ce remix marquera un tournant dans la carrière d’Afrik’an Legend, en élargissant encore davantage leur audience à l’échelle africaine et internationale.

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