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Mister K-prime : << Je demande pardon à mon public pour cette longue absence >>
C’est sur les couleurs de Abiane Production, que celui que nous avons connu dans les années 2000, avec Eben Entertainment, sous le pseudonyme de K-prime devenu aujourd’hui Mister K-prime revient au devant de la scène. De retour, l’artiste a récemment publié un nouveau titre, Tout Se Paye. Souhaitant informer le public sur son retour, Mister K-prime a bien voulu répondre à nos questions.
AkumRadio (AKR) : De retour aujourd’hui, peut-on savoir pourquoi Mister K-prime s’était éloigné de la musique ?
Mister K-prime : Parfois dans la vie, il y a des situations qui échappent totalement à notre contrôle. On peut décider de s’arrêter pour un court moment puis après la pause se rallonge naturellement. Bien qu’abssent physiquement, j’avais toujours un regard sur la musique. Vous savez, quand on est passionné, il est difficile de se détacher.
AKR : Quest-ce qui a motivé votre retour au devant de la scène ?
Mister K-prime : Honnêtement, je ne saurais quoi répondre, vous savez que l’homme propose et que Dieu dispose, comme nous l’enseigne la parole de Dieu. Dans la période de 2016-2017, j’ai essayé de revenir avec le titre “Paranoïa”. Par son caractère critique qui pouvait maintenir à flot certaines postures radicales avec le climat politique de l’époque, je me suis rétracté. Aujourd’hui, je reviens avec “Tout se paye”, sans avoir l’intention de choquer qui que ce soit.
AKR : Que comptez-vous faire pour regagner l’amour du public ?
Mister K-prime : Le public n’est pas si compliqué que ça. Il est juste exigeant donc à moi de sortir des tubes de qualité pour reconquérir le public.
AKR : Parlant justement du public, comment a-t-il accueilli votre nouveau titre, Tout se paye ?
Mister K-prime : Quand j’essaie un peu de lire les commentaires, sur les réseaux-sociaux, je trouve que les avis sont mitigés : certains apprécient et d’autres pas. Au-delà de ces divergences d’opinion, je trouve anormal que les gens ne voient en moi que le gamin de 20 ans qui avait sorti “Danse Party”, en 2005. Depuis, j’ai pris de l’âge, par conséquent le public doit apprendre à connaître l’homme que je suis devenu.
AKR : Stratégiquement parlant, comment votre label, ABIANE, voit la carrière de son artiste vedette ?
Mister K-prime : Je pense que ce n’est plus une question pour le producteur de Abiane ( rire ). Mais très sincèrement nous planifions pas mal de choses pour faire grandir la structure en tenant compte du fait qu’elle est jeune.
AKR : Y a-t-il un projet qui arrive incessamment ?
Mister K-prime : Oui, il y a un premier volume de mon album qui sortira dans peu. À titre d’information, il faut noter qu’il s’intitule “Métempsycose”. Une expression qui renvoie à la renaissance.
AKR : Un de la fin à l’endroit du public gabonais qui retrouve Mister K-prime ?
Mister K-prime : Je demande pardon à mon public pour cette longue absence. Et je promet à ce public de rester le plus longtemps possible sur le feu des projecteurs.
Propos recueillis par Mihi…

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Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : De Miss Gabon à femme d’affaires engagée en politique

