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La Micro-assurance au Gabon : Marc Nabeth Apporte son Expertise à SAMB’A Assurances
Le 4 juillet dernier, un tournant majeur a été pris dans le domaine de la micro-assurance au Gabon. Marc Nabeth, directeur Digital et Innovation chez Valmen Consulting, a animé un séminaire de formation destiné aux distributeurs de produits de SAMB’A Assurances GABON S.A. Ce séminaire visait à renforcer leurs compétences dans ce secteur clé pour l’inclusion financière.
Un Séminaire de Formation Inédit
Vue du séminaire
Après une série de formations initiales, Marc Nabeth a dirigé une nouvelle session pour armer les participants des outils nécessaires à la maîtrise des bases de la micro-assurance et à la commercialisation des produits de SAMB’A Assurances.
Dr GWODOG NYANGONE accueillant Marc Nabeth
Dr Crépin Magloire Andrew GWODOG NYANGONE, promoteur de la première micro-assurance en zone Cemac, a exprimé sa gratitude pour l’expertise de Marc Nabeth : « Son expérience de 25 ans dans l’accompagnement des acteurs de l’assurance et de la microfinance, de la stratégie à l’opérationnel, est un atout inestimable pour notre équipe. »
Des Objectifs Clairs et Ambitieux
Le séminaire avait pour but de permettre aux distributeurs de comprendre en profondeur les produits et processus de la micro-assurance, de maîtriser les techniques de distribution et de vente, et de saisir les concepts fondamentaux pour garantir le succès opérationnel. « Nous avons abordé les fondamentaux de la micro-assurance, parfois appelée assurance intuitive, en détaillant toute la chaîne de valeur, de la conception du produit à sa distribution et à la gestion des sinistres », a expliqué Marc Nabeth.
Un Concept Accessible et Inclusif
Marc Nabeth a rappelé que la micro-assurance, bien qu’ancienne, reste cruciale pour les sociétés humaines. Conçue pour être accessible à tous, y compris les classes moyennes et les PME, elle simplifie les formalités de souscription et la gestion des contrats tout en offrant une indemnisation rapide. « La micro-assurance doit simplifier la vie des assurés sans les effrayer avec des formalités complexes », a-t-il ajouté.
Répondre aux Besoins Réels des Populations
Le séminaire a permis aux distributeurs de mieux appréhender les enjeux et les risques liés à la micro-assurance, en insistant sur l’importance d’une tarification précise. « Dans de nombreux endroits, les institutions de microfinance s’auto-assurent et calculent parfois les taux d’intérêt de manière non scientifique, ce qui peut être dangereux », a souligné Marc Nabeth.
Vers une Inclusion Financière Accrue
Grâce aux connaissances et aux outils acquis lors de ce séminaire, les distributeurs de SAMB’A Assurances sont désormais mieux préparés pour commercialiser efficacement les produits de micro-assurance. Cette initiative marque un pas en avant vers une inclusion financière accrue au Gabon.
Profil de Marc Nabeth
Marc Nabeth
Marc Nabeth, directeur chez Valmen Consulting, accompagne depuis plus de 25 ans les acteurs du secteur de l’assurance et de la protection sociale dans leurs projets de transformation, de la stratégie à l’opérationnel. Il a travaillé avec de nombreux assureurs et institutions financières et de microfinance tant en France qu’à l’international. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’assurance inclusive, il est également Secrétaire Général de la Fondation Entrepreneurs de la Cité et enseigne depuis 2007 au CNAM-ENASS.
Akûm Radio continuera à suivre de près le développement de SAMB’A Assurances et à relayer les avancées sur le concept de la micro-assurance, un domaine nouveau et prometteur au Gabon.
Mihi…
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Crise à l’USS : Étudiants en colère contre la surcharge académique et les frais excessifs
L’Université des Sciences de la Santé (USS) traverse une période de turbulences, alors que des étudiants expriment leur mécontentement face à des conditions d’études jugées insupportables. Entre la surcharge de modules, des frais exorbitants et des infrastructures défaillantes, la situation atteint un point de rupture.
Une charge académique écrasante
Les étudiants de l’USS doivent faire face à une exigence académique extrême, avec jusqu’à 19 modules par semestre. Ce défi est d’autant plus préoccupant qu’un taux d’échec de 85 % est constaté. La décision de l’administration d’exclure les étudiants échouant à leurs examens, sans option de réintégration, engendre des craintes. « Si nous sommes exclus, où allons-nous aller ? » interroge un étudiant, illustrant ainsi le désespoir croissant parmi les élèves.
