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Le Studio Mandarine revit à travers le projet ‘’Couleurs Mandarine Memories’’

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Le légendaire Studio Mandarine, qui a marqué l’histoire musicale gabonaise, renoue avec la scène grâce au projet ambitieux “Couleurs Mandarine Mémories”, initié par Northon Messan, fils du regretté fondateur, Jean-Yves Messan. Jean-Yves, décédé en juin 2020, était bien plus qu’un musicien et ingénieur du son émérite ; il était le visionnaire qui a façonné la scène musicale gabonaise des décennies passées.

Le projet, dirigé par Northon Messan, se présente sous la forme de medleys, compilant les grands classiques de la musique gabonaise dont ceux produits par le label au cours de ses 31 années d’existence. Actuellement, deux épisodes ont vu le jour, offrant une rétrospective émouvante de l’héritage musical laissé par le Studio Mandarine.

Épisode 1 : Un Voyage Mémorable à Travers les Classiques

L’épisode inaugural propose un voyage émotionnel à travers des titres emblématiques tels que “Ilele” de la mouvance, “Adia” de Ngwata, “Nadie” de Patrice Ibouada, “Nkere” de Pierre Claver Akendengue, et “Ekounda sah” de Ekounda Sah. Chaque morceau résonne comme un hommage vibrant à la diversité et à la richesse de la musique gabonaise.

Épisode 2 : Continuité et Innovation

Le deuxième épisode, véritable prolongement de cette épopée musicale, introduit des collaborations modernes avec des artistes contemporains. “TSIMA” de Téké Téké featuring- STEPHIE ADIA, “LA VIE” de MIKOUAGNA, “BANGOYE” de BOOMAME, “TSAHI” de MISSEMA, et “OMBELE” de Empire du Casoc illustrent la volonté du projet de fusionner les traditions musicales avec les expressions artistiques actuelles.

Au-delà des enregistrements, le projet “Couleurs Mandarine Mémoires” prévoit des spectacles live qui permettront au public de vivre pleinement l’expérience musicale immersive créée par le Studio Mandarine. Les recettes générées par le projet seront intégralement versées à des œuvres caritatives par la fondation Jean-Yves Messan, soutenant ainsi la pérennité de l’héritage musical gabonais.

Jean-Yves Messan

La renaissance du Studio Mandarine à travers ce projet souligne la passion et le dévouement continu de la famille Messan envers la musique gabonaise. En honorant le passé et en embrassant l’avenir, “Couleurs Mandarine Mémoires” promet d’être bien plus qu’une simple rétrospective musicale, mais une célébration vivante de la créativité et de l’influence durables du Studio Mandarine. Comme le disent les passionnés de musique : “the show must go on !”.

Mihi…

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Décès de Prince de Capistran : Hommage du Président, à quand l’amélioration du secteur culturel en période de transition ?

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Le 13 janvier 2025, le Gabon a perdu une figure emblématique de son cinéma. Prince de Capistran, acteur, dramaturge et icône de la culture gabonaise, est décédé le 5 janvier à l’âge de 74 ans. Son départ laisse un vide immense dans le paysage culturel du pays, d’autant plus que sa carrière s’étend sur plus de quatre décennies. Il a marqué l’histoire du cinéma africain avec des rôles inoubliables, devenant une référence pour plusieurs générations d’artistes.

Pour honorer sa mémoire, le Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, accompagné de la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, s’est rendu au domicile du défunt le 13 janvier. Cette visite symbolique a permis aux autorités de témoigner leur reconnaissance envers celui qui, par son travail et son engagement, a contribué à la notoriété de la culture gabonaise sur la scène internationale.

Le Chef de l’État a salué l’impact que Prince de Capistran a eu non seulement dans le domaine du cinéma mais aussi dans la promotion de l’identité culturelle du Gabon. Les hommages ont souligné la polyvalence de l’artiste, qui, par son jeu d’acteur, a su incarner des personnages universels tout en mettant en lumière des réalités gabonaises.

