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Victime d’un P.Diddy gabonais : J.O dénonce mensonges et harcèlement incessant
La scène hip-hop gabonaise est actuellement marquée par des rumeurs graves à l’encontre de J.O, une figure emblématique du milieu. En écho aux récents démêlés judiciaires de P.Diddy, accusé de comportements abusifs envers ses artistes, des allégations concernant J.O ont refait surface, l’accusant d’avoir été victime d’abus sexuel dans sa quête de succès.
Un parcours brillant
J.O a fait ses débuts dans la musique à l’âge de 9 ans, se faisant rapidement un nom grâce à son talent. Sous le label AFJ Productions, il a connu un succès national et a été nommé aux MTV Music Awards, devenant ainsi une figure de proue de la scène hip-hop. Il a eu l’occasion de partager la scène avec des géants comme JAY-Z et Ja Rule.
Des allégations troublantes
Alors qu’il projette de poursuivre sa carrière, ses études et sa vie de couple en Afrique du Sud dans les années 2012-2013, des allégations “non fondées” soutenues par le journaliste gabonais et activiste Jonas Moulenda font surface. Dans un entretien avec l’animateur gabonais Régis Massimba, J.O a exprimé son mal-être face à ces accusations, qualifiant la situation de “harcèlement” incessant. Ce sujet a été relancé suite à un post du rappeur gabonais Lendja Fox, amplifiant les rumeurs.
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Un appel à la vérité
« Cette histoire a été montée de toutes pièces », a affirmé J.O, soulignant que les discussions devraient plutôt se concentrer sur ses performances récentes en France et sa nomination aux African Talent Awards dans la catégorie “Best Francophone Rapper 2024”. Il insiste sur l’importance de valoriser son art plutôt que de se focaliser sur des rumeurs nuisibles.
Le cas de J.O met en exergue les défis auxquels les artistes sont confrontés, souvent victimes de rumeurs malveillantes. En poursuivant sa carrière, J.O appelle à une attention constructive, afin de célébrer le talent et de lutter contre la désinformation. Dans un secteur où le succès peut être synonyme de vulnérabilité, il se bat pour préserver son intégrité et faire entendre sa voix.

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Le 7 juin, Libreville se met au rythme de la braderie chic signée Christine Niang, au Bord de Mer

Le samedi 7 juin 2025, Libreville vivra au rythme d’un événement commercial et convivial inédit. Organisée par la jeune entrepreneure Christine Niang via sa structure Belle&Chic By Lulu, la braderie vide-dressing installée en face du lycée Léon Mba entend créer un espace dynamique pour les petites entreprises locales.
Une vitrine pour la créativité gabonaise

De 9h à 19h, le Bord de Mer (en face du lycée Léon Mba) accueillera un marché éphémère à ciel ouvert, mêlant bonnes affaires, animations et esprit entrepreneurial. Sur les stands : vêtements, accessoires, produits made in Gabon, mais aussi restauration variée et espaces ludiques pour enfants avec trampoline et château gonflable. Une atmosphère détendue, pensée pour attirer familles, amateurs de mode et curieux.
Tarifs accessibles, ambiance familiale
L’événement est ouvert aux exposants avec des tarifs pensés pour encourager la participation :
▪︎1 table de 2,5 m + 2 chaises : 25.000 FCFA la journée
▪︎Stand restauration : 30.000 FCFA
Pour réserver un stand restauration, deux numéros sont disponibles : 077 64 64 09 / 060 30 02 23.
Christine Niang, le parcours d’une battante
Derrière cette initiative, une figure montante de l’entrepreneuriat féminin au Gabon. Christine Niang a commencé son aventure avec un institut de beauté, avant de bifurquer vers la vente en ligne de vêtements et d’accessoires, sous la marque Belle&Chic By Lulu. Forte de cette expérience, elle souhaite aujourd’hui offrir à d’autres jeunes entrepreneurs l’opportunité de gagner en visibilité et de se confronter au terrain.
« Je veux que cette braderie devienne un rendez-vous régulier qui permette aux jeunes entrepreneurs de se faire connaître et de développer leur activité. Tout dépendra des résultats de cette édition, mais je crois au potentiel du projet », explique Christine Niang.
Un élan porteur à soutenir
Au moment où de nombreux jeunes Gabonais émergent dans l’entrepreneuriat pour faire face au chômage, l’initiative de Christine Niang pourrait bénéficier d’un soutien accru, que ce soit sous forme de sponsoring, d’accompagnement institutionnel ou d’appui privé. Une opportunité pour dynamiser davantage l’économie locale et encourager la créativité entrepreneuriale.
Un retour attendu après Nzeng-Ayong
Ce sera la deuxième braderie organisée par Christine Niang, après une édition en 2022 au rond-point de Nzeng-Ayong. Aujourd’hui, elle monte en puissance, choisissant un emplacement stratégique et misant sur une organisation plus étoffée.
Le 7 juin, un rendez-vous à ne pas manquer
En rassemblant des créateurs locaux, des commerçants en quête de nouveaux marchés, des familles à la recherche d’un moment de détente, et des curieux friands de bons plans, cette braderie se positionne comme un événement économique, social et culturel. Elle incarne la vitalité d’une jeunesse gabonaise prête à créer ses propres opportunités.
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Cameroun : Le père de Lydol présumé auteur du meurtre d’un enfant de 6 ans – Entre douleur et indignation, l’artiste suspend sa carrière

