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Côte d’Ivoire : Dobet Gnahoré, une artiste différente
Dobet Gnahoré, l’artiste ivoirienne dont le talent a été récompensé par un Grammy Award en 2010, est presque anonyme dans son propre pays. Ce manque d’égard, est du au fait que la chanteuse s’exprime dans un style qui est loin de ressembler à ce que les ivoiriens écoutent quotidiennement.
Écouter Dobet Gnahoré ne revient pas écouter les genres musicaux qui font fureur en Côte d’Ivoire : le reggae, le ziglibithy, le zouglou, le coupé-décalé et l’afro-zouk. Sa musique est un genre d’afro-pop, proche du style pop anglais et américain des chanteuses à voix des années 80. C’est cette orientation artistique qui fait que le public ivoirien ne puisse pas se retrouver en écoutant sa musique.
En dehors de son pays, notamment en Europe et aux États-Unis Dobet Gnahoré n’est pas une inconnue. En effet, elle est présente sur les grandes scènes et participe à des cérémonies de récompenses de grandes valeurs, comme les Grammy Awards. La reconnaissance internationale est au rendez-vous depuis près de 20 ans. Attachée à son pays, la chanteuse aimerait bénéficier du soutien du public ivoirien. C’est dans cette optique quelle a quitté son pays de résidence ( la France ) pour séjourner en Côte d’Ivoire, en 2019, soit 20 ans après son départ.
Pour gagner le coeur des ivoiriens, Dobet Gnahoré, devra mettre un peu d’eau dans son vin en intégrant les goûts musicaux qu’aiment les ivoiriens dans sa musique. Reste à savoir si la chanteuse est prête à dénaturer sa musique, pour des raisons de popularité.
Mihi…
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Bouloilou Talk : Mam Kumb et la lutte pour l’égalité des sexes
Dans un monde où l’égalité des sexes est plus que jamais au centre des préoccupations sociales, le féminisme se révèle être un mouvement fondamental pour la justice et l’équité. Lors du podcast Bouloilou Talk, animé par Miss Bouloilou et diffusé sur les réseaux sociaux de l’animatrice, la militante afro-féministe Mam Kumb a partagé sa vision du féminisme, en mettant en lumière les défis spécifiques rencontrés par les femmes africaines et l’importance d’un engagement collectif pour surmonter ces obstacles.
Définir le féminisme : Un mouvement universel
Mam Kumb a commencé son intervention en définissant le féminisme comme un mouvement social visant à éliminer les inégalités de genre. Elle a déclaré que « tout le monde devrait être féministe », affirmant que les hommes, tout autant que les femmes, subissent les effets des discriminations de genre. Cette approche inclusive invite les hommes à comprendre les luttes des femmes et à s’y engager.
Une histoire de luttes et de conquêtes
L’émission a également retracé l’historique des luttes féministes, soulignant l’obtention de droits fondamentaux, comme le droit de vote, grâce à des efforts considérables. Mam Kumb a cependant noté que malgré ces avancées, des structures patriarcales persistent, freinant l’épanouissement des femmes. Elle a salué l’adoption récente d’une loi sur la violence faite aux femmes au Gabon, tout en précisant que celle-ci ne saurait régler l’ensemble des problèmes systémiques.
Afro-féminisme : Un cadre spécifique
Mam Kumb a mis en lumière l’afro-féminisme, qui prend en compte les spécificités culturelles et sociales des femmes africaines. Elle a discuté des discriminations, telles que le colorisme, qui nuisent aux opportunités des femmes. Elle a particulièrement évoqué les perceptions négatives entourant les “femmes claires” au Gabon, souvent vues comme matérialistes et difficiles à garder en couple. Ces stéréotypes renforcent des inégalités qui nécessitent une prise de conscience collective.
L’éducation, clé de l’émancipation
Miss Bouloilou a partagé un témoignage touchant sur son père, qui insistait sur l’importance de l’éducation pour ses filles. En leur disant qu’elles devaient apprendre pour avoir un avenir professionnel, il a incarné un modèle de féminisme éducatif. Mam Kumb a également insisté sur la nécessité de restaurer des valeurs culturelles positives pour encourager le respect et l’égalité entre les sexes.
Vers une solidarité active
À l’issue de l’émission, Mam Kumb a lancé un appel aux hommes pour qu’ils soutiennent les femmes dans leur lutte pour l’égalité, afin de protéger leurs proches contre les inégalités. La question « Femme, qui es-tu ? Épouse, mère, amante… » posée par Mam Kumb est essentielle pour aider les femmes à s’affirmer dans la société. Pour elle, la femme « c’est tout le monde », un message fort qui invite à une solidarité active. La quête d’égalité exige une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur pour tous.
Pour découvrir l’intégralité du podcast, cliquez sur le lien.https://youtu.be/JQKodQb7zTQ?si=wYPo0TjuXcGxemaJ
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Créol prépare le lancement de son clip “Ngori”
Créol, la chanteuse gabonaise active sur les réseaux sociaux, a annoncé la sortie prochaine de son clip “Ngori”, récemment tourné à Paris. Ce projet s’inscrit dans le cadre de son album tant attendu, “UN1K”, annoncé lors de son retour au label Direct Prod d’Edgard Yonkeu.
Après un accueil mitigé pour son précédent titre “Je trace mon chemin”, Créol espère un succès retentissant avec “Ngori”. Un extrait diffusé sur TikTok a déjà suscité l’enthousiasme de ses fans, qui semblent confiants dans la qualité du clip à venir.
Avec ce nouvel opus, Créol vise à renforcer sa présence sur la scène musicale et à captiver un public plus large. Les attentes sont grandes, et le public est impatient de découvrir le résultat de ce travail prometteur. Restez à l’affût pour la sortie de “Ngori”!
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Dikembe Mutombo : Le colosse de 2,18 mètres, originaire du Congo, légende de la NBA, s’éteint
Le monde du basketball est en deuil après la disparition de Dikembe Mutombo, décédé ce lundi 30 septembre à l’âge de 58 ans, des suites d’un cancer du cerveau. Reconnu comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire de la NBA, Mutombo a laissé une empreinte indélébile sur la ligue.
Né en République démocratique du Congo, Mutombo a été sélectionné en quatrième position lors de la draft NBA de 1991 par les Denver Nuggets. Avec ses 2,18 mètres, il est devenu un véritable pilier défensif, remportant le titre de défenseur de l’année à quatre reprises (1995, 1997, 1998 et 2001), un exploit qu’il partage avec Ben Wallace et Rudy Gobert.
Au cours de sa carrière, il a également porté les couleurs des Atlanta Hawks, des Philadelphia Sixers et des Houston Rockets, entre autres. Sa carrière exceptionnelle était accompagnée d’un engagement philanthropique remarquable, utilisant sa notoriété pour faire avancer des causes humanitaires en Afrique.
La perte de Mutombo laisse un vide immense, mais son héritage se perpétuera à travers les générations de joueurs africains qui s’imposent en NBA, comme le Camerounais Joël Embiid et bien d’autres. Nous nous engageons à revenir prochainement avec les détails des obsèques ainsi que les témoignages de fans et de légendes du basketball qui souhaitent rendre hommage à cette figure emblématique.