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Mani’ok : La Révolution Culinaire au Marché de Noël Kalawana
Au cœur du marché de Noël de l’agence Kalawana, une innovation gastronomique attire l’attention des visiteurs avides de découvertes culinaires. Mani’ok, initié par mbongo ndjogho Geremi, alias dj Fléo, se présente comme un produit révolutionnaire à base de tubercule de manioc, émergé au cours de la période tumultueuse de 2020-2021 pendant la pandémie de Covid.
Une Fusion Exquise de Tradition et d’Originalité
Mani’ok, résultat d’une transformation experte du manioc, propose une expérience gustative inédite. Les tubercules, préalablement trempés, sont soigneusement frits puis réchauffés pour offrir une texture croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur. Cette technique artisanale crée une toile de fond parfaite pour une variété de farces créatives.
Un Festin pour les Sens
Du classique “Baby Mamas,” mini manioc nature accompagnant vos mets, au décadent “Super Poky’s,” manioc farci à la saucisse de porc fumée, chaque option de Mani’ok raconte une histoire culinaire unique. La diversité des farces telles que la viande hachée, le poulet, le poisson, le concombre, et la saucisse de porc fumée promet une aventure gustative inoubliable.
Okoumé Capital : Soutien à l’Innovation
Mani’ok n’est pas simplement une création culinaire, c’est aussi le fruit du soutien d’Okoumé Capital, une société de capital-investissement affiliée au Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques. Cette collaboration vise à promouvoir l’entrepreneuriat au Gabon et à soutenir le développement des PME et start-ups à fort potentiel, tant sur le plan national qu’international.
L’Attraction du Marché de Noël

Vue du stand de Mani’ok au Marché de Noël de Kalawana
Grâce à ce partenariat, Mani’ok s’installe au marché de Noël Kalawana avec une promesse captivante. Les visiteurs, attirés par la curiosité et la réputation de qualité de Mani’ok, succombent à l’expérience culinaire unique proposée. Les tubercules de manioc, façonnés avec créativité et préparés avec soin, captivent les palais et incitent à l’achat impulsif.
Une Invitation à la Découverte
Du 18 au 22 Décembre 2023, le Musée National des arts et traditions se transforme en un lieu où la tradition rencontre l’innovation. Mani’ok, porté par la passion de son initiateur et le soutien d’Okoumé Capital, s’impose comme une expérience culinaire incontournable au marché de Noël Kalawana. Venez découvrir, goûter, et laissez-vous séduire par la révolution culinaire de Mani’ok. Un festin pour les sens, une histoire pour le palais.
Mihi…

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Concert « Solidarité Congo » : Ferré Gola brille par une absence qui interpelle

Le concert « Congo Solidarité », présenté comme l’événement musical humanitaire le plus marquant de l’année, s’est tenu le samedi 20 avril 2025 à l’Accor Arena à Paris. Dans une salle comble, chauffée à blanc par la ferveur populaire et la noblesse de la cause – venir en aide aux populations touchées par les conflits dans l’Est de la RDC – les grandes figures de la musique congolaise et de la diaspora ont répondu présentes. Tous, sauf un.
Ferré Gola, alias « Jésus de Nuances », a brillé… par son absence.
Alors que Fally Ipupa, tête d’affiche incontestée, a livré un show explosif, et que Gims a enflammé la foule avec ses tubes planétaires, d’autres artistes d’origine congolaise ont partagé la scène dans une ambiance de communion artistique et militante. Le concert a également accueilli des artistes venus d’ailleurs, comme le rappeur ivoirien Didi B, dont la performance remarquée a ajouté une touche panafricaine à l’événement.
L’événement a réuni ce que la musique congolaise a de plus brillant : une rencontre intergénérationnelle entre icônes de la rumba et figures de l’afro-urbain, portées par un même cri du cœur : soutenir l’Est du Congo.
Un moment d’unité, un vide qui interroge
Ferré Gola, dont l’engagement social est régulièrement salué, était naturellement attendu à un tel rendez-vous. Surnommé « Jésus de Nuances » pour son style vocal inimitable et sa finesse artistique, il est aussi perçu comme une voix morale de la musique congolaise contemporaine. D’où les nombreuses interrogations dans le public et parmi les observateurs du milieu musical.
Le silence du chanteur contraste fortement avec l’élan de solidarité et l’engagement démontré par ses pairs, donnant à son absence une portée symbolique que nul ne peut ignorer.
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Gabon – Présidentielle : Oligui Nguema entre dans l’histoire en surclassant les scores d’Omar Bongo

