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Nga’Kumbe : ” Chacun sa catégorie “, pour la valorisation du rythme Ekunda

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Nga’Kumbe, l’artiste qui fait parler de lui depuis deux ans avec son style Afro qu’il nomme ” Ikoku moderne ” revient avec le titre ” chacun sa catégorie ” en format vidéo trois mois après sa sortie audio. Ce titre nous fait découvrir l’artiste sur un rythme traditionnel Gabonais autre que le Ikoku. En effet, la chanson sur laquelle le public continue d’apprécier Nga’Kumbe sonne “Ekunda”. Ce rythme traditionnel de l’Ogooué-Maritime qui égaie les soirées au village sort de son cadre en se mêlant à une ambiance moderne pensée par DJ Lewis sous l’inspiration de Nga’Kumbe.

Mbolani mes #Tourneurs(es)Voici quelques images du tournage,en attendant la sortie du clip #Chacun_Sa_catégorie ,…

Publiée par Nga'kumbe sur Mardi 7 juillet 2020
Quelques images du tournage du clip ” Chacun sa catégorie” de Nga’kumbe

Depuis quelques temps, l’artiste Nga’Kumbe est considéré comme étant le propulseur d’une musique Gabonaise qui fait un retour aux sources en se mêlant à la musique moderne. Après avoir rencontré le succès avec des titres inspirés d’un rythme traditionnel du sud du Gabon, le Ikoku, l’artiste que le grand public a découvert en 2019 avec le titre ” Façon que tu tournes ça ” , se donne le pari de promouvoir le rythme Ekunda dans sa dernière sortie musicale intitulée ” Chacun sa catégorie “.

La direction artistique du nouveau tube de l’artiste est inspirée d’une histoire. C’est lors d’un séjour à Gamba ( département de Ndougou dans l’Ogooué-Maritime ) lors d’une tournée en début d’année 2020 que Nga’Kumbe découvre le rythme Ekunda et developpe l’envie de chanter dans un rythme que les Marigovéens apprécient.

L’histoire :

<< C’est lors de mon séjour à Gamba en début 2020 dans le cadre d’un spectacle que j’ai découvert le rythme Ekunda. Si mes souvenirs sont bons, je crois que j’étais à table un midi dans un Restaurant-Bar quand j’ai vu des jeunes danser sur une de mes chansons avec des pas qui m’étaient étranger. J’ai tout de suite été séduit parce que les pas étaient en harmonie avec le son. En interrogeant les jeunes, je découvre le nom de la danse et j’ai tout de suite décidé d’apprendre à danser ce rythme traditionnel de l’Ogooué-Maritime.>>

C’est quoi le Ekunda ?

La réponse à cette question permettra à plus d’une personne d’être enseignée sur un rythme culturel du terroir qui est peu connu des Gabonais. Joint par téléphone, l’artiste Rentch Bengo qui a chanté sur ce rythme dans les albums ” Prophétie ” et ” M’oma ” nous apprend que : << Le Ekunda est une danse traditionnelle de réjouissance. Elle n’est pas une danse initiatique comme le Elombo et le Njémbé. Pour ce qui est de sa pratique, je peux vous dire qu’elle fait valoir l’agilité et se danse lors des cérémonies funéraires et pendant la leveé de terre. Les pas de danse Ekunda s’excutent lorsque les femmes et les hommes forment deux camps séparés par une torche. Après l’implantation de ce décor, chacun passe danser au centre en se faisant la passe. >>

À la visualisation du clip ” Chacun sa catégorie “, de Nga’Kumbe beaucoup auront l’impression de voir un 100% Ikoku. Mais, ce n’est pas exactement ça. Il s’agit plutôt d’une chanson qui est rythmée à 90% Ekunda, 5% Ikoku et 5 autre pourcent dans une ambiance moderne, comme nous l’a confié son interprète.

Mihi…

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Josey et Didi B : l’afro-urbain en mouvement avec “Démarrage”

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Josey, véritable icône de la musique ivoirienne et figure primée à l’échelle nationale et sous-régionale, continue de repousser les limites de sa créativité. Après la sortie de son album “Vibration Universelle” en avril 2024, la chanteuse explore sans relâche les multiples facettes de son univers musical.

Dans cette dynamique, elle a récemment dévoilé un nouveau titre issu de cet album : Démarrage, une collaboration avec Didi B, le rappeur ivoirien au sommet de sa notoriété. Ce duo offre un mélange audacieux de variété musicale et de sonorités urbaines. Le clip, aux accents résolument modernes, illustre l’alliance entre l’élégance musicale de Josey et l’énergie brute de Didi B. Tout en abordant les défis de la vie quotidienne et artistique, le morceau évoque avec subtilité les choix de vie et les sacrifices, loin des apparences de glamour.

Produit sous le label SchamaProduction, fondé par Josey et son partenaire, le footballeur et producteur Serey Dié, Démarrage connaît un début prometteur avec près de 500 000 vues sur YouTube en trois jours. Cette performance annonce de beaux succès pour le reste de l’album. À titre d’exemple, le titre On est là, en collaboration avec la chanteuse gabonaise Shan’l, cumule déjà 350 000 écoutes sur la même plateforme.

