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Sinto Pap : << Le public peut s'attendre en 2021 à ce que je finisse la trilogie de ''À l'instinct'' >>

Donald

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Membre actif du groupe Ghetto Brut Collabo ( G.B.C ) qui a fait vibrer la scène bordolaise dans les années 2000, le Franco-Gabonais Sinto Pap décide de se lancer dans une carrière solo suite à la séparation du groupe en 2013. Depuis, il écrit sa propre histoire en espérant imposer sa signature vocale dans le paysage musical francophone. Entretien.

Sinto Pap

Akr (Akumradio) :

Bjr Sinto Pap, vous êtes un artiste solo depuis maintenant cinq ans. Avant d’entamer cet épisode de votre carrière vous étiez membre du groupe Ghetto Brut Collabo (G.B.C) durant cinq ou six ans. Est-ce que vous pouvez retracer le parcours de ce groupe en quelques mots ?

Sinto Pap :

Bonjour et merci pour l’invitation. Effectivement, je suis artiste solo depuis cinq ans, le groupe G.B.C dont j’étais le leader vocal s’est séparé en 2013. Après cet événement, j’ai pris à peu près un an et demi pour réfléchir et affiner ma direction artistique solo qui vous vous imaginez bien a été un chamboulement pour moi. Beaucoup ne le savent peut-être pas mais G.B.C est un groupe mythique de la scène bordolaise avec à son actif un album “Fast food,music” qui a eu un gros succès d’estime dans la région à travers ses ventes ( 3000CD vendus la première semaine ), ses prestations mémorables et son hit “Gravé en nous” qui occupait les premières places en hit-parade radio.

Akr :

Qu’est-ce qui explique la séparation du groupe alors que sembliez être sur le chemin du succès ?

Sinto Pap :

Nous n’arrivions plus à regarder vers la même direction. La séparation était donc inéluctable. Dommage qu’on en soit arrivé là, alors que nous étions déjà signé chez Nouvelle Donne Music.

Akr :

Que répondez-vous a ceux disent que vos appétits personnels ont ruiné le groupe ?

Sinto Pap :

Je pense que personne ne peut me reprocher cela, car il est naturel que chacun s’exprimer seul. Et puis, il faut dire que le public m’a toujours réclamé en solo, parce qu’il estimait que j’avais le talent nécessaire pour me lancer tout seul.

Akr :

Après l’épisode Ghetto brut collabo, vous signez chez Warner Music en 2016 avec l’aide et le soutien de Passi : Comment la rencontre s’est faite entre Passi et vous pour en aboutir à une signature chez Warner Music ?

Sinto Pap :

Effectivement, je signe chez Warner Music en 2016 via Passi. C’est par le canal d’une relation que nous partageons qu’il m’a découvert artistiquement parlant. En écoutant quelques unes de mes chansons, il a tout suite accroché. Puis, il s’en est suivi une signature chez Warner Music quatre jours après notre rencontre. Comme j’aime à le dire, c’était un coup de foudre musical.

Akr :

Le mariage entre l’artiste et le major n’a pas fait long feu, puisqu’on vous retrouve en indépendant un an plus tard à la sortie de l’EP intitulé ”A l’Instinct”. Pourquoi quitter un major pour se risquer en indépendant quand on sait qu’on fera face à de grandes difficultés ?

Sinto Pap :

Le mariage entre Sinto Pap et Warner Music a fait son temps et nous nous sommes séparés cordialement et d’un commun accord. Nous avions co-produit ensemble deux gros singles qui ont eu de bons résultats, quelques bonnes entrées en télé et en radio. Et nous n’avions pas décidé Warner et nous d’aller jusqu’à la production d’un album. Après mon départ de chez Warner, j’ai créé mon label “Djoozy Music” avec mon manager et un ami parce qu’ils étaient de m’accompagner dans cette aventure.

Akr :

Partant de cette aventure furtive en major, que pouvez-vous conseiller aux jeunes artistes gabonais et africains qui en rêvent ?

Sinto Pap :

Comme je vous le disais avant cette question, ça n’a pas été une aventure furtive, ça été une expérience enrichissante qui a duré le temps qu’elle devrait durer.

