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Évasion spectaculaire à la prison de Koula-Moutou : 10 détenus toujours en fuite, le directeur limogé

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Le 26 mars 2025, une évasion hors du commun s’est produite à la prison de Koula-Moutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Dix détenus ont réussi à s’échapper après avoir profité d’une négligence des agents pénitentiaires, créant une scène digne d’un thriller. L’un des groupes s’est échappé par voie terrestre, tandis que d’autres ont pris un risque audacieux en fuyant par la rivière Bouenguidi, ajoutant une dimension dramatique à cette fuite organisée.

Dès la découverte de l’évasion, les forces de l’ordre se sont lancées dans une chasse à l’homme intense, avec des fusillades rapportées près du pont de la Bouenguidi. Bien que certains fugitifs aient été capturés, des inquiétudes ont été soulevées concernant l’utilisation des tirs à blanc, notamment en milieu aquatique, où ces méthodes peuvent engendrer des blessures graves.

L’événement a entraîné des répercussions immédiates. Le Colonel Damas Moukaminambou, directeur de la prison, a été limogé pour sa gestion défaillante, et l’incident a mis en lumière les lacunes de sécurité au sein des établissements pénitentiaires gabonais. Ce drame soulève des questions urgentes sur les conditions de sécurité dans les prisons du pays et sur la nécessité de réformes profondes.

Face à la situation, les autorités poursuivent activement la traque des évadés, appelant la population à la vigilance. Si cette évasion a pu être partiellement maîtrisée, elle souligne les défis persistants auxquels le Gabon fait face en matière de gestion pénitentiaire et de sécurité publique.

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Nzeng-Ayong : trou de la route bouché, problème enterré ?

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Les alertes lancées par les usagers de la route de Nzeng-Ayong – notamment sur le côté droit de l’échangeur en rentrant dans le quartier – ainsi que nos articles précédents, semblent avoir été entendues. Le trou qui inquiétait piétons et automobilistes a été comblé. Une couche de gravier, recouverte de goudron, redonne au tronçon une allure réparée. Mais pour combien de temps ?

Une réparation express, mais fragile ?

Sur place, les automobilistes circulent à nouveau sans devoir slalomer autour de barrières rouges. À première vue, la voirie a été remise en état. Pourtant, derrière l’asphalte fraîchement posé, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la solidité de cette intervention. Le trou n’a pas été ouvert ni élargi pour en inspecter la profondeur ou les causes exactes. On a rebouché, simplement. Comme on panse une plaie sans désinfecter.

Un problème plus profond que le bitume

La zone concernée est connue pour être marécageuse. Des eaux souterraines y circulent, rongeant lentement mais sûrement les couches inférieures de la chaussée. Ce n’est pas le premier affaissement signalé, et probablement pas le dernier. D’où une question qui revient avec insistance : pourquoi n’avoir pas ouvert une tranchée plus large pour étudier la dynamique de l’eau en sous-sol ? Pourquoi ne pas avoir entrepris une réparation structurelle plutôt que cosmétique ?

“Il aurait peut-être fallu casser une bonne partie de la route, voir comment l’eau travaille en dessous, et tout repenser”, souffle un habitant du quartier. “Là, on a juste mis du goudron sur du sable mouillé.”

Des réparations qui interrogent sur la gouvernance

Ce genre d’intervention à minima reflète un mode de gestion des infrastructures où l’on réagit plus qu’on n’anticipe. Les solutions provisoires deviennent la norme, faute de volonté politique ou de vision technique. Et pendant ce temps, les routes s’effritent, les fonds publics s’évaporent dans des réparations répétitives, et la confiance des citoyens s’amenuise.

Vers un audit indépendant ?

Plusieurs voix s’élèvent désormais pour réclamer un audit technique indépendant sur cette portion de route, mais aussi sur d’autres axes stratégiques du pays. L’objectif serait d’identifier les zones à risques, d’adapter les techniques de construction aux réalités du terrain, et d’abandonner la logique du rafistolage.

Car à Nzeng-Ayong, ce n’est pas seulement la route qui s’effondre. C’est aussi la crédibilité d’un système censé garantir la sécurité et la mobilité des citoyens.

La rédaction/ Lucien

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EZE MAESTRO – La Gabonaise, le clip bientôt disponible !

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Eze Maestro, talentueux artiste ivoirien de Zouglou, poursuit son ascension avec un nouveau single prometteur : La Gabonaise. Une œuvre née d’une rencontre inattendue mais pleine de flair, orchestrée par la productrice gabonaise Wendy Karamel.

C’est dans un espace de divertissement en Côte d’Ivoire que Wendy Karamel repère l’artiste, alors en prestation. Immédiatement séduite par son énergie scénique, elle décide de miser sur lui. Ancienne collaboratrice du groupe Afrik’an Legend et figure incontournable du lien culturel entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, Wendy Karamel fait aujourd’hui de cette découverte un projet de cœur.

Sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, elle construit une dynamique complice avec Eze Maestro, relatant une story d’amour fictive qui inspirera le titre La Gabonaise, une chanson à la fois hommage personnel et déclaration d’amour à la femme africaine.

Très vite, le morceau séduit les médias ivoiriens. Aujourd’hui, c’est au tour du Gabon d’entrer dans la danse. En séjour à Libreville, Wendy Karamel, à travers son label Wendy Karamel Corporate, accompagne la production du clip, confiée à Wiltrand Shot.

Le tournage, entamé dans des lieux emblématiques comme la Résidence Océane, la Baie des Rois, l’aéroport Léon Mba, les marchés d’Akanda et d’Akébé, s’est conclu au centre-ville lundi dernier, offrant des scènes à la hauteur du message porté par l’artiste : une ode à l’amour et à l’élégance de la femme africaine.

Présente sur le tournage, l’équipe d’Akûm Radio a découvert un artiste passionné, guidé par une productrice exigeante et investie. Eze Maestro, pour son tout premier clip sous cette direction artistique, semble prêt à marquer les esprits.

La sortie du clip La Gabonaise est imminente. Au-delà de l’audio déjà bien accueilli, les images promettent d’asseoir un peu plus le talent d’un artiste dont la sincérité et l’ambition forment une paire rare.

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Mario d’AfricaDream sonne la fin de la récréation “Kounabeliste” : place au travail pour les artistes gabonais

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Durant deux semaines intenses, une partie de la scène artistique gabonaise s’est mobilisée pour soutenir le candidat Brice-Clotaire Oligui Nguema, désormais élu président. À travers des chansons engagées et des prestations scéniques dans tout le pays, les artistes ont activement pris part à la campagne électorale, devenant des relais culturels du discours politique.

Mais l’heure est désormais à un retour à la normale. Sur les réseaux sociaux, Mario, fondateur du label AfricaDream et figure influente du secteur culturel, a lancé un message clair et sans détour : « SVP, LA CAMPAGNE EST FINIE… LES CHANSONS DE SOUTIEN À NOTRE CANDIDAT ARRIVENT À EXPIRATION. SORTEZ LES BANGERS !!! Nous avons une industrie à construire. »

Un appel direct aux artistes pour qu’ils se recentrent sur leur métier premier : la création. Selon Mario, il est impératif de relancer les dynamiques culturelles hors du cadre politique, avec de nouvelles compositions originales, des concerts et des showcases afin de nourrir une scène musicale nationale encore trop dépendante des agendas politiques.

Ce rappel à l’ordre, teinté d’humour mais chargé de sens, invite toute une génération d’artistes à sortir de la logique de campagne pour entrer dans une logique de construction durable de l’industrie culturelle gabonaise.

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