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Victime d’un P.Diddy gabonais : J.O dénonce mensonges et harcèlement incessant
La scène hip-hop gabonaise est actuellement marquée par des rumeurs graves à l’encontre de J.O, une figure emblématique du milieu. En écho aux récents démêlés judiciaires de P.Diddy, accusé de comportements abusifs envers ses artistes, des allégations concernant J.O ont refait surface, l’accusant d’avoir été victime d’abus sexuel dans sa quête de succès.
Un parcours brillant
J.O a fait ses débuts dans la musique à l’âge de 9 ans, se faisant rapidement un nom grâce à son talent. Sous le label AFJ Productions, il a connu un succès national et a été nommé aux MTV Music Awards, devenant ainsi une figure de proue de la scène hip-hop. Il a eu l’occasion de partager la scène avec des géants comme JAY-Z et Ja Rule.
Des allégations troublantes
Alors qu’il projette de poursuivre sa carrière, ses études et sa vie de couple en Afrique du Sud dans les années 2012-2013, des allégations “non fondées” soutenues par le journaliste gabonais et activiste Jonas Moulenda font surface. Dans un entretien avec l’animateur gabonais Régis Massimba, J.O a exprimé son mal-être face à ces accusations, qualifiant la situation de “harcèlement” incessant. Ce sujet a été relancé suite à un post du rappeur gabonais Lendja Fox, amplifiant les rumeurs.
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Un appel à la vérité
« Cette histoire a été montée de toutes pièces », a affirmé J.O, soulignant que les discussions devraient plutôt se concentrer sur ses performances récentes en France et sa nomination aux African Talent Awards dans la catégorie “Best Francophone Rapper 2024”. Il insiste sur l’importance de valoriser son art plutôt que de se focaliser sur des rumeurs nuisibles.
Le cas de J.O met en exergue les défis auxquels les artistes sont confrontés, souvent victimes de rumeurs malveillantes. En poursuivant sa carrière, J.O appelle à une attention constructive, afin de célébrer le talent et de lutter contre la désinformation. Dans un secteur où le succès peut être synonyme de vulnérabilité, il se bat pour préserver son intégrité et faire entendre sa voix.
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Dr Marcia Angue Pemengoye : à la croisée des mythes et des réalités sur les violences basées sur le genre
Le 28 novembre 2024, le Centre d’Accueil des Victimes de Violences Basées sur le Genre a accueilli le lancement officiel des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette journée, dédiée à la sensibilisation et à l’action, a rassemblé des acteurs clés engagés dans la lutte pour l’égalité et la protection des droits humains. Parmi les interventions marquantes, celle du Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne et experte judiciaire, a retenu l’attention. À travers un exposé percutant et des échanges interactifs, elle a mis en lumière les mythes profondément enracinés dans la société gabonaise, qui freinent la lutte contre les violences, tout en proposant des pistes concrètes pour les déconstruire.
Déconstruire pour mieux agir
Sous le thème « Déconstruire les mythes et idées reçues sur les VBG », Dr Marcia a exposé des stéréotypes profondément ancrés dans la société gabonaise et leurs conséquences désastreuses. Ces croyances, selon elle, freinent la prévention, banalisent les violences, et isolent les victimes.
Une analyse au cœur des réalités locales
En s’appuyant sur des exemples réels, Dr Marcia a démontré que ces mythes traversent toutes les couches sociales :
Violences conjugales : Elle a relaté l’histoire d’une femme hospitalisée pour des fractures, qui, par crainte de représailles, a d’abord attribué ses blessures à une chute.
“Le mythe selon lequel la violence conjugale est une affaire privée empêche souvent les victimes de demander de l’aide, ce qui aggrave leur souffrance.”
Stigmatisation des victimes : Une adolescente, victime de violences sexuelles, a été blâmée pour avoir porté une jupe jugée “provocante”.
“Ce mythe culpabilise injustement les victimes et disculpe les agresseurs. Aucun choix vestimentaire ne justifie un acte de violence.”
En passant en revue les types de violences (physique, sexuelle, psychologique, économique), elle a rappelé que les lois gabonaises, notamment la loi N° 006/2021, reconnaissent ces actes comme des crimes graves.
Un dialogue engagé avec l’auditoire
L’intervention de Dr Marcia a également été marquée par des échanges interactifs avec les participants. Une femme dans l’audience a exprimé son impuissance face à une amie victime refusant de porter plainte.
En réponse, Dr Marcia a souligné l’importance du soutien communautaire :
“Chaque geste compte. Soutenir moralement une victime, lui fournir des informations sur ses droits, c’est déjà un pas vers sa reconstruction.”
Elle a également encouragé l’auditoire à devenir des relais dans leurs propres communautés pour briser le silence autour des violences.
