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Gabon : Covid-19, encore une année galère pour les artistes ?
En 2020, l’artiste gabonais était réduit à la mendicité pour cause de Coronavirus et des conséquences qui en ont découlé. Un an plus tard, un retour vers le futur s’impose de lui-même avec le nouveau confinement qu’a annoncé le gouvernement, ce 12 février, lors d’une conférence de presse spéciale.
Au Gabon, il est difficile de vivre de son art. En 2021, les artistes en sont encore à manifester pour recevoir des cachets après prestations. Une inconsidération qui ne dit pas son nom.
En 2020, la situation des artistes gabonais était plus que difficile avec l’avènement de la maladie à Coronavirus. Avec cette crise sanitaire et les mesures restrictives prises par les plus hautes autorités, les artistes ont connu la misère, vu qu’ils n’ont pas pu monter sur scène. Il faut dire qu’au gabon seule la scène rentabilise quelque peu le métier.
Alors qu’une lueur d’espoir semblait gagner les coeurs avec l’allègement de certaines mesures, le gouvernement gabonais plonge à nouveau le pays dans le confinement. La décision qui prend effet ce 15 fevrier, est accompagnée d’une batterie de mesures : couvre-feu à 18h00, interdiction des rassemblements massifs, etc. Ces décisions affectent une fois de plus les acteurs culturels.
Parmi eux, il y a par exemple Nanou dont les spectacles du 13 et du 14 février ont été annulés. << Je vous annonce avec beaucoup de regrets que mes prestations de ce week-end sont annulées. Avec les nouvelles mesures gouvernementales, on espère que la situation sanitaire du pays s’améliorera ! Et que nous pourrons remonter sur scène très bientôt… >>, informe l’artiste au public, via un post sur la toile.
L’entame de ce deuxième confinement va appauvrir les artistes et peut-être tuer des carrières. Pour sortir de ce chaos que nous présageons, le gouvernement devra bien réfléchir et pourquoi pas s’inspirer du modèle allemand. Pour rappel, en 2020, au plus fort de la crise sanitaire, le gouvernement fédéral allemand a débloqué des milliards d’euros pour soutenir artistes et entreprises culturelles. L’interrogation que nous souvelons à travers cet article aura sa réponse dans les prochaines semaines. Nous y reviendrons !
Mihi…
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Big Varane et Zang : une collaboration audacieuse avec “Millionnaire”
Zang, producteur légendaire de la scène musicale gabonaise, continue d’écrire son histoire. Connu pour avoir marqué les années 2000 avec le mythique Raaboon et pour ses incursions dans des genres variés, comme le gospel aux côtés de Bénédicte Wora, il prouve une fois encore son talent de dénicheur de talents. Cette fois-ci, il mise sur un jeune chanteur prometteur : Big Varane.
Polyvalent et inspiré, Big Varane se distingue par sa capacité à embrasser divers styles, notamment la musique urbaine. Avant sa collaboration avec Zang, il s’était déjà fait remarquer avec des titres accrocheurs comme Bam Bam et Jaja, tout en collaborant avec des artistes établis, tels que Puma-R.
Avec Zang à ses côtés, Big Varane s’apprête à franchir un nouveau cap dans sa carrière en dévoilant Millionnaire, un titre afro-RnB ambitieux, prévu pour ce mardi 10 décembre. Les fans impatients peuvent déjà en découvrir un extrait sur la chaîne YouTube de l’artiste, une mise en bouche prometteuse avant la sortie officielle.
Sur la chaîne YouTube de Big Varane, découvrez l’extrait de “Millionnaire” et la version intégrale dès le 10 décembre !
Cette collaboration entre l’expérience de Zang et la créativité de Big Varane témoigne d’une nouvelle dynamique dans la musique gabonaise. Ensemble, ils pourraient bien redéfinir les codes de la scène locale et capter l’attention d’un public encore plus large. À suivre de près.
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BENGS : Une Ascension Qui Bat “Avec le Cœur”
Avec son style unique alliant rap, chant et poésie, BENGS, artiste gabonais prometteur, continue de séduire le public avec son deuxième single “Avec le Cœur”, une œuvre vibrante et introspective produite sous le label Commando++. Ce morceau, véritable mélange de R&B, groove et rap, illustre la sensibilité artistique de BENGS et sa capacité à toucher les âmes.
Co-écrit avec son producteur, “Avec le Cœur” délivre un message puissant où foi, courage et résilience sont à l’honneur. Les paroles, portées par des mélodies envoûtantes et un jeu de guitare emballant, frappent fort et laissent une empreinte indélébile. Cette nouvelle sortie vient confirmer le potentiel de l’artiste à devenir une figure incontournable de la musique gabonaise.
Son premier single, “Commando”, avait déjà annoncé la couleur en rendant hommage aux “commandos” de la vie quotidienne. Diffusé sur des médias influents comme Akûm Radio (98.3) et Urban FM (104.5), ce titre avait marqué les esprits et ouvert la voie à une reconnaissance grandissante. Le titre avait même été désigné “titre de la semaine” sur Urban FM, témoignant de l’enthousiasme autour de cet artiste en pleine ascension.
Avec les retours positifs générés par “Commando”, on imagine aisément que “Avec le Cœur” bénéficiera du même soutien médiatique. Déjà annoncé sur plusieurs plateformes et radios, ce deuxième titre pourrait bien propulser BENGS vers le succès qu’il mérite, aussi bien au Gabon qu’au-delà.
Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques prometteuses pour partager sa vision et son art avec un public toujours plus large. Plus qu’un artiste, il s’impose comme une voix inspirante, porteuse d’espoir et de résilience pour toute une génération. Avec le cœur, un jeu de guitare emballant, et un talent indéniable, BENGS trace sa voie vers les sommets.
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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours
Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.
Une dynamique héritée d’un système verrouillé
Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.
Un soutien prématuré et problématique
Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?
Une barrière à la démocratie
La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.
Transition ou stagnation ?
En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.
Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.