Un drame secoue la capitale camerounaise depuis quelques jours : le père de la slameuse Lydol est présumé auteur du meurtre d’un enfant de six ans, à Ngoa-Ekélé, un quartier de Yaoundé. Selon plusieurs médias locaux, les premiers éléments de l’enquête confirment la réalité du crime, et le suspect a été placé en garde à vue.
Face à la gravité des faits, l’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui promet de faire toute la lumière sur ce drame.
Restée silencieuse depuis le début de l’affaire, Lydol a réagi le 12 mai, dans une vidéo émotive publiée sur ses réseaux sociaux. En larmes, elle a exprimé sa « douleur indescriptible » face à l’implication de son père, affirmant n’avoir « aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang ».
L’artiste a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille de la victime, se disant bouleversée « en tant qu’être humain, femme et artiste ». Elle a également annoncé la suspension de toutes ses prestations à venir, précisant vouloir faire preuve de respect et de décence dans ces moments douloureux.
« Mon cœur est en deuil. Je choisis le silence respectueux », a-t-elle conclu.
Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique reste profondément choquée par cette affaire mêlant crime, famille et notoriété.
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Démission des cadres du Woleu-Ntem : le PDG verrouille la sortie et brandit son règlement

La scène politique gabonaise a été secouée ce 9 mai par la déclaration de démission collective de plusieurs cadres influents du Parti démocratique gabonais (PDG), tous issus du Woleu-Ntem. Réunis à la Chambre de commerce de Libreville, ces ex-barons du parti, dont le Dr Guy Patrick Obiang, Pr Daniel Ona Ondo ou encore René Nzemezo’o Obiang, ont annoncé se mettre « à la disposition du Chef de l’État », Brice Clotaire Oligui Nguema. Une sortie fracassante que le Secrétariat Exécutif du PDG a rapidement déclarée irrecevable.
Dans un point de presse tenu le 10 mai, la porte-parole du parti, Darlène Boukandou Nzamba, a invoqué les articles 53 et 54 du manuel disciplinaire du PDG : toute démission doit être individuelle et soumise avec accusé de réception au Secrétaire fédéral. Un rappel strict du règlement intérieur qui tranche avec la gravité politique de l’acte.
Mais au-delà du juridique, c’est le timing de ces départs qui interroge. Pourquoi ces figures, qui ont incarné le pouvoir PDG pendant des décennies, choisissent-elles de rompre maintenant, plusieurs mois après la chute du régime et à quelques encablures des élections législatives et locales ? S’agit-il d’un réveil tardif ou d’un repositionnement stratégique ?
Difficile de ne pas y voir une tentative de se refaire une place auprès du nouveau pouvoir, dans une période où les cartes sont redistribuées. Les mots sont soigneusement choisis, mais l’intention paraît claire : l’ancien costume PDG pèse désormais plus qu’il ne protège. La promesse implicite d’un avenir politique sous Oligui Nguema aiguise visiblement les ambitions.
Reste que cette vague de démissions traduit aussi l’état de délabrement interne du PDG, incapable de retenir ses cadres ni de proposer une ligne cohérente. Le parti paie aujourd’hui le prix d’années de gestion autoritaire, sans renouvellement, ni vision claire.
Les électeurs, eux, observent : entre recyclage politique et quête sincère de rupture, la différence est mince mais décisive.
La rédaction/Louise