Des frais insoutenables
Aux dires des étudiants, l’administration a introduit des frais supplémentaires de 30 000 FCFA pour un module de simulation, sans préavis. Un porte-parole des étudiants a exprimé son indignation : « Nous ne sommes pas ici pour payer des frais astronomiques pour des services qui ne sont pas fournis. » Les frais de scolarité, atteignant 80 000 FCFA, constituent un obstacle majeur pour de nombreux étudiants, notamment ceux issus de milieux défavorisés.
Des conditions d’apprentissage préoccupantes
Les infrastructures de l’université laissent également à désirer. Les étudiants se plaignent de la nécessité de payer pour des services de base, tels que l’accès aux toilettes, et constatent un manque de matériel adéquat lors de leurs stages. Ce contexte dégradé entraîne des formations inefficaces, où certains étudiants se retrouvent à effectuer des tâches non pertinentes plutôt qu’à acquérir les compétences requises.
Un appel au dialogue
Face à cette crise, les étudiants réclament un dialogue ouvert avec l’administration pour améliorer leurs conditions d’apprentissage et alléger la pression financière. « Nous ne demandons pas la charité, mais des conditions d’études dignes qui nous préparent à devenir des professionnels compétents », a affirmé un étudiant, soulignant le besoin d’un changement immédiat.
Vers un avenir incertain
La situation à l’USS est symptomatique des défis plus larges auxquels est confronté le système éducatif au Gabon. Alors que les étudiants s’organisent pour faire entendre leur voix, il est impératif que l’administration prenne des mesures concrètes pour répondre à leurs préoccupations. Dans ce contexte, face à l’expression croissante des étudiants sur les réseaux sociaux, l’administration aurait tout intérêt à clarifier sa position et à partager sa vision, afin de rétablir le dialogue et la confiance.
Nous continuerons de suivre le développement de cette actualité et fournirons des mises à jour sur la situation à l’USS et les répercussions sur l’éducation des futurs professionnels de la santé.
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Shan’l signe avec Keyzit Production : Un nouveau départ prometteur pour la Kinda en chef
L’artiste gabonaise Shan’l a officialisé sa signature avec Keyzit Production, un label français fondé il y a 24 ans, marquant un tournant dans sa carrière après la résiliation de son contrat avec Sony Music Afrique. Sur ses réseaux sociaux, elle a exprimé son enthousiasme, déclarant : « C’est un nouveau départ pour moi et je compte bien vous emmener le plus loin avec moi ! »
Après une période difficile et un exil à Abidjan, Shan’l a jugé nécessaire de retrouver son autonomie artistique. Elle a exprimé des regrets quant à son expérience avec Sony Music, affirmant que son parcours n’avait pas progressé comme elle l’espérait.
Keyzit Production, reconnu pour son soutien aux artistes africains et ayant signé des grands noms comme Lady Ponce, Josey, et Mani Bella, pourrait offrir à Shan’l le cadre idéal pour s’épanouir. Les fans de la chanteuse, appelés les “kindasoldiers”, ont accueilli cette nouvelle avec enthousiasme, témoignant de leur soutien sur les réseaux sociaux.
Shan’l semble prête à écrire un nouveau chapitre prometteur de sa carrière, et ses admirateurs attendent avec impatience ses futurs projets.
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Idris Elba : Un Ambassadeur Passionné du Cinéma Africain à Accra
Idris Elba, acteur de renommée mondiale, s’est engagé en faveur du cinéma africain lors de sa participation au Sommet du cinéma africain à Accra. D’origine ghanéenne par sa mère et sierra-léonaise par son père, Elba a souligné la nécessité de valoriser les récits africains sur la scène internationale.
“Le cinéma africain n’est pas nouveau, mais il doit trouver sa place”, a déclaré Elba, appelant à remplir les salles de cinéma du continent. Avec seulement 1 700 salles pour 1,5 milliard d’habitants, il a insisté sur l’importance de développer les infrastructures locales.
Ensemble avec Juliet Asante, directrice de la National Film Authority du Ghana, il a évoqué les défis de financement et d’éducation qui freinent l’industrie. Elba a récemment investi dans des projets de studios au Ghana et à Zanzibar, soulignant que des investissements pourraient générer des milliards de dollars et créer des millions d’emplois.
Encourageant les jeunes réalisateurs, il a noté que la technologie actuelle facilite la production de films, incitant les aspirants cinéastes à “se lancer et apprendre sur le tas”. Avec cet engagement, Idris Elba se positionne comme un véritable ambassadeur du cinéma africain.