Avec un score de 94,85 % au scrutin du 12 avril dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema dépasse largement les meilleurs résultats électoraux jamais enregistrés par Omar Bongo Ondimba. Une performance politique qui alimente l’idée d’un élève désormais soucieux de dépasser le maître, dans la forme comme dans le fond.
« Le Président, je le considère comme un père », disait Brice-Clotaire Oligui Nguema à propos d’Omar Bongo Ondimba, dont il fut aide de camp. À la faveur de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, l’admiration laisse place à la comparaison. Et celle-ci tourne nettement à l’avantage du successeur. Avec un score de 94,85 %, selon les résultats provisoires « consolidés » transmis à la Cour constitutionnelle, Oligui Nguema surpasse les meilleurs pourcentages obtenus par Omar Bongo, qui culmina à 79,2 % en 2005, à 66,6 % en 1998, et 51,2 % en 1993.
Certes, le contexte est différent. En 1993, l’opposition gabonaise sortait ragaillardie de la Conférence nationale. En 1998, le multipartisme était installé, mais contrôlé. Et en 2005, la mécanique du pouvoir était déjà bien huilée. En 2025, Brice-Clotaire Oligui Nguema, au pouvoir depuis la transition militaire d’août 2023, avait pour ambition de s’inscrire dans la continuité du « redressement institutionnel » tout en réaffirmant une autorité forte.
Ce score de 94,85 %, annoncé après une « correction d’erreurs de calcul » ayant fait bondir le total de plus de 4 points en quelques jours, traduit plus qu’une victoire. Il est un message. Un chiffre qui sonne comme une démonstration d’autorité et de légitimité incontestable. Pour certains observateurs, cela rappelle les pratiques des régimes où le consensus électoral ne se discute pas.
Mais il faut aussi y lire une certaine forme de fidélité symbolique. Dépasser Omar Bongo, c’est aussi lui rendre hommage, en s’inscrivant dans sa lignée tout en affirmant sa propre stature. Car Oligui Nguema, dont la carrière militaire et politique a été façonnée dans l’ombre de Bongo père, semble vouloir inscrire son nom plus haut dans les chiffres de l’histoire.
Cependant, face à cette comparaison entre présidents, certains rappellent que les scores de l’époque du parti unique sont à relativiser : durant les années fastes du PDG triomphant, Omar Bongo recueillait souvent officiellement plus de 98 % des suffrages. Des chiffres d’un autre temps, dans un système verrouillé, qui aujourd’hui relèvent davantage du folklore politique que d’une réalité électorale.
Reste à savoir si cette performance électorale sera suivie d’un renouveau politique profond, ou si elle ne restera qu’un exercice de style dans un Gabon toujours en quête de démocratie véritable et de développement.
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Journée Nationale de la Femme au Gabon : l’association K.IN.G impulse une dynamique de terrain pour l’autonomie des femmes

À l’occasion de la vingt-septième édition de la Journée Nationale de la Femme, célébrée ce 17 avril 2025 au Gabon, l’association KÛMBA Y’INÔNGÔ GUWANANI (K.IN.G), émanation de la communauté Omyènè, a marqué les esprits en organisant une rencontre engagée et inspirante dans le quartier populaire de Plaine Niger. Dans une atmosphère chaleureuse et fraternelle, l’association a réuni une vingtaine de femmes autour du thème national : « L’engagement communautaire pour l’Égalité des Genres et l’Autonomie des Femmes ».
Pour cette première action publique, deux invitées de marque ont été sollicitées : Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne, experte judiciaire et militante engagée, et Betty Abaghe Messie, directrice du Centre d’accueil de Nzeng-Ayong rattaché au ministère de la Femme. À travers échanges, exercices pratiques et témoignages personnels, elles ont partagé leurs expériences et offert des outils concrets pour favoriser l’autonomisation économique et psychologique des femmes.