Les pistes d’action
Dr Marcia a proposé des solutions pratiques pour déconstruire les mythes et renforcer la lutte contre les VBG :
- Renforcer l’éducation et la sensibilisation : Organiser des campagnes à grande échelle et intégrer l’éducation sur les VBG dans les programmes scolaires.
- Renforcer le cadre juridique : Faciliter l’accès à la justice pour les victimes et garantir l’application des lois existantes.
- Mobiliser les communautés : Former des leaders locaux capables de sensibiliser et de répondre aux besoins des victimes.
Une conclusion mobilisatrice
En clôturant son intervention, Dr Marcia a appelé à un changement collectif et durable :
“Déconstruire les mythes, c’est poser les bases d’un Gabon où les violences basées sur le genre ne sont plus tolérées. Ensemble, nous pouvons bâtir une société juste et sécurisée pour tous.”
Un écho national
La présentation du Dr Marcia Angue Pemengoye résonne comme un appel à l’action immédiate. En s’attaquant aux idées reçues et en illustrant ses propos par des cas concrets, elle a démontré que la lutte contre les VBG nécessite une implication collective, de l’État aux citoyens.
Cette intervention, riche en enseignements et en émotions, a renforcé l’engagement des participants à œuvrer pour un Gabon sans violences, où chaque individu, quel que soit son genre, peut vivre en dignité et en sécurité.
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HM TECHNOLOGY : Une révolution numérique pour l’éducation gabonaise avec HM Classroom
Fondée par Ralph Ntsandzou Nguélé, ingénieur en Génie Logiciel, HM TECHNOLOGY s’impose comme un acteur clé de l’innovation numérique au Gabon. Depuis sa création en 2014 et son lancement officiel en 2018, l’entreprise s’illustre par des solutions technologiques visant à répondre aux défis de l’éducation et de la santé. Avec son dernier projet, HM Classroom, présenté lors d’une conférence de presse ce samedi 30 novembre 2024, HM TECHNOLOGY franchit une nouvelle étape en plaçant l’éducation numérique au cœur de ses priorités.
Une entreprise au service de la société :
Née de la volonté de promouvoir l’auto-emploi et l’entrepreneuriat, HM TECHNOLOGY a conçu des outils qui répondent aux besoins de la population gabonaise. Parmi ses réalisations :
HM PROGRES PRIME, un logiciel de gestion scolaire permettant un suivi en temps réel des activités pédagogiques et financières des établissements scolaires.
Hélène, une application facilitant l’accès aux médicaments et à l’information médicale pour les patients et les professionnels de santé.
Sous la direction de Ralph Ntsandzou Nguélé, l’entreprise innove en développant des solutions à fort impact social, alliant praticité et accessibilité.
HM Classroom : l’avenir de l’éducation numérique :
Dernière-née de HM TECHNOLOGY, HM Classroom est une plateforme numérique destinée à transformer l’apprentissage au Gabon. Accessible sur Play Store et App Store, elle propose :
Des cours vidéo préparés par des enseignants qualifiés.
Des exercices interactifs et des QCM pour évaluer et renforcer les acquis des élèves.
Une couverture des programmes pour les niveaux CM1, CM2, 4e, 3e et Terminale, avec un déploiement progressif pour les autres classes.
En plus de pallier le manque d’enseignants, HM Classroom offre une alternative moderne pour les élèves en zones rurales, les personnes à mobilité réduite, et les familles cherchant à compléter les cours traditionnels.
« HM Classroom a été conçue pour offrir aux élèves gabonais une éducation accessible, flexible et adaptée à leurs besoins, où qu’ils se trouvent. Notre ambition est de combler les lacunes structurelles tout en apportant des solutions innovantes au système éducatif », a affirmé Ralph Ntsandzou Nguélé.
Un accès simple et abordable :
Pour seulement 13,000 FCFA par an, les élèves peuvent bénéficier d’un accès illimité à la plateforme, avec un paiement facilité via Airtel Money. L’inscription est gratuite, et d’autres modes de paiement seront introduits prochainement.
Une équipe pluridisciplinaire
HM Classroom est le fruit d’un travail collectif mené par une équipe expérimentée :
Ralph Ntsandzou Nguélé, PDG et concepteur des solutions numériques.
Styve Janvion, responsable des contenus pédagogiques.
Renaud Leng, Directeur Administratif et Financier.
Cathya Tsoubou, enseignante spécialisée en physique-chimie pour le niveau collège.
Vers un avenir numérique inclusif :
En combinant innovation technologique et vision sociale, HM TECHNOLOGY ambitionne de transformer durablement l’éducation au Gabon. HM Classroom s’inscrit dans cette démarche, en proposant une solution adaptée aux réalités du pays et aux attentes des élèves.
