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Collaboration Danger – RAABOON, Ba’ponga édifie Ndo-man pendant son clash avec Sean Bridon : ” Danger a produit un single de RAABOON, il n’a jamais été le producteur du groupe. “

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Ndo-man n’est pas de ceux qui considèrent Sean Bridon comme un légendaire producteur de musique, au Gabon. Pour soutenir son idée, l’artiste a ouvert les tiroirs de l’histoire, afin de rappeler aux uns et aux autres que le milieu a connu des producteurs qui ont construit des carrières, à l’instar Christian Alex Nkombengondo plus connu sous le nom de Danger.

Producteur phare des années 2000, dans le milieu hip-hop, ce dernier a collaboré avec plusieurs artistes. Parmi eux, il y avait notamment le groupe RAABOON. À l’époque, ladite collaboration avait fait l’objet d’une communication complexe sur les plateaux télé, comme celui de Yves Mitoumba ( Télé Midi ) sur la RTG chaîne 1 ( actuelle Gabon Télévisions ). Fanatiques du groupe, les jeunes des 10 – 14 ans, aujourd’hui trentenaire, ne pouvaient saisir la teneur de l’information.

Pour cette génération, dont Ndo-Man fait partie, la présence très remarquée de Danger dans les clips de RAABOON ( Amour et Vie de haine ), vêtu de sa marque de streetwear ( Intche Jeans ), à l’instar de Puff Daddy pour Bad Boys aux ÉTATS-UNIS, faisait de lui le producteur attitré des interprètes du très célèbre ” Vie de haine “.

RAABOON – Vie de haine

” Danger a produit un single de RAABOON, il n’a jamais été le producteur du groupe. “

Suivant le clash qui oppose Ndo-Man à Sean Bridon, sur les réseaux-sociaux, Ba’ponga ( membre et leader vocale du groupe RAABOON ) a tenu à rétablir la vérité au sujet du rôle qu’avait Danger à l’époque :

” Danger a produit un single de RAABOON, il n’a jamais été le producteur du groupe.

Dans l’industrie du disc, n’importe qui peut produire un ou quelques sons dans un album sans être le producteur de l’artiste où du groupe qui porte le projet.

Nous avons cédé à la DP le titre VIE DE HAINE

RAABOON était produit par Fu-Ngang Production. “

Claire et précise, la réaction de Ba’ponga à le mérite de renforcer la culture musicale des plus jeunes. Mais, elle ne répond pas à la question que beaucoup d’entre eux se posent, ces derniers temps : Sean Bridon est-il le meilleur producteur de l’industrie musicale gabonaise de tous les temps ?

Mihi…

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Big Varane et Zang : une collaboration audacieuse avec “Millionnaire”

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Zang, producteur légendaire de la scène musicale gabonaise, continue d’écrire son histoire. Connu pour avoir marqué les années 2000 avec le mythique Raaboon et pour ses incursions dans des genres variés, comme le gospel aux côtés de Bénédicte Wora, il prouve une fois encore son talent de dénicheur de talents. Cette fois-ci, il mise sur un jeune chanteur prometteur : Big Varane.

Polyvalent et inspiré, Big Varane se distingue par sa capacité à embrasser divers styles, notamment la musique urbaine. Avant sa collaboration avec Zang, il s’était déjà fait remarquer avec des titres accrocheurs comme Bam Bam et Jaja, tout en collaborant avec des artistes établis, tels que Puma-R.

Avec Zang à ses côtés, Big Varane s’apprête à franchir un nouveau cap dans sa carrière en dévoilant Millionnaire, un titre afro-RnB ambitieux, prévu pour ce mardi 10 décembre. Les fans impatients peuvent déjà en découvrir un extrait sur la chaîne YouTube de l’artiste, une mise en bouche prometteuse avant la sortie officielle.

Sur la chaîne YouTube de Big Varane, découvrez l’extrait de “Millionnaire” et la version intégrale dès le 10 décembre !

Cette collaboration entre l’expérience de Zang et la créativité de Big Varane témoigne d’une nouvelle dynamique dans la musique gabonaise. Ensemble, ils pourraient bien redéfinir les codes de la scène locale et capter l’attention d’un public encore plus large. À suivre de près.

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BENGS : Une Ascension Qui Bat “Avec le Cœur”

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Avec son style unique alliant rap, chant et poésie, BENGS, artiste gabonais prometteur, continue de séduire le public avec son deuxième single “Avec le Cœur”, une œuvre vibrante et introspective produite sous le label Commando++. Ce morceau, véritable mélange de R&B, groove et rap, illustre la sensibilité artistique de BENGS et sa capacité à toucher les âmes.

Co-écrit avec son producteur, “Avec le Cœur” délivre un message puissant où foi, courage et résilience sont à l’honneur. Les paroles, portées par des mélodies envoûtantes et un jeu de guitare emballant, frappent fort et laissent une empreinte indélébile. Cette nouvelle sortie vient confirmer le potentiel de l’artiste à devenir une figure incontournable de la musique gabonaise.

Son premier single, “Commando”, avait déjà annoncé la couleur en rendant hommage aux “commandos” de la vie quotidienne. Diffusé sur des médias influents comme Akûm Radio (98.3) et Urban FM (104.5), ce titre avait marqué les esprits et ouvert la voie à une reconnaissance grandissante. Le titre avait même été désigné “titre de la semaine” sur Urban FM, témoignant de l’enthousiasme autour de cet artiste en pleine ascension.

Avec les retours positifs générés par “Commando”, on imagine aisément que “Avec le Cœur” bénéficiera du même soutien médiatique. Déjà annoncé sur plusieurs plateformes et radios, ce deuxième titre pourrait bien propulser BENGS vers le succès qu’il mérite, aussi bien au Gabon qu’au-delà.

Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques prometteuses pour partager sa vision et son art avec un public toujours plus large. Plus qu’un artiste, il s’impose comme une voix inspirante, porteuse d’espoir et de résilience pour toute une génération. Avec le cœur, un jeu de guitare emballant, et un talent indéniable, BENGS trace sa voie vers les sommets.

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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours

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Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.

Une dynamique héritée d’un système verrouillé

Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.

Un soutien prématuré et problématique

Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?

Une barrière à la démocratie

La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.

Transition ou stagnation ?

En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.

Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.

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