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Côte d’Ivoire : L’album ” Héritage ” de Yodé et Siro cartonne
La veille de la sortie de l’album ” Héritage ” du duo Zouglou Yodé et Siro, nous nous demandions si le groupe était à même de rivaliser avec les artistes coupé-décalé. Près de trois mois après, on peut dire avec la plus grande objectivité que les zouglouman dame le pion à la pléthore d’artistes coupé-décalé de la scène ivoirienne.
” Héritage “, de Yodé et Siro rencontre un succès inattendu. Des records de ventes physiques et des vues sur YouTube qui font taire les rageux et les sceptiques. Tenez-vous bien, le groupe a vendu 10.000 CD 48h00 après la sortie de son dernier album. En terme de bénéfice les managers du groupe annoncent des chiffres qui peuvent donner le tournis. En effet, ces derniers nous apprennent que l’album a déjà généré des bénéfices qui dépassent la coquette somme de 35.000.000 Francs cfa. Il faut noter que les chiffres des ventes en streaming n’ont pas encore été comptabilisés. Au cumul des ventes physiques et en ligne, les chiffres seront beaucoup plus impressionnants.
Les chiffres de ventes physiques de l’album étant sur une courbe évolutive, nous imaginons bien que l’album continue d’être acheté comme des petits pains. Une destin tout tracé quand on sait que ” Héritage ” ne bénéficiait pas d’un clip vidéo, les premières semaines de sa sortie. Avec le succès rencontré par ” Coco “, pointé à près de 2.500.000 vues sur YouTube, il est fort probable que les chiffres de ventes se rapprochent de l’objectif souhaité : écouler les 50. 000 CD mis en vente.
Très loin devant les artistes coupé-décalé qui peinent à se relever du décès de DJ Arafat, Yodé et Siro se présentent en favori au PRIMUD ( Prix International des Musiques Urbaines ), une cérémonie de récompenses et de distinctions en Côte d’Ivoire. De retour après 13 ans d’absence, Yodé et Siro s’imposent comme étant des figures incontournables de la musique Ivoirienne dans toute sa trame.
Mihi…
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Référendum et soif d’eau : Moabi entre promesses politiques et pénurie criante
Alors que le Gabon est en pleine effervescence politique avec le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024, Moabi, une petite ville située dans la province de la Nyanga, fait face à une crise bien plus urgente : l’absence d’eau potable. Depuis quelques jours, la pénurie d’eau touche particulièrement les habitants, compliquant leur quotidien. Des milliers de Gabonais affluant pour participer au vote sont confrontés à cette réalité dévastatrice.
Les habitants de Moabi, déjà fragilisés par la pauvreté, doivent se tourner vers des solutions précaires pour subvenir à leurs besoins en eau. L’eau de pluie est une alternative risquée, souvent insuffisante pour les besoins quotidiens, tandis que l’eau minérale reste hors de portée pour une grande partie de la population. Les infrastructures sont inexistantes et les points de distribution d’eau sont rares.
“On ne peut même pas boire l’eau qui sort des robinets, il n’y en a pas. Les rares bouteilles d’eau que l’on trouve sont beaucoup trop chères pour nous”, explique Lucienne, une habitante locale. “Ici, c’est la lutte pour avoir de l’eau, pendant que d’autres discutent de réformes.”
Les visiteurs venus de Libreville et des autres grandes villes du pays sont également touchés par cette situation. “On est venus pour participer au référendum, mais le manque d’eau, c’est un vrai problème”, témoigne Jean, un participant venu de la capitale. “Même si on veut soutenir le changement, il faudrait d’abord que les conditions de vie de base soient assurées.”
Malgré la promesse d’un avenir politique différent avec la nouvelle constitution, la réalité sur le terrain reste marquée par un décalage frappant. Le défi d’assurer un accès universel à l’eau potable, et d’améliorer les conditions de vie des Gabonais les plus vulnérables, demeure une priorité absolue pour le pays. Tant que ce problème persistera, toute réforme politique risquera de perdre de son sens pour ceux qui n’ont même pas un droit fondamental : l’eau.
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BENGS : L’Artiste Gabonais Qui Fait Sensation avec “Commando”
Le Gabon est sur le point de vivre une révolution musicale avec BENGS, un artiste dont le talent multiplie les attentes. À la croisée du rap et du chant, il propose une musique profonde et authentique, marquée par des influences variées et une écriture poétique. À la fin de 2024 et au début de 2025, BENGS semble prêt à marquer un tournant sur la scène musicale gabonaise.
