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Prince BOUSSOMBO : ” J’ai commencé très jeune… ”

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Né un 26 juin de l’an 1994, Prince BOUSSOMBO, n’a pas attendu de passer l’âge adulte pour tracer le chemin de sa destiné. Alors qu’il n’a que 10 ans, en 2004, l’adolescent qu’il était est follement tomber amoureux de la musique d’une des figures emblématiques de la scène urbaine gabonaise, Ba’ponga. Se définissant comme un fonceur, il avait entrepris toutes les démarches possibles avec l’assistance d’une proche pour rencontrer son idole. Entreprenant et très informé sur la carrière de Ba’ponga, Prince BOUSSOMBO finira par intégrer l’environnement du ” fauve ” de RAABOON et de ” l’ANIMAL ” de EBEN ENTERTAINMENT. Avec le temps, Prince va faire ses classes au sein du fan club de son idole d’hier et d’aujourd’hui. Pres de vingt ( 20 ) ans après leur première rencontre, Prince BOUSSOMBO se trouve manager général du label de Ba’ponga, NEGRATTITUDE, et cumulativement responsable de sa propre structure de production et de management, FUTURE8888. invité par notre rédaction à répondre aux questions inhérentes à sa carrière de manager, Prince BOUSSOMBO s’est ouvert comme un livre.

AKûm Radio ( AKR ) : Ta progression et ta constance dans le milieu du management est liée à ta rencontre avec Ba’ponga. Peux-tu revenir pour l’histoire en quelques mots sur cette rencontre ?

” Les Choses De Francky ” de Ba’ponga, un titre qui a développé le fanatisme de Prince Boussombo à l’époque pour Ba’ponga

Prince BOUSSOMBO ( P B ) : Ma rencontre avec Ba’ponga s’est faites alors que j’avais 10-11 ans. À l’époque, Ba’ponga que j’appelle affectueusement ” le boss” était tout au sommet : prix du meilleur rappeur gabonais ( 2003 ), leader incontesté de EBEN ENTERTAINMENT et artiste solo en plein développement. Vous comprenez qu’avec tout ça il n’était pas du tout facile de croiser l’homme dans les rues de Libreville. Pour accéder à lui, j’ai cherché par tout les moyens possibles à intégrer son fan club. Une fois à l’intérieur, j’ai captivé son attention par mon jeune et ma capacité à réagir sur des questions essentielles au plan de carrière défini par Ba’ponga.

AKR : Comment ton intégration s’est faites au fan club ?

P B : Elle a évolué tout doucement. Au tout début, mon âge était une limite au sein du fan club. Après plusieurs rencontres, j’ai été accepté par les autres. Étant le plus jeune, ma tâche de travail se limitait beaucoup plus au collage mural des affiches. Sérieux dans cet exercice, j’ai fini par intégrer le noyau dur du label et grimper en responsabilité avec le départ de certains membres.

AKR : Ta progression et ta constance dans le milieu du management est liée à ta rencontre avec Ba’ponga. Peux-tu revenir pour l’histoire en quelques mots sur cette rencontre ?

P B : Ma rencontre avec Ba’ponga s’est faites alors que j’avais 10-11 ans. À l’époque, Ba’ponga que j’appelle affectueusement ” le boss” était tout au sommet : prix du meilleur rappeur gabonais ( 2003 ), leader incontesté de EBEN ENTERTAINMENT et artiste solo en plein développement. Vous comprenez qu’avec tout ça il n’était pas du tout facile de croiser l’homme dans les rues de Libreville. Pour accéder à lui, j’ai cherché par tout les moyens possibles à intégrer son fan club. Une fois à l’intérieur, j’ai captivé son attention par mon jeune et ma capacité à réagir sur des questions essentielles au plan de carrière défini par Ba’ponga.

AKR : Comment ton intégration s’est faites au fan club ?