Avec HM TECHNOLOGY, Ralph Ntsandzou Nguélé prouve que l’entrepreneuriat numérique peut être un levier de développement pour une société plus juste et équitable.
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16 jours d’activisme : autonomisation juridique au cœur de la lutte contre les violences au Gabon
Le Centre d’Accueil des Victimes de Violences Basées sur le Genre a vibré ce 28 novembre lors du lancement des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. En présence de la Ministre des Affaires Sociales, Nadine Nathalie Awanang Anoto, et de plusieurs intervenants de renom, cette cérémonie a mis en lumière l’urgence d’autonomiser juridiquement les femmes dans un pays engagé à défendre l’égalité des droits.
Un symbole d’espoir : l’allocution de Betty Abaghe Messie
Betty Abaghe Messie, directrice du Centre d’Accueil des Victimes Basées sur le Genre, a lancé l’événement avec un discours de bienvenue engageant.
Dans son mot d’ouverture, la directrice du centre, Betty Abaghe Messie, a captivé l’audience avec un discours empreint d’émotion et d’espoir. Elle a présenté le centre comme un refuge mais surtout comme un lieu de renaissance :
« Ici, des vies sont transformées, des blessures soignées. Ce centre est un symbole d’espoir, une réponse concrète à la souffrance des victimes. Mais le combat n’est pas encore terminé. Ensemble, nous devons bâtir un Gabon où chaque personne faible peut vivre dignement, dans le respect de ses droits fondamentaux. »
Betty Abaghe Messie a également salué les efforts conjoints des ONG, des associations et des institutions publiques, rappelant l’importance des partenariats pour assurer la continuité et l’impact des actions menées.
L’engagement du gouvernement : la vision de Nadine Nathalie Awanang Anoto
Nadine Nathalie Awanang Anoto, ministre des Affaires sociales, prononçant son discours avec conviction.
La Ministre des Affaires Sociales, Nadine Nathalie Awanang Anoto, a ensuite pris la parole pour réaffirmer l’engagement du gouvernement de Transition dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Elle a dénoncé ces violences comme des obstacles majeurs à l’épanouissement des femmes et au développement de la nation :
« Les violences faites aux femmes ne sont pas seulement des injustices individuelles, elles freinent toute la société. Ce combat est l’un des engagements prioritaires du Président Brice-Clotaire Oligui Nguema et du gouvernement. Nous continuerons à poser des actes concrets pour construire un Gabon équitable et sans violences. »
Tout en annonçant que cette campagne se concentrerait principalement sur les femmes, la ministre a assuré que des actions spécifiques intégrant les hommes seraient organisées dans un avenir proche.
Une intervention remarquée : le plaidoyer du Dr Marcia Angue Pemengoye
Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne et experte judiciaire, s’exprimant sur le thème des mythes et idées reçues sur les violences basées sur le genre.
L’une des interventions les plus marquantes de la journée a été celle du Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne et experte judiciaire, qui a présenté un exposé percutant intitulé : « Déconstruire les mythes et idées reçues sur les violences basées sur le genre ».
Elle a mis en lumière les croyances erronées qui banalisent les violences, aggravant ainsi leur persistance dans la société gabonaise. Avec une approche à la fois scientifique et humaine, elle a expliqué comment ces mythes freinent les efforts de prévention :
« Trop souvent, la violence est minimisée ou ignorée à cause de stéréotypes profondément ancrés. Nous devons déconstruire ces idées pour comprendre l’ampleur et les causes réelles des violences. »
Dr Marcia a plaidé pour des actions concrètes, notamment des campagnes de sensibilisation, le renforcement des lois, et une mobilisation communautaire pour dénoncer les mythes entourant les violences.
Un programme tourné vers l’action
L’événement a également proposé des ateliers pratiques animés par des experts en droit et en développement personnel :
L’association Justice et Droits pour Tous a sensibilisé les participantes sur les recours juridiques disponibles, notamment l’ordonnance de protection pour les victimes de violences familiales.
Pascale Harkouz a conduit une session sur le renforcement de la confiance en soi, essentielle pour les victimes dans leur parcours de reconstruction.
Des consultations juridiques gratuites ont permis aux participantes de bénéficier de conseils adaptés à leurs situations.
Un appel à l’unité et à la solidarité
Vue des autorités et de l’assistance pendant les discussions et ateliers.
La cérémonie s’est conclue par un appel à l’action collective. Betty Abaghe Messie a insisté sur l’importance de la solidarité pour surmonter les inégalités :
« Lorsque l’on connaît ses droits, on se donne la force de défendre sa famille et de bâtir une société plus juste. Longue vie à la solidarité et à la justice pour tous. »
Avec des initiatives comme celle-ci, le Gabon confirme sa place en tête des pays africains en matière d’égalité des droits, tout en réaffirmant son engagement à protéger ses citoyens les plus vulnérables.