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Dissensions au Concert de Fin d’Année : Les Conseillers du Ministre de la Culture Éclaboussent la Scène Artistique
À la fin d’année 2023, le Gabon a été le théâtre de tensions palpables entre les nouvelles autorités et la scène artistique locale. Le Ministère de la Culture, dirigé par André-Jacques Augand, a récemment organisé un spectacle de restauration des institutions le 31 décembre. Cependant, les coulisses de cet événement ont mis en lumière des frictions surprenantes entre les organisateurs et les artistes invités.
Les artistes, conviés à participer, ont exprimé leur mécontentement face à des invitations qu’ils ont qualifiées d’insultantes, alimentant ainsi un débat houleux. Des communiqués publics ont été publiés, directement adressés au Ministre de la Culture, André-Jacques Augand, mettant en évidence des divergences profondes entre les deux parties.
La situation a pris une tournure plus tendue lorsque les conseillers du Ministre, Aimée Délia Bilouni et Juste Parfait Moubamba, ont répondu de manière véhémente. Ils ont souligné la générosité des cachets offerts aux artistes, oscillant entre 1.000.000 et 1.500.000, même pour des prestations de “Cinq minutes“.
Une tentative de clarification a eu lieu sur le plateau de l’émission “Midi Première” sur Gabon Première, où les conseillers ont défendu le Ministre. Cependant, cette intervention n’a pas réussi à apaiser les tensions. Au contraire, des frustrations du passé ont refait surface, suggérant que ceux qui contestent le Ministre sont des acteurs de l’ancien régime.
Notamment, Juste Parfait Moubamba a déclaré de manière provocante : “Celui qui me diffame me trouvera sur son chemin”, se désignant comme “Le Lion du Ministre”. Ces déclarations ont ajouté une couche de tension supplémentaire à un débat déjà enflammé.
Pour une couverture médiatique équilibrée, il serait maintenant opportun pour les médias d’obtenir les versions officielles des artistes afin de les confronter aux déclarations des autorités. Cette démarche permettrait de donner une voix équitable à toutes les parties impliquées.
De plus, le conseiller du Ministre, Aimée Délia Bilouni, a accusé l’Association des Managers et Agents d’Artistes du Gabon (AMAAG) d’être partiellement responsable des propos des artistes. Bilouni a pointé du doigt des problèmes de communication et de négociation, mettant en lumière des préoccupations spécifiques qui nécessitent une attention particulière.
Les prochains jours seront déterminants pour l’issue de cette affaire. En fournissant une plateforme pour entendre toutes les parties, les médias peuvent jouer un rôle constructif dans la recherche de solutions, contribuant ainsi à la préservation d’un environnement favorable à la créativité artistique au Gabon. Les regards restent fixés sur le dénouement de cette confrontation entre le monde artistique et les autorités, dans l’espoir d’une résolution équitable et constructive.
Mihi…
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Big Varane et Zang : une collaboration audacieuse avec “Millionnaire”
Zang, producteur légendaire de la scène musicale gabonaise, continue d’écrire son histoire. Connu pour avoir marqué les années 2000 avec le mythique Raaboon et pour ses incursions dans des genres variés, comme le gospel aux côtés de Bénédicte Wora, il prouve une fois encore son talent de dénicheur de talents. Cette fois-ci, il mise sur un jeune chanteur prometteur : Big Varane.
Polyvalent et inspiré, Big Varane se distingue par sa capacité à embrasser divers styles, notamment la musique urbaine. Avant sa collaboration avec Zang, il s’était déjà fait remarquer avec des titres accrocheurs comme Bam Bam et Jaja, tout en collaborant avec des artistes établis, tels que Puma-R.
Avec Zang à ses côtés, Big Varane s’apprête à franchir un nouveau cap dans sa carrière en dévoilant Millionnaire, un titre afro-RnB ambitieux, prévu pour ce mardi 10 décembre. Les fans impatients peuvent déjà en découvrir un extrait sur la chaîne YouTube de l’artiste, une mise en bouche prometteuse avant la sortie officielle.
Sur la chaîne YouTube de Big Varane, découvrez l’extrait de “Millionnaire” et la version intégrale dès le 10 décembre !
Cette collaboration entre l’expérience de Zang et la créativité de Big Varane témoigne d’une nouvelle dynamique dans la musique gabonaise. Ensemble, ils pourraient bien redéfinir les codes de la scène locale et capter l’attention d’un public encore plus large. À suivre de près.
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BENGS : Une Ascension Qui Bat “Avec le Cœur”
Avec son style unique alliant rap, chant et poésie, BENGS, artiste gabonais prometteur, continue de séduire le public avec son deuxième single “Avec le Cœur”, une œuvre vibrante et introspective produite sous le label Commando++. Ce morceau, véritable mélange de R&B, groove et rap, illustre la sensibilité artistique de BENGS et sa capacité à toucher les âmes.
Co-écrit avec son producteur, “Avec le Cœur” délivre un message puissant où foi, courage et résilience sont à l’honneur. Les paroles, portées par des mélodies envoûtantes et un jeu de guitare emballant, frappent fort et laissent une empreinte indélébile. Cette nouvelle sortie vient confirmer le potentiel de l’artiste à devenir une figure incontournable de la musique gabonaise.
Son premier single, “Commando”, avait déjà annoncé la couleur en rendant hommage aux “commandos” de la vie quotidienne. Diffusé sur des médias influents comme Akûm Radio (98.3) et Urban FM (104.5), ce titre avait marqué les esprits et ouvert la voie à une reconnaissance grandissante. Le titre avait même été désigné “titre de la semaine” sur Urban FM, témoignant de l’enthousiasme autour de cet artiste en pleine ascension.
Avec les retours positifs générés par “Commando”, on imagine aisément que “Avec le Cœur” bénéficiera du même soutien médiatique. Déjà annoncé sur plusieurs plateformes et radios, ce deuxième titre pourrait bien propulser BENGS vers le succès qu’il mérite, aussi bien au Gabon qu’au-delà.
Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques prometteuses pour partager sa vision et son art avec un public toujours plus large. Plus qu’un artiste, il s’impose comme une voix inspirante, porteuse d’espoir et de résilience pour toute une génération. Avec le cœur, un jeu de guitare emballant, et un talent indéniable, BENGS trace sa voie vers les sommets.
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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours
Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.
Une dynamique héritée d’un système verrouillé
Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.
Un soutien prématuré et problématique
Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?
Une barrière à la démocratie
La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.
Transition ou stagnation ?
En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.
Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.