Cependant, au-delà de l’hommage rendu à l’illustre disparu, cette visite a mis en lumière des enjeux cruciaux qui concernent la condition des artistes gabonais. En effet, malgré son statut de pionnier et son rôle central dans le développement du cinéma gabonais, Prince de Capistran a souvent dénoncé un manque de soutien pour les créateurs locaux. La frustration de l’artiste de ne pas bénéficier de la reconnaissance et des moyens nécessaires à l’exercice de son métier résonne aujourd’hui comme un appel à l’action pour les autorités.

La question du statut des artistes gabonais, de leur sécurité sociale, ainsi que de leur accès à des financements et à des soutiens institutionnels, demeure une priorité pour le secteur culturel. Ce n’est un secret pour personne que nombreux sont les artistes, cinéastes et créateurs qui, faute de moyens et de structures adaptées, se voient contraints de mener leur carrière dans des conditions précaires.

Les propos de Prince de Capistran, affirmant qu’il était un “paria dans son propre pays”, soulignent ce décalage entre l’importance qu’il a eue pour la culture gabonaise et les difficultés qu’il a rencontrées pour vivre de son art. En cela, son décès réveille un besoin urgent de réforme dans la manière dont l’État soutient ses artistes.

Nous reviendrons sur cette actualité et l’organisation des obsèques de Prince de Capistran dès que les informations officielles seront communiquées.

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Bras de fer entre l’ONG RGEDD et son bailleur : quand la justice est appelée à trancher

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Dans un communiqué publié le 6 janvier 2025, l’ONG RGEDD a dénoncé la fermeture brutale de son siège social à Libreville, une décision qu’elle juge illégale et arbitraire. Cette déclaration, qui constitue la base de notre article, met en lumière un conflit opposant l’organisation à son bailleur, Maître Francis NKEA NDZIGUE, avocat au barreau de Libreville et ancien ministre de la Justice.

Des locaux fermés sans préavis suffisant

Depuis le 2 janvier 2025, l’ONG RGEDD, active dans le développement durable, ne peut plus accéder à ses bureaux situés derrière le Palais de Justice. Une fermeture initiée par Maître NKEA, en violation des délais légaux et des accords convenus, selon RGEDD.

Installée dans ces locaux depuis 2019, l’ONG affirme avoir régulièrement payé un loyer mensuel de 545 000 FCFA, accompagné de frais d’électricité. Bien que des retards ponctuels aient été enregistrés, ces derniers n’auraient jamais dépassé deux mois et auraient toujours été régularisés.

Un conflit sur fond de menace et d’intimidation

En novembre 2024, Maître NKEA aurait informé l’ONG de sa volonté de récupérer les locaux pour l’expansion de son cabinet, fixant un délai de trois mois. Cependant, dès décembre, il aurait exigé une libération immédiate, accompagnée d’intrusions répétées dans les bureaux et de menaces verbales envers le personnel. RGEDD affirme disposer de vidéos de surveillance corroborant ces allégations.

Un courrier officiel aurait été adressé à Maître NKEA pour dénoncer ces pratiques et exiger le respect des termes contractuels.

Des conséquences lourdes pour l’ONG et ses partenaires

La fermeture de ses bureaux met RGEDD dans une situation critique, affectant notamment ses projets en partenariat avec des institutions telles que SOBRAGA, le PNUD et GSEZ. L’impossibilité de poursuivre ses activités met en péril sa mission et son image, dans un contexte où la société civile joue un rôle crucial au Gabon.

Une histoire marquée par des incidents troublants

RGEDD dénonce également une série de cambriolages dans ces mêmes locaux au fil des années, dont le plus récent, en 2024, aurait entraîné une perte estimée à 4 millions de FCFA et la disparition de données sensibles. Une caméra de surveillance aurait curieusement cessé de fonctionner pendant cet événement, ajoutant un mystère supplémentaire à cette affaire.