Entre leadership féminin et entrepreneuriat local : une rencontre de fond
C’est Céline Tchialé, vice-présidente de l’association, qui a ouvert la séance en rappelant la mission de K.IN.G : agir à l’échelle communautaire pour renforcer la place des femmes dans la société. « Il faut que nos sœurs prennent leur place. Et cela commence par la solidarité et la connaissance de nos droits », a-t-elle affirmé.
Très attendue, l’intervention du Dr Marcia Angue Pemengoye a donné une impulsion particulière à l’échange. Se fondant sur son double parcours médical et juridique, elle a axé son propos sur l’importance de l’autonomie financière, en insistant notamment sur l’entrepreneuriat féminin comme levier de transformation sociale. « Une femme intelligente ne se retrouve jamais sans argent, parce qu’elle planifie tout », a-t-elle lancé d’un ton ferme.

Elle a invité les participantes à identifier leurs talents — cuisine, couture, coiffure, artisanat — et à les transformer en projets viables, en maîtrisant leur cible, la qualité de leurs produits et les bases de la gestion. Loin d’un simple discours, son intervention s’est transformée en atelier participatif, ponctué de formules marquantes que les femmes ont reprises à l’unisson : « Celle qui gagne, c’est celle qui ose » ; « Mon argent travaille pour moi ».
Un moment d’introspection et de transmission
La seconde intervenante, Betty Abaghe Messie, a proposé une approche plus introspective. Par un exercice simple, les yeux fermés, elle a invité les femmes à reconnecter avec leurs rêves enfouis, à exprimer leurs envies de reconversion ou leurs projets oubliés. « Ce n’est pas toujours là où on commence qu’on finit, mais on peut toujours revenir à ses aspirations », a-t-elle rappelé, en partageant son propre parcours entre rêve de mannequinat et carrière juridique.
Des femmes pour les femmes : plaidoyer pour une entraide réelle
La rencontre ne s’est pas contentée d’être inspirante. Elle a aussi permis un regard critique sur les obstacles persistants, notamment les tensions entre femmes. « Le problème de la femme, c’est souvent la femme elle-même », a regretté Céline Tchialé, dénonçant la concurrence délétère, en politique comme dans les circuits économiques.
Les deux expertes ont encouragé les participantes à construire des dynamiques collectives positives, à se soutenir mutuellement et à partager leurs connaissances. « L’émancipation passe par la transmission », a rappelé Dr Marcia, soulignant l’importance d’un féminisme pragmatique, local et solidaire.
La communauté Omyènè, un ancrage pour l’action
À travers cette initiative portée par K.IN.G, la communauté Omyènè confirme son impact croissant dans la société gabonaise, en activant ses points d’ancrage culturels, sociaux et économiques. En valorisant le rôle des femmes dans la transformation communautaire, elle affirme sa volonté de participer activement à la construction d’un avenir plus équitable. Ce type de mobilisation démontre que les forces vives des communautés locales sont capables de proposer des réponses concrètes aux défis du genre et du développement.
Une journée pour se rappeler que tout commence ici
Instituée en 1998, la Journée Nationale de la Femme vise à célébrer les droits et le rôle des femmes dans la société gabonaise, en conformité avec les engagements internationaux du pays, notamment la CEDEF et le Protocole de Maputo. Cette nouvelle édition a montré que les initiatives locales, portées par des femmes pour les femmes, restent les plus efficaces pour impulser un changement durable.

Au siège de K.IN.G à Plaine Niger, l’autonomisation des femmes a cessé d’être un slogan. Elle est devenue une conversation sérieuse, un projet collectif, une promesse d’avenir.