Akr : Revenons sur votre tout premier EP, “À l’instinct chapitre 1”. Comment a-t-il été accueilli par le public Français et Africain ?

Sinto Pap :

“À l’instant chapitre 1”, est très important dans ma carrière. Il a été très bien accueilli et ma ouvert beaucoup de portes, car après sa sortie beaucoup d’artistes ainsi que les médias ont cerné et adhéré à ma direction artistique partant de mon nouveau flow. À la suite de ces appréciations et félicitations j’ai pu écrire et travailler avec beaucoup d’artistes. Des projets de bonnes factures tels que “Mon Djooz” et “Tout plaire” ont vu le jour avec le succès non négligeable.

Akr :

Dans ce projet, on découvre un Sinto Pap chanteur : À quel moment avez-vous décidé de laisser le rap pour le chant ?

Sinto Pap :

C’est en faisant des refrains chantés au sein du C.B.C que la chanson a progressivement pris le pas sur le rap. Aussi, en tenant compte des remarques du public, qui disait être beaucoup plus touché par mes textes lorsque je chantais. C’est donc ainsi que le rappeur a fini par se transformer en chanteur.

Akr :

Ce choix de chanter vient du fond du cœur ou il est a été influencé par la tendance de l’heure ?

Sinto Pap :

Ce choix de chanter n’est pas influencé par la tendance actuelle. Je dirais plutôt qu’il est influencé par ma mère et d’autres membres de ma famille qui pour la plupart étaient dans des chorales.

Akr :

Votre carrière solo est sur une phase ascendante. Vous collaborez avec des grands talents français comme Barack Adama de Sexion d’Assaut, Krys et H Magnum pour ne citer que ceux-là. S’il fallait parler de vous dans un an, qu’est-ce que nous pourrions dire ?

Sinto Pap :

Vous direz que l’artiste est en mouvement, parce que mon actualité sera danse. Je vous annonce par exemple la sortie imminente de mon EP, “À l’instinct chapitre 2”. Un produit qui fera mouche en raison de sa bonne qualité et ses belles collaborations. Parlant justement des collaborations, j’annonce au public la participation de Bigga Figga dans mon EP. Le nom de cet artiste ne vous dit peut-être rien, mais sachez que ce dernier est un rappeur américain de la West Coast qui a des collaborations avec Snoop Doog, 50 Cent et d’autres grands noms aux États-Unis. En dehors de mes projets personnels, je travail sur ceux de quelques artistes français comme Poison, dont j’ai produit un titre de son prochain album qu’il partage avec Mac Tyer.

Akr :

En terme de collaboration, en dehors des artistes français vous avez travaillé avec une valeur sûre du rn&b américain, en la personne de Jason Derulo. Comment cet artiste a fait pour vous connaître ?

Sinto Pap :

Jason Derulo ne me connaît pas personnellement. Notre collaboration part du fait que ma mélodie a été retenue par DJ Scorp et Sony pour un titre qui rassemble la chanteuse Nigériane Chidinma et Jason Derulo. Cette collaboration sortira sous peu et je l’attends avec impatience.

Akr :

Ces différentes expériences renforcent cette idée de faire carrière solo. À quoi le public doit s’attendre dans un futur proche ?

Sinto Pap :

Toutes ces expériences me forgent et me donnent l’envie d’aller plus loin et d’accomplir de grandes choses dans la musique. Dans un proche avenir, le public peut s’attendre à ce que je finisse la trilogie de “À l’instinct”, le chapitre 2 sort ce 08 décembre et le 3 courant 2021. À la fin de la trilogie, mon équipe et moi allons nous focaliser sur la sortie de mon premier album solo.

Propos recueillis par Mihi…

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Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : De Miss Gabon à femme d’affaires engagée en politique

Donald

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Dans une interview exclusive, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, ancienne Miss Gabon, entrepreneure et activiste pour l’autonomisation des femmes, nous parle de son parcours exceptionnel et de son engagement en politique.

