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L’attente des obsèques de Vyckos EKONDO : un hommage national en suspens

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La nuit du 13 au 14 août 2023, le Gabon a perdu l’une de ses plus grandes légendes de la musique, Vyckos EKONDO. Ce décès a profondément touché la nation gabonaise en raison de la représentativité artistique de l’illustre disparu. Depuis lors, le pays est en attente d’un hommage national à cet artiste exceptionnel.

Des jours après sa disparition à Casablanca au Maroc, le corps de Vyckos EKONDO est finalement revenu sur le sol gabonais au cours de la semaine du 20 août 2023. La famille a annoncé que les obsèques du regretté artiste devraient avoir lieu en début septembre, avec la participation des plus hautes autorités du pays. Cependant, cette date demeure incertaine. Lauriane Ekondo, la fille de Vyckos EKONDO, a déclaré dans une interview : “Nous attendons que le Ministère de la Culture nous confirme une date. Mais il est fort probable que les obsèques se déroulent dans les prochains jours pour un hommage national.”

Cette incertitude quant à la date des obsèques est exacerbée par la situation politique actuelle au Gabon, marquée par l’arrivée d’un nouveau pouvoir cherchant à établir un nouveau gouvernement. Cette transition politique pourrait retarder davantage les funérailles de l’artiste, créateur du “Tandima,” un assemblage unique des cultures gabonaises.

À près d’un mois de la disparition de Vyckos EKONDO, le Gabon attend toujours avec une grande impatience de rendre hommage à ce géant de la musique. La famille, les fans et le monde culturel gabonais espèrent que les autorités pourront rapidement confirmer une date pour ces obsèques tant attendues. La complexité de la situation politique ajoute un élément d’incertitude à ce moment de deuil national, mais une chose reste certaine : Vyckos EKONDO demeurera à jamais une légende dans le cœur des Gabonais.

Mihi…

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Présidentielle 2025 : Germain Iloko Boussiengui, l’outsider qui joue la carte du communautarisme

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L’élection présidentielle gabonaise du 12 avril 2025 s’annonce comme un moment clé pour l’avenir du pays. Face au président de la transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, et à l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, un candidat inattendu tente de se faire une place : Dr Germain Iloko Boussiengui, leader du Large Rassemblement Arc-en-Ciel. Ancien membre du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et du mouvement Ensemble pour le Gabon, ce dernier mise sur un discours identitaire pour séduire l’électorat du Sud. Une stratégie qui, si elle peut lui valoir des soutiens, pose la question du repli communautaire dans une élection où l’unité nationale devrait primer.

Un candidat porté par son ancrage régional

Originaire de Mimongo, dans la province de la Ngounié, Dr Germain Iloko Boussiengui n’est pas une figure politique de premier plan sur la scène nationale. Toutefois, il s’appuie sur un atout majeur : son appartenance à la communauté Sango, qui partage des liens culturels forts avec d’autres ethnies du Sud (Punu, Lumbu, Tsogo, Ghisir, Nzébi, Pové, etc.). Dans ses interventions publiques, il insiste sur le fait que son enracinement couvre plusieurs provinces, de la Ngounié et la Nyanga jusqu’à l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué, avec des ramifications vers l’Ogooué-Maritime et le Moyen-Ogooué en raison des migrations internes.

Dans son discours, Iloko oppose cette “profondeur communautaire” à ce qu’il considère comme un handicap pour Oligui Nguema, qu’il décrit comme un “métis” provincial en raison de ses origines partagées entre le Haut-Ogooué et le Woleu-Ntem. Une rhétorique qui, bien que stratégique, risque d’alimenter des clivages dans un pays qui a toujours prôné une certaine unité malgré la diversité ethnique.

Un programme encore flou, une posture offensive

Sur le fond, le candidat reste énigmatique. Il affirme que son statut de docteur lui confère une proximité naturelle avec les populations, mais ne développe pas encore de programme détaillé. Lorsqu’il évoque ses priorités, il met en avant la nécessité de redynamiser le secteur médical et n’hésite pas à dénoncer des dysfonctionnements précis, comme l’absence de traitement des eaux de la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), qui se déverseraient dans des caniveaux menant à la plage Léon Mba.

Côté adversaires, Iloko adopte un ton critique, notamment envers Alain-Claude Bilie-By-Nze, qu’il décrit comme un homme “qui sait bien parler mais ne fait que cela”. Une posture qui pourrait séduire une partie de l’électorat en quête d’alternatives, mais qui demeure risquée face à des candidats au profil bien plus établi.

Un pari risqué dans un contexte incertain

Si la stratégie de Germain Iloko Boussiengui peut lui assurer des soutiens au sein de sa communauté d’origine, elle soulève des interrogations sur l’impact du discours identitaire dans cette campagne. Le Gabon, avec ses deux millions d’habitants et une cinquantaine d’ethnies, a jusqu’ici évité les tensions communautaires majeures dans ses joutes électorales. L’histoire récente a cependant montré que ces fractures peuvent être exploitées politiquement, au risque de fragiliser la cohésion nationale.

Reste à voir si, d’ici le lancement officiel de la campagne le 29 mars, Iloko saura affiner son discours et présenter un programme plus structuré, capable de convaincre au-delà de sa seule base ethnique. Dans une élection où les équilibres sont délicats, la tentation du communautarisme pourrait bien s’avérer une arme à double tranchant.