P B : Elle a évolué tout doucement. Au tout début, mon âge était une limite au sein du fan club. Après plusieurs rencontres, j’ai été accepté par les autres. Étant le plus jeune, ma tâche de travail se limitait beaucoup plus au collage mural des affiches. Sérieux dans cet exercice, j’ai fini par intégrer le noyau dur du label et grimper en responsabilité avec le départ de certains membres.

AKR : Parlant de responsabilité, à quel moment Ba’ponga décide de te donner la gestion de son fan club ?

P B : Je disais tantôt que le départ de certains membres du fan club m’ont fait grimper en responsabilité. Alors, devant les tâches qui m’étaient assignées j’ai toujours su faire preuve ” d’efficacité “, comme certains aimaient à le dire à l’époque. Au regard de mon sérieux et de ma capacité à bien gérer certaines choses, j’ai naturellement gravi les échelons.

AKR : C’est partant de cette évolution que vous êtes aujourd’hui manager de Ba’ponga et principal responsable de son label, NEGRATTITUDE ?

Logo NEGRATTITUDE

P B : Oui, j’ai progressé tout doucement et je suis aujourd’hui manager de Ba’ponga et principal responsable de son label. Vous savez, ces responsabilités sont tout simplement le résultat d’un travail de longue haleine.

AKR : Parlons du futur et de ” Future8888 ” ?

Logo Future8888

P B : sympa le jeu de mots. Bâh, mon avenir s’inscrit dans l’indépendance. Comme le souvez, parallèlement à mes activités de management avec NEGRATTITUDE et Ba’ponga, je développe mon label ” Future 8888 “. Label dans lequel pas mal d’artistes sont signés : BIG BOSS J.O.J.O, Vlay’s et des talents que le public découvrira sous peu.

AKR : Comment parvenez-vous à gérer des artistes qui ne vivent pas sur le sol Gabonais ?

Vlay’s : artiste signée en production et en management

P B : Pas facile. Mais la connaissance de nouveaux outils de communication tout est possible. Le fait pour eux d’être hors de frontières gabonaises peut aider à conquérir un nouveau marché.

AKR : Quel est ce marché ?

BIG BOSS J.O.J.O : artiste signé en management

P B : Le marché français. Mes deux artistes sont basés en France depuis quelques temps.

AKR : Pas facile comme objectif. Qu’elle est la stratégie mise en place pour percer le marché ?

P B : Révéler ma stratégie c’est mettre un plat croustillant sur la table de la concurrence ( rire ). Plus sérieusement, nous travaillons et d’ici peu cela se fera ressentir.

AKR : Pour finir, un mot à l’endroit des jeunes qui souhaitent embrasser la carrière de manager ?

Prince Boussombo

P B : Comme il s’agit des jeunes, je vais essayer de toucher la sensibilité de ces derniers par un message qu’aime véhiculer un talent de NEGRATTITUDE, MC Bright : << Si tu dors c’est ta vie qui dort >>. En gros, qu’ils assument leurs ambitions par le travail.

Mihi…

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Jean Ondeno Rebieno : Entre Mélodies et Spiritualité

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Dans le monde vibrant de la musique gabonaise, une figure se démarque par son talent exceptionnel et sa connexion profonde avec la spiritualité : Jean Ondeno Rebieno. Né le 10 septembre 1953 à Libreville, ce grand maître de la scène musicale gabonaise a accordé une interview exclusive à AKÛM RADIO (AKR), révélant les facettes captivantes de sa vie et de sa carrière.

Héritage Musical Richement Nourri

Jean Ondeno Rebieno, élevé au sein d’une famille de musiciens, nous plonge dans ses premiers émois musicaux. Découvrant la musique traditionnelle gabonaise, la rumba congolaise, et la diversité musicale capverdienne grâce à son père, musicien polyvalent, il esquisse les racines profondes de son parcours artistique.

AKR : Comment vos débuts dans la musique ont-ils influencé votre parcours artistique ?

Jean Ondeno Rebieno (JOR) : Ma famille a été le creuset de mon initiation musicale. Élevé dans un environnement où résonnaient les mélodies de la musique traditionnelle gabonaise, de la rumba congolaise, et de la diversité musicale capverdienne, j’ai été profondément imprégné de ces influences variées.