Akûm Radio (AKR) : Bonjour Chérie Yoni, merci de nous accorder cette interview. Vous avez eu un parcours impressionnant, de Miss Gabon à femme d’affaires prospère, et maintenant, vous vous lancez en politique. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Bonjour et merci de m’avoir invitée. Mon parcours a été marqué par diverses expériences enrichissantes. En tant que Miss Gabon 2002, ma mission était de représenter le Gabon dans les événements culturels nationaux et internationaux, ce qui m’a ouvert les portes du monde et m’a permis de découvrir de nombreux sites touristiques.

AKR : Après votre mandat de Miss Gabon, vous avez poursuivi vos études en France. Qu’avez-vous étudié et comment cela a-t-il influencé votre parcours professionnel ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Après mon mandat, j’ai entrepris des études en sciences économiques et gestion, spécialisées en finance, ce qui m’a permis de travailler dans le secteur bancaire. J’ai gravi les échelons et occupé différents postes de responsabilité, mais malheureusement, la banque où je travaillais a fait faillite en 2019.

AKR : C’est une expérience difficile, mais vous avez ensuite pris le chemin de l’entrepreneuriat. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre entreprise et votre engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Effectivement, après la faillite de la banque, j’ai décidé de me lancer pleinement dans l’entrepreneuriat. J’ai toujours été commerçante dans l’âme, et avec l’avènement d’Internet, j’ai saisi l’opportunité de devenir e-commerçante. Cela m’a permis de subvenir à mes besoins tout en soutenant d’autres femmes à devenir financièrement indépendantes.

AKR : C’est admirable. Et maintenant, vous vous lancez en politique, au compte du Mouvement Alternatif Pour le Développement (MAPD) pour les législatives à venir, dans la premier arrondissement de Libreville. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En effet, je suis convaincue que la politique est un moyen puissant de créer un changement positif dans notre société. Je souhaite mettre mes compétences et mon engagement au service de mon pays. Le Gabon a besoin de nouvelles intelligences dans la sphère décisionnelle pour répondre aux aspirations de la population.

AKR : Quelles sont vos priorités politiques si vous êtes élue ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Ma priorité est de lutter contre la vie chère qui impacte durement le pouvoir d’achat des Gabonais. Je souhaite également promouvoir le développement économique inclusif, en particulier en encourageant l’autonomisation économique des femmes. Enfin, je compte m’investir dans l’amélioration des infrastructures, de l’éducation et de la santé dans notre pays.

AKR : Et comment pensez-vous contribuer à l’embellissement de Libreville en participant aux élections locales ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En participant aux élections locales, je souhaite contribuer à la transformation et à l’embellissement de la ville. Une ville bien aménagée contribue au bien-être de ses habitants et favorise l’attractivité touristique et économique.

AKR : Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Mon espoir est de voir une jeunesse gabonaise engagée et active dans la vie politique de notre pays. Je crois en un Gabon prospère, égalitaire et démocratique, où chaque voix compte pour un avenir meilleur.

AKR : Merci encore de nous avoir accordé votre temps, et nous vous souhaitons bonne chance dans vos projets futurs.

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Merci à vous. Je compte sur le soutien de mes compatriotes pour réaliser ensemble une véritable transformation politique et économique au Gabon.

À bientôt 43 ans, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, une femme de détermination et d’engagement, semble prête à faire une différence dans la politique gabonaise. Son parcours remarquable, de Miss Gabon à entrepreneure, lui donne une perspective unique sur les défis auxquels le pays est confronté. Son désir d’autonomiser les femmes et de participer activement au renouveau politique fait d’elle une candidate à suivre de près lors des élections à venir.

Propos recueillis par Mihi…

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Ouverture du festival international Nuits du Slam | les impressions de Nanda à l’issue de sa prestation.

Donald

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La soirée du mercredi 24 mai 2023, le festival international Nuits du Slam a levé ses rideaux. Organisée au Sénégal, précisément à Guédiawaye ( une ville côtière située au nord ), du 24 au 28 mai, le plateau d’art oratoire, qui est à sa sixième édition, reçoit des artistes francophones, comme à l’accoutumée. Ayant le français comme langue nationale, le Gabon a été invité via la participation de sa célèbre poétesse, Nanda. Au même titre que ses collègues, la Gabonaise a participé à l’ouverture du festival. À la conclusion de sa prestation, qui a clôturé la première date, Nanda a bien voulu répondre à nos questions. Morceaux choisis.

