Le public camerounais n’a pas manqué de se réjouir du retour de Daphné, la talentueuse chanteuse qui a marqué les esprits en 2017 avec son tube “Calée”. Après trois années d’absence, elle revient sur la scène musicale avec un nouveau single, “Happy”, en collaboration avec la chanteuse nigériane Teni, reconnue pour son succès au Nigeria depuis 2016.

Ce nouveau titre, dévoilé il y a trois semaines, est bien plus qu’une simple chanson. Dans un clip visuellement enchanteur, Daphné partage sa joie de vivre, évoquant les moments heureux qui ont marqué sa vie récemment : son mariage et l’arrivée de son premier enfant. Ces thèmes de bonheur et de célébration se reflètent dans chaque image, où l’on peut voir des paysages magnifiques et des enfants jouant dans un parc, symbolisant l’innocence et la joie familiale.

Installée aux États-Unis, Daphné continue d’évoluer tout en restant connectée à ses racines. Le clip de “Happy” témoigne de son évolution artistique, tout en préservant l’essence qui a fait son succès. Les fans de la première heure, qui ont été séduits par des titres comme “Promets-moi” et “Là-bas”, devraient retrouver avec plaisir le style et la voix envoûtante de l’artiste.

En quelques semaines, “Happy”, sur un rythme amapiano, s’affirme déjà comme un véritable succès, avec plus de 700 000 vues sur YouTube. Daphné confirme ainsi son statut d’icône de la musique africaine, promettant de ravir son public et de séduire de nouveaux auditeurs. Ce retour tant attendu prouve que son talent est toujours aussi éclatant.

En somme, Daphné, avec “Happy”, nous rappelle que la musique a le pouvoir de célébrer les joies simples de la vie.

NG Bling, un poids lourd du genre musical urbain gabonais, Tcham, fait son retour en force avec Cocoveli, une collaboration percutante avec Don’zer. Ce titre, lancé en début d’année 2024, s’impose rapidement comme un incontournable des clubs, trois ans après la sortie de son album T.R.A.N.S.C.E.N.D.A.N.T. Avec cette sortie vidéo, succédant à l’audio après plus de 09 mois, NG Bling continue de prouver sa capacité à captiver le public et à traiter des sujets qui résonnent profondément dans la société.

Un Message Provocateur

Ce qui rend Cocoveli unique, c’est son message fort. NG Bling s’adresse directement aux autorités, notamment au ministre de la Culture, en lançant : “Ce n’est pas parce que tu es ministre que nous sommes censés être esclaves.” Ce type de critique résonne avec une jeunesse en quête de changement.

Un Clip Évocateur

Réalisé par Gasmar, le clip de “Cocoveli” a rapidement captivé l’attention, atteignant près de 90 000 vues en une semaine. Il mêle danse et narration, mettant en scène Brythannie, une artiste montante. Elle incarne une femme qui quitte son homme après qu’il ait investi dans ses études, illustrant ainsi le manque de reconnaissance et la roublardise de certaines jeunes femmes gabonaises.

Un Succès Évident

Bien que le succès puisse varier avec le temps, la pertinence de “Cocoveli” assure sa place dans le paysage musical gabonais. Avec plus de dix ans d’expérience, NG Bling et Don’zer démontrent que leur musique est un puissant vecteur de changement social.

En conclusion, Cocoveli est bien plus qu’un simple morceau : c’est une invitation à réfléchir et à s’engager, marquant une étape significative dans la reconnaissance des artistes gabonais tout en célébrant leur culture.

Dans un monde musical en constante évolution, Keurtyce-E et M.O.R ont choisi de frapper fort avec leur dernier projet “Faux Frères”, lancé en exclusivité par le label Mario d’africadream. Cette sortie, annoncée à la dernière minute sur les réseaux sociaux, a surpris les fans et les critiques, soulignant l’audace du label et sa volonté de renouer un lien direct avec son public.

Une surprise bien orchestrée

À 17 heures, le 18 octobre, le label a annoncé le lancement du clip, prévu pour 18 heures. Ce coup de communication rapide et efficace visait à tester l’enthousiasme de leur audience, surtout après un mois sans nouvelles vidéos. Cette stratégie, loin des pratiques traditionnelles de promotion, révèle une volonté de s’adapter à l’ère numérique et d’engager le public dans une dynamique d’attente et de surprise.

Un retour aux sources

Avec “Faux Frères”, Keurtyce-E et M.O.R s’éloignent des tendances dominantes comme la Tcham, en offrant une musique ancrée dans l’underground. Sur un beat lourd, les artistes livrent des paroles puissantes qui résonnent avec des réalités sociopolitiques du Gabon. Ils abordent des thèmes sensibles, tels que la répression politique, l’exil et le harcèlement sexuel dans le milieu hip-hop, incitant ainsi le public à réfléchir sur des problématiques contemporaines.

Un message fort

Le duo utilise sa plateforme pour dénoncer les injustices du système gabonais. En évoquant des affaires récentes comme celle de P.Diddy, ils ne se contentent pas de divertissement ; ils engagent une discussion sur des enjeux cruciaux qui touchent la société. Leur musique devient ainsi un vecteur de réflexion et d’expression critique.

Le projet “Faux Frères” s’inscrit dans la continuité des efforts de Mario d’africadream pour redynamiser la scène musicale gabonaise. En alliant stratégie numérique et engagement artistique, Keurtyce-E et M.O.R démontrent que la musique peut être un puissant outil de changement et de conscience sociale. Ce clip, tout comme les futures sorties du label, promet d’être une source d’inspiration pour les artistes et les fans du mouvement underground.