Dans une interview exclusive, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, ancienne Miss Gabon, entrepreneure et activiste pour l’autonomisation des femmes, nous parle de son parcours exceptionnel et de son engagement en politique.
Akûm Radio (AKR) : Bonjour Chérie Yoni, merci de nous accorder cette interview. Vous avez eu un parcours impressionnant, de Miss Gabon à femme d’affaires prospère, et maintenant, vous vous lancez en politique. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Bonjour et merci de m’avoir invitée. Mon parcours a été marqué par diverses expériences enrichissantes. En tant que Miss Gabon 2002, ma mission était de représenter le Gabon dans les événements culturels nationaux et internationaux, ce qui m’a ouvert les portes du monde et m’a permis de découvrir de nombreux sites touristiques.
AKR : Après votre mandat de Miss Gabon, vous avez poursuivi vos études en France. Qu’avez-vous étudié et comment cela a-t-il influencé votre parcours professionnel ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Après mon mandat, j’ai entrepris des études en sciences économiques et gestion, spécialisées en finance, ce qui m’a permis de travailler dans le secteur bancaire. J’ai gravi les échelons et occupé différents postes de responsabilité, mais malheureusement, la banque où je travaillais a fait faillite en 2019.
AKR : C’est une expérience difficile, mais vous avez ensuite pris le chemin de l’entrepreneuriat. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre entreprise et votre engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Effectivement, après la faillite de la banque, j’ai décidé de me lancer pleinement dans l’entrepreneuriat. J’ai toujours été commerçante dans l’âme, et avec l’avènement d’Internet, j’ai saisi l’opportunité de devenir e-commerçante. Cela m’a permis de subvenir à mes besoins tout en soutenant d’autres femmes à devenir financièrement indépendantes.
AKR : C’est admirable. Et maintenant, vous vous lancez en politique, au compte du Mouvement Alternatif Pour le Développement (MAPD) pour les législatives à venir, dans la premier arrondissement de Libreville. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En effet, je suis convaincue que la politique est un moyen puissant de créer un changement positif dans notre société. Je souhaite mettre mes compétences et mon engagement au service de mon pays. Le Gabon a besoin de nouvelles intelligences dans la sphère décisionnelle pour répondre aux aspirations de la population.
AKR : Quelles sont vos priorités politiques si vous êtes élue ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Ma priorité est de lutter contre la vie chère qui impacte durement le pouvoir d’achat des Gabonais. Je souhaite également promouvoir le développement économique inclusif, en particulier en encourageant l’autonomisation économique des femmes. Enfin, je compte m’investir dans l’amélioration des infrastructures, de l’éducation et de la santé dans notre pays.
AKR : Et comment pensez-vous contribuer à l’embellissement de Libreville en participant aux élections locales ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En participant aux élections locales, je souhaite contribuer à la transformation et à l’embellissement de la ville. Une ville bien aménagée contribue au bien-être de ses habitants et favorise l’attractivité touristique et économique.
AKR : Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Mon espoir est de voir une jeunesse gabonaise engagée et active dans la vie politique de notre pays. Je crois en un Gabon prospère, égalitaire et démocratique, où chaque voix compte pour un avenir meilleur.
AKR : Merci encore de nous avoir accordé votre temps, et nous vous souhaitons bonne chance dans vos projets futurs.
Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Merci à vous. Je compte sur le soutien de mes compatriotes pour réaliser ensemble une véritable transformation politique et économique au Gabon.
À bientôt 43 ans, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, une femme de détermination et d’engagement, semble prête à faire une différence dans la politique gabonaise. Son parcours remarquable, de Miss Gabon à entrepreneure, lui donne une perspective unique sur les défis auxquels le pays est confronté. Son désir d’autonomiser les femmes et de participer activement au renouveau politique fait d’elle une candidate à suivre de près lors des élections à venir.
Propos recueillis par Mihi…
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Ouverture du festival international Nuits du Slam | les impressions de Nanda à l’issue de sa prestation.

La soirée du mercredi 24 mai 2023, le festival international Nuits du Slam a levé ses rideaux. Organisée au Sénégal, précisément à Guédiawaye ( une ville côtière située au nord ), du 24 au 28 mai, le plateau d’art oratoire, qui est à sa sixième édition, reçoit des artistes francophones, comme à l’accoutumée. Ayant le français comme langue nationale, le Gabon a été invité via la participation de sa célèbre poétesse, Nanda. Au même titre que ses collègues, la Gabonaise a participé à l’ouverture du festival. À la conclusion de sa prestation, qui a clôturé la première date, Nanda a bien voulu répondre à nos questions. Morceaux choisis.
Akûm Radio ( AKR ) : As-tu eu un bon retour du public durant ta prestation ?