La justice saisie et l’opinion publique alertée

Face à cette situation, l’ONG RGEDD a décidé de porter l’affaire devant la justice. Dans son communiqué, elle a dénoncé ce qu’elle qualifie d’“abus de pouvoir” et exprimé sa confiance dans les autorités judiciaires pour rétablir ses droits. L’organisation appelle également ses partenaires, ses bailleurs de fonds et l’opinion publique à soutenir sa démarche.

Une affaire en attente de dénouement

Alors que RGEDD prépare sa relocalisation en janvier 2025, l’affaire reste en suspens. Nous attendons désormais la réaction de Maître Francis NKEA, qui n’a pas encore apporté d’éclaircissements ou donné sa version des faits.

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Sauvons Sima Mboula : Ne laissons pas mourir une légende vivante

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Sima Mboula, maître incontesté de l’elone depuis plus de 40 ans, traverse aujourd’hui l’épreuve la plus difficile de sa vie. Victime d’un AVC en septembre 2024, il se retrouve paralysé et sans ressources pour financer ses soins et subvenir à ses besoins. Derrière cette situation, se pose une question fondamentale : pourquoi nos artistes, véritables piliers de la culture nationale, sont-ils si souvent abandonnés dans la détresse ?

Un virtuose en détresse

Depuis 1980, Sima Mboula a consacré sa vie à l’elone, un art musical qu’il a sublimé et partagé avec passion. Pourtant, à 64 ans, cet artiste accompli se retrouve réduit à solliciter la solidarité publique pour survivre. Sa paralysie partielle l’empêche désormais de pratiquer son art, sa seule source de revenu depuis des décennies.

Dans un message émouvant publié sur les réseaux sociaux, il exprime son désarroi :
“Je n’ai plus de revenu, je peine à payer mon loyer et à subvenir aux besoins élémentaires. Mais je garde espoir de rejouer de l’elone un jour. Toute aide sera pour moi une lumière dans ce moment difficile.”

Une solidarité insuffisante

En octobre dernier, Princess 12, chanteuse gabonaise, a lancé un appel vibrant en soutien à son collègue, suscitant une mobilisation rapide et salutaire. Cependant, cet élan n’a été qu’un baume temporaire. Aujourd’hui, Sima Mboula lutte seul, sans filet de sécurité sociale pour l’accompagner dans sa rééducation et ses besoins quotidiens.

Le parallèle avec Prince de Capistran, icône du cinéma gabonais décédée le 05 janvier 2024 après avoir dénoncé son abandon par les autorités, est troublant. Faudra-t-il attendre que Sima Mboula s’éteigne pour réagir ?

Un enjeu national : protéger nos artistes

Le cas de Sima Mboula illustre une problématique récurrente au Gabon : l’absence de statut légal et de protection sociale pour les artistes. Ces derniers, bien qu’ils soient les gardiens de notre patrimoine culturel, se retrouvent souvent dans une précarité extrême à la moindre épreuve.

Ne pas sauver Sima Mboula serait répéter les erreurs du passé. Il est temps que les autorités et la société civile prennent des mesures concrètes pour :

Mettre en place un statut professionnel garantissant aux artistes des droits sociaux et économiques.

Créer un fonds d’urgence pour soutenir les acteurs culturels en difficulté.

Valoriser les contributions des artistes au développement national, au-delà des discours d’apparat.

Un appel à agir

Sima Mboula a encore un rêve : celui de rejouer de l’elone et de transmettre son savoir aux générations futures. Ce rêve, il ne pourra le réaliser qu’avec notre aide. Son numéro Airtel Money (077919011) est un moyen direct pour lui apporter un soutien financier.

Au-delà de cet élan de solidarité, sauver Sima Mboula, c’est refuser que d’autres artistes subissent le même sort. C’est choisir de protéger et d’honorer ceux qui, par leur art, font rayonner le Gabon dans le monde.

Ne laissons pas mourir une légende vivante. Sauvons Sima Mboula, et avec lui, la dignité de toute une profession.

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