Avec Démarrage, Josey et Didi B confirment leur capacité à innover tout en consolidant leur position au sommet de la scène musicale africaine.

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“Démolution Man 2” : Keurtyce-E règle ses comptes avec Bilie-By-Nze

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La scène politique gabonaise continue de vibrer au rythme des débats enflammés, notamment depuis la transition amorcée après la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba en 2023. Alors que de nombreuses figures de l’ancien régime ont choisi de s’adapter au nouveau contexte politique, une voix discordante persiste : celle d’Alain-Claude Bilie-By-Nze. Opposant déclaré au régime de transition, il a récemment rejeté la nouvelle Constitution adoptée par référendum, un événement marqué par une participation relativement faible.

Face à ce climat tendu, Keurtyce-E, un rappeur engagé connu pour ses positions tranchées, a lancé un pavé dans la mare avec son titre percutant “Demolution Man 2”. Dans ce morceau, l’artiste s’attaque frontalement à Bilie-By-Nze, qu’il accuse d’incarner l’opportunisme politique.

“Girouette” et “perroquet” : des mots qui frappent

Keurtyce-E n’y va pas de main morte, qualifiant Bilie-By-Nze de “girouette” et de “perroquet”, en référence à son rôle de porte-parole du régime d’Ali Bongo, qu’il accuse d’avoir maintenu le pays sous une dictature prolongée. “Vous avez méprisé un pays qui vous a tout donné, nous étions vos otages”, lâche-t-il dans une punchline cinglante.

En s’attaquant également au livre de Bilie-By-Nze, Awu m’awu, qu’il qualifie ironiquement de “torchon”, le rappeur détourne son titre en affirmant : “Celui qui ment, on le surnomme Agnu m’awu.”

Un appel à tourner la page

Dans son titre, Keurtyce-E va plus loin, invitant Bilie-By-Nze à imiter Ali Bongo, qui s’est retiré de la vie politique, et à quitter définitivement la scène politique. Il souligne que “le retard du pays est dû à son incapacité”, tout en formulant un souhait glaçant : “Je vous souhaite la prison.”

Une critique politique tranchante

Alors que Brice-Clotaire Oligui Nguema, président de transition, peine à répondre aux critiques de Bilie-By-Nze, cette sortie musicale s’inscrit dans une tradition gabonaise où la musique est un puissant outil de contestation. Keurtyce-E donne ainsi une voix aux frustrations de nombreux Gabonais face à une élite politique accusée d’avoir trahi les aspirations du peuple.

Ce clash musical, au-delà de ses aspects artistiques, reflète l’intensité des débats qui traversent le pays en cette période charnière. Reste à savoir si ces critiques auront un écho dans l’arène politique ou si elles resteront de simples notes dans l’histoire tumultueuse du Gabon.

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Macy Ilema sensibilise contre la violence en milieu scolaire avec “L’COLE”

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L’artiste gabonaise Macy Ilema fait parler d’elle avec la sortie de son nouveau clip “L’COLE”, une œuvre musicale poignante qui traite de la violence en milieu scolaire. À travers ce morceau, elle cherche à sensibiliser les jeunes et la société sur les dangers de l’oisiveté et de l’agression dans les écoles, tout en valorisant le rôle crucial de l’éducation dans la construction de l’avenir des apprenants.

Dans le clip réalisé par Bernel, Macy Ilema incarne une enseignante au Lycée Jean-Baptiste Obiang Etoughe de Nzeng-Ayong, un établissement emblématique de la capitale gabonaise. En pleine immersion dans l’univers scolaire, elle délivre un message fort à ses élèves : l’avenir de chacun dépend de l’école, un lieu d’apprentissage et d’épanouissement, et non de violence.

À travers ce projet, Macy Ilema se veut être la grande sœur, la conseillère bienveillante, qui accompagne les jeunes dans un monde où les tensions et les pulsions peuvent parfois mener à des comportements destructeurs. Elle offre ainsi une alternative positive à ceux qui peuvent être tentés de se laisser emporter par la violence.

Le clip, tout en étant un appel à la réflexion, n’oublie pas la dimension festive qui caractérise la musique de Macy Ilema. Produit par Wimbil Studio, le titre propose une ambiance urbaine et mélancolique qui invite également à la danse, un équilibre subtil entre message sérieux et joie de vivre.

Ce projet s’inscrit parfaitement dans l’actualité du ministère de l’Éducation nationale, dirigé par Carmelia Ntoutoume Leclerq, qui lutte activement contre la violence scolaire, notamment à travers la mise en place de brigades de surveillance. En mettant son art au service de cette cause, Macy Ilema rejoint ainsi les efforts collectifs pour un milieu scolaire plus sûr et plus respectueux.

Avec “L’COLE”, l’artiste gabonaise prouve une fois de plus que la musique peut être un outil puissant de changement social. En touchant le cœur des jeunes, elle espère inspirer une nouvelle génération prête à faire de l’éducation un vecteur de paix et de progrès.

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