Son premier single “Commando”, sorti sous le label COMMANDO++, fait déjà sensation. Diffusé en rotation sur Akûm Radio (98.3)et Urban FM, le titre a été sélectionné comme le “titre de la semaine” sur Urban FM (104.5) du 11 au 17 novembre 2024, un honneur qui témoigne de l’engouement croissant pour l’artiste. Dans ce morceau, BENGS rend hommage aux “commandos” de la vie quotidienne : ces personnes résilientes qui font face aux difficultés avec courage et détermination. Ce message résonne particulièrement auprès des jeunes, public principal de l’artiste.
En plus de ses talents de rappeur, BENGS est un guitariste accompli, ajoutant une dimension musicale unique à ses compositions. Ses morceaux allient des mélodies riches et des paroles introspectives, abordant des thèmes comme la résilience et l’espoir. Son écriture, à la fois incisive et pleine de sens, ne laisse personne indifférent.
Commando, Cover
La sortie officielle de “Commando” sur des plateformes comme YouTube est attendue dans les prochaines semaines, permettant ainsi au plus grand nombre de découvrir ce talent en pleine ascension et de s’imprégner de son univers musical unique.
Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques qui s’annoncent inoubliables. Avec sa créativité débordante et sa musique qui touche l’âme, l’artiste gabonais se positionne comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.
BENGS est sans aucun doute un artiste à suivre de près dans les mois à venir. Ne manquez pas cette étoile montante, qui s’apprête à redéfinir la scène musicale du Gabon.
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Référendum : Monseigneur Iba-ba dément les fausses informations et réaffirme la neutralité de l’Église
Alors que le Gabon se prépare pour un référendum crucial, une vague de désinformation déferle sur les réseaux sociaux, cherchant à semer la confusion parmi les citoyens. L’une des fausses informations les plus relayées concerne un message attribué à Monseigneur Iba-ba, dans lequel il aurait exprimé son soutien pour un camp spécifique dans le cadre du référendum à venir. Face à cette manipulation, l’évêque a tenu à intervenir pour clarifier sa position et rappeler à la population l’importance de faire preuve de discernement.
Dans un message adressé à la nation, sur ses reseaux sociaux, Monseigneur Iba-ba a pris le temps de préciser son rôle en tant que guide spirituel, insistant sur la neutralité de l’Église en matière de politique. Il a notamment déclaré : « L’Église n’a pas vocation à dicter la conduite des fidèles. Elle invite chacun à exercer librement son devoir civique, sans prendre parti, ni pour le ‘oui’, ni pour le ‘non’. » Ce rappel vise à dissiper les malentendus autour de son engagement public et à garantir que ses propos ne soient pas instrumentalisés à des fins politiques.
L’évêque a également dénoncé les risques que font peser ces fausses informations sur la cohésion sociale, soulignant que « ce type de publication vise à induire en erreur, semer la confusion et compromettre la sérénité de notre société, particulièrement en cette période cruciale où nous devons tous œuvrer ensemble pour l’avenir prospère de notre pays ». Il a appelé à une responsabilité collective pour éviter que des éléments perturbateurs ne sapent la stabilité de la société gabonaise.
Face à l’ampleur du phénomène des fake news, Monseigneur Iba-ba a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de faire preuve de « vigilance et de discernement », soulignant qu’il était essentiel de ne se fier qu’aux canaux de communication officiels pour obtenir des informations fiables. « Je recommande vivement aux fidèles et aux citoyens de se référer uniquement à mes canaux de communication officiels », a-t-il ajouté, affirmant que ses messages seraient toujours clairs et vérifiables.
Enfin, l’évêque a rappelé que, dans le cadre du référendum, chaque citoyen doit pouvoir exercer ses droits et devoirs en toute liberté et conscience, dans le respect des principes fondamentaux de paix et de fraternité. « Il est primordial que chacun puisse exercer ses droits et devoirs en toute liberté, en conscience et dans le respect des valeurs de Paix et de Fraternité qui nous unissent. »
Ce message, porté par Monseigneur Iba-ba, vise à rassurer la population gabonaise sur l’importance de rester unie et disciplinée face à la tempête des fausses informations qui ne cessent de circuler à l’approche du référendum. Il appelle à une participation éclairée, libre et sereine au processus démocratique, tout en défendant les principes fondamentaux de vérité et de solidarité nationale.