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Présidentielle 2025 : le faux suspense du PDG avant son ralliement attendu à Oligui Nguema

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Alors que le Parti démocratique gabonais (PDG) promet d’annoncer son soutien à un candidat le 19 mars, le suspense qu’il tente d’entretenir ne convainc personne. Depuis bientot deux ans, de nombreux cadres et militants du parti, occupant des postes importants sous la Transition, expriment ouvertement leur soutien à Brice Clotaire Oligui Nguema, rendant l’attente d’une déclaration officielle presque anecdotique.

Un parti déjà mobilisé pour Oligui Nguema

Si la direction du PDG affiche une posture d’analyse et de concertation, la réalité sur le terrain est tout autre. Dans plusieurs provinces, notamment le Woleu-Ntem et le Haut-Ogooué, les militants du parti ont déjà pris position en faveur d’Oligui Nguema. Dans ces régions, les cautions pour la candidature du chef de la transition avaient été regroupées bien avant la validation officielle de sa participation à l’élection. Un signe clair que le PDG, bien qu’ayant perdu son statut de parti au pouvoir, conserve ses habitudes d’alignement stratégique sur le pouvoir en place.

« Nous n’attendons plus qu’une formalisation. Dans nos localités, la campagne est déjà lancée en faveur du président Oligui Nguema », confie un cadre du PDG sous couvert d’anonymat. Un discours qui trouve écho auprès de nombreux militants, y compris parmi ceux qui occupent aujourd’hui des fonctions clés dans les institutions de la Transition.

Une annonce qui ne surprendra personne

Blaise Louembé, président du PDG, a insisté lors des célébrations du 57ᵉ anniversaire du parti sur la nécessité d’une décision “réfléchie”, fondée sur l’unité et le développement du pays. Pourtant, derrière cette rhétorique prudente, tout indique que l’officialisation du soutien à Oligui Nguema n’est qu’une question de mise en scène.

Difficile, en effet, d’imaginer le PDG prendre un autre chemin. L’ancien parti au pouvoir, fragilisé par le coup d’État d’août 2023, cherche à préserver son influence en s’alignant sur celui qui détient aujourd’hui les rênes du pays. D’autant plus que plusieurs de ses cadres occupent des postes stratégiques sous la Transition et ont tout intérêt à assurer une continuité politique favorable à leur position.

Le report au 19 mars de cette annonce ressemble ainsi davantage à une tentative de maintenir une illusion de consultation interne plutôt qu’à une réelle réflexion sur l’orientation à prendre.

En somme, loin d’être un choix en suspens, le ralliement du PDG à Oligui Nguema s’apparente à une formalité. Un secret de Polichinelle qui sera officialisé dans quelques jours, après une mise en scène destinée à sauver les apparences d’un parti dont la marge de manœuvre politique semble désormais bien réduite.

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Moutsoli Massala Pierre : La voix du peuple qui voulait bousculer la présidentielle gabonaise

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Le 12 avril 2025, les Gabonais se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président après près de deux ans de transition sous la direction du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), mené par le Général Brice-Clotaire Oligui Nguema. Si cette élection marque un tournant politique majeur pour le pays, elle a également été marquée par l’émergence de candidatures atypiques, dont celle de Moutsoli Massala Pierre, un citoyen ordinaire qui espérait porter la voix des plus démunis.

Un candidat hors du sérail politique

Peu connu du grand public, Moutsoli Massala Pierre évolue en tant que répographe au sein du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP), récemment rattaché au ministère des Affaires étrangères. Son engagement politique ne s’était jusqu’alors limité qu’aux discussions animées entre amis, souvent autour d’une bouteille de vin, où il partageait ses analyses sur la situation du pays, notamment depuis le début de la Transition.

C’est pourtant avec une ambition sincère que cet homme du peuple a déposé sa candidature auprès de la Commission Nationale pour l’Organisation et le Contrôle des Élections et des Référendums (CNOCER). Son objectif ? Défendre les intérêts des populations défavorisées, trop souvent laissées pour compte par les élites politiques.

Un rêve brisé par les exigences administratives

Si l’audace de sa démarche a pu surprendre, elle a rapidement buté sur la réalité du processus électoral. Malgré sa détermination, Moutsoli n’a pas réussi à franchir toutes les étapes nécessaires pour valider définitivement sa candidature. Un obstacle majeur s’est dressé sur son chemin : la visite médicale obligatoire, dont les résultats l’ont déclaré inapte. Une décision qui a mis un terme prématuré à son ambition présidentielle.

Malgré cet échec, Moutsoli Massala Pierre n’a pas perdu son esprit combatif. Il a accepté son éviction avec philosophie et a tenu à féliciter les quatre candidats officiellement retenus pour la course à la présidence : Alain-Claude Bilie-By-Nze, Brice-Clotaire Oligui Nguema, Stéphane Iloko Boussiengui et Joseph Lapensée Issingone.

Un engagement qui ne s’arrête pas là

Écarté de la compétition, Moutsoli refuse pourtant de rester en marge du débat politique. Il prévoit une déclaration publique dans les prochains jours, au cours de laquelle il reviendra sur les motivations profondes de sa candidature et, surtout, annoncera sa consigne de vote pour l’un des prétendants à la magistrature suprême.

Cette candidature avortée met en lumière une réalité souvent ignorée : l’aspiration grandissante de certains citoyens ordinaires à participer activement aux décisions politiques du pays. Même si son parcours n’a pas abouti, Moutsoli Massala Pierre a démontré qu’au-delà des figures établies, la politique gabonaise suscite un intérêt grandissant au sein de toutes les couches sociales.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, son message résonne toujours : qui, parmi les candidats en lice, prendra véritablement en compte la voix des plus démunis une fois au pouvoir ?

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