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Yemi Alade et Innoss’b fusionnent les sons de l’Afrique dans ”Lipeka”
Depuis quelques semaines, l’industrie musicale africaine est en ébullition avec l’annonce d’une collaboration inattendue entre la célèbre chanteuse nigériane Yemi Alade et le dernier monstre sacré de la musique congolaise, Innoss’b. Leur titre conjoint, “Lipeka”, est une expérience musicale qui fait vibrer les cœurs de fans des deux artistes et ouvre la porte à de nouvelles opportunités de collaboration interafricaine.
Après une attente haletante, la sortie de la vidéo de “Lipeka” cette semaine a confirmé ce que les amateurs de musique espéraient : une fusion captivante de l’Afrobeat nigérian de Yemi Alade et de l’Afro-Congo d’Innoss’b. La chanson est un véritable groove qui incarne la diversité et l’harmonie des sons africains, démontrant que la musique n’a pas de frontières.
La vidéo, tournée en Belgique pendant le récent séjour d’Innoss’b dans le pays, dévoile un spectacle coloré et des mouvements de danse explosifs. Cette esthétique vibrante accompagne parfaitement le rythme entraînant de la chanson, captivant ainsi l’attention des mélomanes et des amateurs de vidéos musicales.
L’intérêt particulier de cette collaboration réside dans le choix de Yemi Alade de travailler avec un artiste francophone, une décision audacieuse. Alors que de nombreux artistes nigérians collaborent principalement avec des artistes occidentaux, Yemi Alade démontre son esprit d’ouverture en se tournant vers d’autres horizons musicaux africains. Sa précédente collaboration avec des artistes francophones tels qu’Angélique Kidjo et Charlotte Dipanda témoigne de sa volonté de transcender les barrières linguistiques pour créer de la musique authentique et unifiée.
Il est indéniable que “Lipeka” ouvre de nouvelles possibilités pour la musique africaine. Espérons que cette collaboration remportera le succès tant mérité par les deux artistes, inspirant ainsi d’autres musiciens nigérians à explorer des partenariats musicaux interafricains et à embrasser la richesse des sons du continent.
La vision audacieuse de Yemi Alade et Innoss’b dans “Lipeka” illustre la diversité, l’unité et le potentiel infini de la musique africaine, tout en offrant une lueur d’espoir pour une scène musicale plus ouverte et collaborative.
Mihi…
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André Pépé Nzé : “Andia”, une œuvre intemporelle ressuscitée en images
Le label Mario d’Africadream poursuit son engagement à valoriser les classiques de la musique gabonaise avec la sortie, ce samedi 07 décembre 2024, du clip “Andia”, interprété par le légendaire André Pépé Nzé. Ce morceau, initialement enregistré dans les années 80, bénéficie d’une nouvelle vie grâce à une réalisation soignée de Bernel, collaborateur régulier du label.
Un hymne poétique et engagé
“Andia” est bien plus qu’une chanson : c’est un plaidoyer poétique qui illustre les défis sociaux et économiques de l’époque, encore tristement pertinents aujourd’hui. Avec des paroles évoquant les injustices, la spoliation des ressources naturelles, et la lutte entre riches et opprimés, le titre résonne comme une quête de justice et de réconciliation avec les valeurs ancestrales.
Extrait poignant :
« Ô mes ancêtres, je me sens si seul !
Le riche et l’opprimé doivent désormais s’affronter,
Pour éviter que le sel de vie ne soit dissout à jamais. »
Une réalisation ancrée dans la nature
Le clip met en lumière deux figures : André Pépé Nzé, incarnant la sagesse et la réflexion, et un jeune homme errant dans des paysages naturels luxuriants, symbolisant une quête identitaire. Ces scènes, alternant forêt dense et rivières scintillantes, soulignent la connexion intime entre l’homme et la terre, thématique centrale de “Andia”.
Une œuvre emblématique sur Akûm Radio
“Andia” est bien connu des auditeurs d’Akûm Radio, où il sert de générique à l’émission “Au Mic avec Miss Bouloilou”. Sa popularité témoigne de la place qu’occupent encore aujourd’hui les classiques gabonais dans le paysage médiatique.
Une série de résurrections pour un artiste incontournable
Avec Mario d’Africadream, André Pépé Nzé redonne vie à son répertoire, souvent resté sans visuel pendant des décennies. Cette démarche témoigne d’un effort de préservation et de transmission d’un patrimoine musical riche, dont la pertinence traverse les générations.
“Andia”, en sons et en images, rappelle que la musique peut être un miroir des défis sociaux, tout en offrant une lueur d’espoir pour un avenir meilleur.
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Rebo électrise avec “Mobambo”, entre message fort et hommage à Michael Jackson
Alors que la fin d’année bat son plein au Congo, Rebo fait sensation avec “Mobambo”, un morceau à la croisée des genres musicaux et des époques. Alliant sonorités afro-amapiano et clins d’œil aux pas de danse légendaires de Michael Jackson, la chanteuse offre une performance mémorable.
Le titre, rythmé et festif, véhicule aussi un message puissant : un appel aux hommes à se responsabiliser avant de s’engager dans une relation. Dans le clip, Rebo met en avant l’importance du travail et de l’indépendance financière, dans un discours à la fois percutant et fédérateur.
Côté visuel, la chanteuse ne déçoit pas. Avec ses danseurs, elle réinterprète des mouvements iconiques du “King of Pop”, créant un pont entre cultures et générations. Cette fusion audacieuse entre un style musical contemporain et l’héritage de Michael Jackson reflète la maturité artistique de Rebo, qui ne cesse de repousser les frontières.
Avec “Mobambo”, Rebo confirme sa place parmi les figures montantes de la scène musicale congolaise, prête à marquer cette saison festive.
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“To Bina” : Quand l’amour unit les rythmes de l’Afrique
Le label Mario d’Africadream frappe un grand coup avec son nouveau titre “To Bina”, une collaboration audacieuse qui réunit trois artistes aux univers complémentaires : Lova Lova Anel-k, Prince Kiala, et Vieux Boli.
Dans ce morceau, l’amour s’exprime en musique, porté par un mélange harmonieux de sonorités urbaines et afro. Lova Lova Anel-k, star de l’afro Gabonais, y pose des vibrations modernes et captivantes. Prince Kiala, ambassadeur du ndombolo congolais, insuffle une énergie dansante irrésistible, tandis que Vieux Boli ajoute une profondeur traditionnelle gabonaise.
Sous la réalisation soignée de Dan Scott, “To Bina” s’impose comme une ode à l’amour sans retenue, capable de traverser les frontières culturelles pour unir les cœurs. Cette production souligne une fois de plus la capacité de Mario d’Africadream à repousser les limites créatives et à proposer des œuvres qui résonnent avec un large public.
Avec “To Bina”, le label confirme sa position de leader dans l’industrie musicale gabonaise, en conjuguant authenticité et modernité pour faire vibrer les amateurs de musique à travers le continent. Une véritable célébration de l’amour et de la diversité culturelle.