Découvertes et Victoires : Triomphe de “DÉCOUVERTES 81”

Les années 1970 marquent le début de la carrière artistique de Jean Ondeno Rebieno, mais c’est en 1981 que son étoile brille intensément. Sa participation au concours “DÉCOUVERTES 81” de RFI le propulse sur la scène internationale, remportant le Grand Prix avec le titre “MBAMBI” et les prestigieux “MARACAS D’OR 81”.

AKR : Moments marquants liés à votre victoire au concours “DÉCOUVERTES 81” et aux Maracas d’Or ?

JOR : Ces succès ont été des tournants dans ma carrière, ouvrant des portes internationales. La victoire m’a permis de m’inscrire à une école de musique à Paris, soutenu par une bourse du Ministère Français de la Coopération.

Dualité entre Musique et Médecine Traditionnelle

En 1985, la vie de Jean Ondeno Rebieno prend un tournant inattendu. Confronté à des problèmes de santé persistants, il se tourne vers la médecine traditionnelle, notamment le BWITI. Bien que cette période ait temporairement suspendu sa carrière musicale, elle a enrichi son parcours d’une dimension spirituelle profonde.

AKR : Qu’est-ce qui a motivé votre transition vers la médecine traditionnelle en 1985 ?

JOR : Des persécutions mystiques m’ont conduit vers le BWITI en 1978-1979, ajoutant une dimension spirituelle à ma vie. Bien que cela ait temporairement freiné ma carrière artistique, cette expérience a enrichi ma créativité.

AKR : Comment le BWÉTÉ a-t-il impacté votre vie personnelle et artistique ?

JOR : Le BWÉTÉ a renforcé ma connexion spirituelle, apportant une profondeur unique à ma musique.

AKR : Comment équilibrez-vous carrière artistique et rôle de Maître Spirituel ?

JOR : L’équilibre demande une gestion minutieuse du temps. Mon engagement spirituel enrichit ma créativité artistique.

Retour Triomphant avec “MBÉLA” et “PARADOXE”

En 1993, Jean Ondeno Rebieno fait un retour triomphant avec l’album “MBÉLA”, marquant ainsi une nouvelle phase dans sa carrière musicale.

AKR : Comment avez-vous vécu le retour à la musique en 1993 avec “MBÉLA” ?

JOR : “MBÉLA” symbolise un retour triomphant après une décennie d’absence due à des problèmes de santé, marquant une renaissance artistique.

AKR : Pouvez-vous partager des détails sur vos autres réalisations musicales après cette reprise ?

JOR : Après “MBÉLA”, j’ai sorti l’album “PARADOXE” en 1995. En 2008, des événements personnels m’ont éloigné temporairement de la scène musicale, mais ma passion persiste.

Annonce du Spectacle et Projet à Venir

AKR : Détails sur le concert du 24 novembre 2023 ?

JOR : Ce concert est un retour dans mes racines, au cœur de mon village. Attendez-vous à être immergé dans les sonorités qui ont marqué des générations. Et oui, des surprises spéciales sont préparées pour rendre cette soirée inoubliable.

AKR : À quoi pouvez-vous vous attendre lors de ce concert, et y a-t-il des éléments spéciaux préparés ?

JOR : Pour l’avant-goût, imaginez une fusion de mélodies emblématiques et de nouvelles créations. Nous avons préparé des éléments spéciaux pour surprendre et émerveiller le public.

AKR : Pouvez-vous nous donner un avant-goût de votre prochain projet musical ?

JOR : Ondeno est un volcan musical en sommeil qui continue de créer en profondeur. Des mélodies à écouter et à partager ne manqueront pas.

Cette conversation avec Jean Ondeno Rebieno nous a plongés dans un voyage musical et spirituel captivant. Son engagement envers la préservation du patrimoine culturel gabonais et son retour sur scène sont des témoignages de sa passion inébranlable. Alors que le concert du 24 novembre promet une célébration immersive, l’avenir musical de Jean Ondeno Rebieno semble être une promesse continue d’innovation et de découverte. En tant que grand maître de la scène gabonaise, il continue d’inspirer, de transcender et de laisser une empreinte indélébile dans le paysage artistique et spirituel.