Nanda : Oui, j’ai eu un retour très positif du public. À la fin c’est mon refrain et mes mots que les gens scandaient.
AKR : Pourquoi es-tu montée sur scène avec le drapeau du Gabon ?
Nanda : C’était la première soirée. Nous avons eu pour consigne de venir en tenue traditionnelle et de représenter nos pays. Quand on dit Gabon, le drapeau est un symbole essentiel pour le présenter. C’était ma façon pour moi aussi de sentir mon pays, d’imaginer qu’il est là avec moi et de toujours me souvenir que je le représente. C’est enfin, ma preuve de patriotisme et d’Amour à ma terre.
AKR : Es-tu parvenue à te connecter avec d’autres invités du festival ?

Nanda : Chez les slameurs la connexion aux autres est si facile et rapide. Nous sommes une famille. Je suis très attachée à Mariusca du Congo Brazzaville par exemple, c’est ma soeur de coeur, des folies, des rêves et des mots. Je pense aussi à Miss Slam de Guinée, Caméléon de Mauritanie, Coeurtis de la Côte d’Ivoire. Et tous les autres.
AKR : Que réserves-tu au public pour la suite du festival ?
Nanda : Nous avons encore deux ( 02 ) scènes. Un spectacle 100%feminin. Je réserve des mots colorés, des mots d’Amour. Des mots qui touchent, piquent, caressent, mordent aussi. Des mots d’éveil.
Propos recueillis par Mihi…
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Espoir la Tigresse sur sa nomination aux Afrima AWARDS : “Je n’y croyais pas”.

Espoir la Tigresse est nominée aux Afrima AWARDS 2022. La nouvelle est connue depuis quelques jours. Au coeur de l’actualité musicale gabonaise de ces derniers, via cette nomination, l’artiste qui revendique si bien son indépendance “n’y croyais pas”. En échangeant avec notre rédaction, l’auteure interprète de “Abiane” livre ses premières impressions.
AkumRadio (AKR): Quelles sont vos premières impressions après votre nomination aux Afrima AWARDS ?
Espoir la Tigresse (E.T) : Je n’y croyais pas au tout début. Après l’annonce de cette nouvelle par un proche, puis par la presse, j’ai fini par m’y résoudre.
AKR : Par qui la nouvelle est arrivée ?
E.T : Par mon manager au courant de la semaine. Quand il me l’a annoncé nuitamment, je lui ai dit de me laisser tranquille (rire). Comme je l’ai tantôt dit, je n’y croyais pas.
AKR : Pour beaucoup de personnes qui vous suivent, cette nomination est déjà une recommence. Êtes-vous du même avis ?
E.T : Tout à fait. Quand on est une artiste qui se bat toute seule comme moi on ne peut que le penser et aussi le dire.
AKR : Quelles sont vos ambitions réelles pour les Afrima AWARDS ?
E.T : Je crois en mon talent et au soutien de mes félins (fans). La compétition s’annonce difficile au vu des artistes qui sont en lice dans ma catégorie. Pour moi, l’essentiel est de représenter mon pays (Gabon) et faire des rencontres qui vont m’aider à aller de l’avant.
AKR : Parlant justement de vos concurrents, il y a Emma’a, une autre chanteuse Gabonaise. Un mot sur sa nomination ?
E.T : Emma’a est très talentueuse. Au vu de son succès, sa nomination est plus que méritée. Sur le coup, Emma’a n’est pas ma concurrente. Je dirai plutôt qu’elle est une autre panthère qui va porter le drapeau lors des AFRIMA AWARDS.
AkR : À quoi devons-nous maintenant nous attendre pour la suite de votre carrière ?
E.T : Après les AFRIMA, Espoir la Tigresse va poursuivre sa carrière d’artiste. Attendez-vous à me voir désormais sur la scène internationale.
Propos recueillis par Mihi…