Akûm Radio ( AKR ) : As-tu eu un bon retour du public durant ta prestation ?

Nanda : Oui, j’ai eu un retour très positif du public. À la fin c’est mon refrain et mes mots que les gens scandaient.

AKR : Pourquoi es-tu montée sur scène avec le drapeau du Gabon ?

Nanda : C’était la première soirée. Nous avons eu pour consigne de venir en tenue traditionnelle et de représenter nos pays. Quand on dit Gabon, le drapeau est un symbole essentiel pour le présenter. C’était ma façon pour moi aussi de sentir mon pays, d’imaginer qu’il est là avec moi et de toujours me souvenir que je le représente. C’est enfin, ma preuve de patriotisme et d’Amour à ma terre.

AKR : Es-tu parvenue à te connecter avec d’autres invités du festival ?

Nanda : Chez les slameurs la connexion aux autres est si facile et rapide. Nous sommes une famille. Je suis très attachée à Mariusca du Congo Brazzaville par exemple, c’est ma soeur de coeur, des folies, des rêves et des mots. Je pense aussi à Miss Slam de Guinée, Caméléon de Mauritanie, Coeurtis de la Côte d’Ivoire. Et tous les autres.

AKR : Que réserves-tu au public pour la suite du festival ?

Nanda : Nous avons encore deux ( 02 ) scènes. Un spectacle 100%feminin. Je réserve des mots colorés, des mots d’Amour. Des mots qui touchent, piquent, caressent, mordent aussi. Des mots d’éveil.

Propos recueillis par Mihi…

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Espoir la Tigresse sur sa nomination aux Afrima AWARDS : “Je n’y croyais pas”.

Donald

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Espoir la Tigresse est nominée aux Afrima AWARDS 2022. La nouvelle est connue depuis quelques jours. Au coeur de l’actualité musicale gabonaise de ces derniers, via cette nomination, l’artiste qui revendique si bien son indépendance “n’y croyais pas”. En échangeant avec notre rédaction, l’auteure interprète de “Abiane” livre ses premières impressions.

AkumRadio (AKR): Quelles sont vos premières impressions après votre nomination aux Afrima AWARDS ?

Espoir la Tigresse (E.T) : Je n’y croyais pas au tout début. Après l’annonce de cette nouvelle par un proche, puis par la presse, j’ai fini par m’y résoudre.

AKR : Par qui la nouvelle est arrivée ?

E.T : Par mon manager au courant de la semaine. Quand il me l’a annoncé nuitamment, je lui ai dit de me laisser tranquille (rire). Comme je l’ai tantôt dit, je n’y croyais pas.

AKR : Pour beaucoup de personnes qui vous suivent, cette nomination est déjà une recommence. Êtes-vous du même avis ?

E.T : Tout à fait. Quand on est une artiste qui se bat toute seule comme moi on ne peut que le penser et aussi le dire.

AKR : Quelles sont vos ambitions réelles pour les Afrima AWARDS ?

E.T : Je crois en mon talent et au soutien de mes félins (fans). La compétition s’annonce difficile au vu des artistes qui sont en lice dans ma catégorie. Pour moi, l’essentiel est de représenter mon pays (Gabon) et faire des rencontres qui vont m’aider à aller de l’avant.

AKR : Parlant justement de vos concurrents, il y a Emma’a, une autre chanteuse Gabonaise. Un mot sur sa nomination ?

E.T : Emma’a est très talentueuse. Au vu de son succès, sa nomination est plus que méritée. Sur le coup, Emma’a n’est pas ma concurrente. Je dirai plutôt qu’elle est une autre panthère qui va porter le drapeau lors des AFRIMA AWARDS.

AkR : À quoi devons-nous maintenant nous attendre pour la suite de votre carrière ?

E.T : Après les AFRIMA, Espoir la Tigresse va poursuivre sa carrière d’artiste. Attendez-vous à me voir désormais sur la scène internationale.

Propos recueillis par Mihi…

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