Propos recueillis par Mihi…

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Marie-Grace : Entre danse, entrepreneuriat et promotion de la Culture Gabonaise

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Dans l’univers passionnant de la danse, de l’entrepreneuriat et de la préservation culturelle, certaines personnes se démarquent par leur dévouement, leur créativité et leur amour pour leur héritage culturel. Aujourd’hui, nous avons le privilège de vous présenter Marie-Grace, une jeune femme de 23 ans dont le parcours est une véritable source d’inspiration. Elle est maquilleuse professionnelle, danseuse, chorégraphe, et poursuit également des études en management et transformation digitale. Mais ce qui fait briller Marie-Grace, c’est sa passion ardente pour la danse traditionnelle gabonaise et son engagement à la faire rayonner à travers le monde.

AkumRadio (AKR) : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous-même et sur votre parcours dans la danse traditionnelle gabonaise ?

Marie-Grace (MG) : Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Je suis Marie-Grace, j’ai 23 ans. Je suis une maquilleuse professionnelle, danseuse, chorégraphe, et étudiante en licence 3 de management et transformation digitale. Les danses traditionnelles gabonaises et moi avions une connexion depuis mon enfance. Venant d’une famille très encrée dans la tradition, j’ai toujours été entourée des danses, chants et tout autre élément culturel dans ma famille.

AKR : Qu’est-ce qui vous a poussé à créer le groupe de danse “MEGANG ME FANG” et quelles sont les valeurs qu’il représente ?

MG : L’idée de créer un groupe de danse est venue sous l’euphorie d’avoir toujours été une grande fan de chorégraphie de troupe et de grand spectacle. Et les valeurs qui y sont incluses sont la diversité culturelle, la valorisation de nos rites et traditions, mais également l’innovation afin de coordonner Tradition et modernité.

AKR : Comment avez-vous réussi à concilier votre passion pour la danse avec vos études et votre entreprise “Beauty by MG” ?

MG : Pour assembler toutes mes activités, j’ai dû inclure mes parents dans certains rôles, notamment ma mère et mon père en tant que manager du groupe, mais j’ai également dû créer des plannings pour chaque activité.

AKR : Comment utilisez-vous les réseaux-sociaux pour promouvoir la culture gabonaise, et quelles sont vos danses préférées à partager ?

MG : Pour promouvoir la culture gabonaise via les réseaux sociaux, je me suis mise à créer du contenu visuel, notamment des vidéos de danse de toutes ethnies confondues, mais aussi des live pour partager mes connaissances sur les valeurs culturelles.

AKR : Pouvez-vous partager un moment particulièrement gratifiant ou un défi que vous avez dû surmonter dans votre parcours artistique ou entrepreneurial ?

MG : L’événement que je trouverai toujours aussi particulier que j’ai dû surmonter durant mon parcours artistique est le tournoi des 9 provinces car c’était la toute première fois que j’allais affronter d’autres troupes de danses sur un podium et il fallait se démarquer afin d’être sélectionné pour le Gabon 9 provinces final.

AKR : Quels sont vos projets et aspirations pour l’avenir, que ce soit dans la danse, l’entrepreneuriat ou la promotion de la culture gabonaise ?

MG : Dans un futur très proche, j’aimerais inclure la culture gabonaise dans tous mes domaines, notamment dans mon entreprise BBM qui sera l’exemple parfait d’un made in Gabon basé sur les symboles culturels gabonais. Mais encore, j’aimerais partager tout mon savoir-faire en ouvrant une école de danse traditionnelle afin de pousser d’autres adolescents à s’intéresser à la culture gabonaise. Et pour finir, je voudrais mettre à disposition des excursions touristiques avec des élèves afin de visiter des villages et d’en apprendre un peu plus sur le Gabon profond.

Propos recueillis par Mihi…

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Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : De Miss Gabon à femme d’affaires engagée en politique

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Dans une interview exclusive, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, ancienne Miss Gabon, entrepreneure et activiste pour l’autonomisation des femmes, nous parle de son parcours exceptionnel et de son engagement en politique.

Akûm Radio (AKR) : Bonjour Chérie Yoni, merci de nous accorder cette interview. Vous avez eu un parcours impressionnant, de Miss Gabon à femme d’affaires prospère, et maintenant, vous vous lancez en politique. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Bonjour et merci de m’avoir invitée. Mon parcours a été marqué par diverses expériences enrichissantes. En tant que Miss Gabon 2002, ma mission était de représenter le Gabon dans les événements culturels nationaux et internationaux, ce qui m’a ouvert les portes du monde et m’a permis de découvrir de nombreux sites touristiques.

AKR : Après votre mandat de Miss Gabon, vous avez poursuivi vos études en France. Qu’avez-vous étudié et comment cela a-t-il influencé votre parcours professionnel ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Après mon mandat, j’ai entrepris des études en sciences économiques et gestion, spécialisées en finance, ce qui m’a permis de travailler dans le secteur bancaire. J’ai gravi les échelons et occupé différents postes de responsabilité, mais malheureusement, la banque où je travaillais a fait faillite en 2019.

AKR : C’est une expérience difficile, mais vous avez ensuite pris le chemin de l’entrepreneuriat. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre entreprise et votre engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Effectivement, après la faillite de la banque, j’ai décidé de me lancer pleinement dans l’entrepreneuriat. J’ai toujours été commerçante dans l’âme, et avec l’avènement d’Internet, j’ai saisi l’opportunité de devenir e-commerçante. Cela m’a permis de subvenir à mes besoins tout en soutenant d’autres femmes à devenir financièrement indépendantes.

AKR : C’est admirable. Et maintenant, vous vous lancez en politique, au compte du Mouvement Alternatif Pour le Développement (MAPD) pour les législatives à venir, dans la premier arrondissement de Libreville. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En effet, je suis convaincue que la politique est un moyen puissant de créer un changement positif dans notre société. Je souhaite mettre mes compétences et mon engagement au service de mon pays. Le Gabon a besoin de nouvelles intelligences dans la sphère décisionnelle pour répondre aux aspirations de la population.

AKR : Quelles sont vos priorités politiques si vous êtes élue ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Ma priorité est de lutter contre la vie chère qui impacte durement le pouvoir d’achat des Gabonais. Je souhaite également promouvoir le développement économique inclusif, en particulier en encourageant l’autonomisation économique des femmes. Enfin, je compte m’investir dans l’amélioration des infrastructures, de l’éducation et de la santé dans notre pays.

AKR : Et comment pensez-vous contribuer à l’embellissement de Libreville en participant aux élections locales ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En participant aux élections locales, je souhaite contribuer à la transformation et à l’embellissement de la ville. Une ville bien aménagée contribue au bien-être de ses habitants et favorise l’attractivité touristique et économique.

AKR : Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Mon espoir est de voir une jeunesse gabonaise engagée et active dans la vie politique de notre pays. Je crois en un Gabon prospère, égalitaire et démocratique, où chaque voix compte pour un avenir meilleur.

AKR : Merci encore de nous avoir accordé votre temps, et nous vous souhaitons bonne chance dans vos projets futurs.

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Merci à vous. Je compte sur le soutien de mes compatriotes pour réaliser ensemble une véritable transformation politique et économique au Gabon.

À bientôt 43 ans, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, une femme de détermination et d’engagement, semble prête à faire une différence dans la politique gabonaise. Son parcours remarquable, de Miss Gabon à entrepreneure, lui donne une perspective unique sur les défis auxquels le pays est confronté. Son désir d’autonomiser les femmes et de participer activement au renouveau politique fait d’elle une candidate à suivre de près lors des élections à venir.

Propos recueillis par Mihi…

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