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Lendja Fox : << Sur 5 ans, je vois la carrière du groupe " Djoko & Lendja " avec de nombreuses certifications >>

Donald

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Sociétaire du label ” INSTIN UNDERGROUND ” dans les années 2000, Lendja Fox faisait partie des jeunes rappeurs Gabonais qui en avaient dans la culotte. Courageux, la tête brûlée de Taro Bar ( quartier du quatrième arrondissement de Libreville ) va clasher les plus grands : Kôba, Shad’m, Mauvaizhaleine etc. À la fin des années 2000, sa carrière connaît une progression avec la sortie de ” À MORT “. Ce single ” met tout le monde d’accord ” et permet au rappeur de rêver grand. C’est ainsi qu’il va décider de quitter Libreville pour tenter sa chance en France. Arrivé sur cette terre du rap, l’artiste va se faire un nom à Aubervilliers ( région parisienne ) et finir par signer en groupe ( DJOKO et Lendja ) dans un label indépendant Français du nom de MINORITY PRODUCTION. Cette récente signature ( 2021 ), augure la sortie d’un projet que nous allons très bientôt découvrir. Disposé à donner de ses nouvelles au public Gabonais, Lendja Fox a bien voulu répondre à nos questions.

AKÛMRADIO : Est-ce que Lendja Fox se définit toujours comme un rappeur engagé au sens propre du terme ?

Lendja Fox : Bien-sûr que oui, je l’étais, je le suis et je le resterai toujours, c’est l’une de mes bases fondamentales.

AKR : L’âge et la tendance n’influencent pas vos choix artistiques ?

L.F : À partir du moment que tu te laisses influencer par quelque chose, tu n’es plus naturel, et pour moi en tant qu’artiste tu te dois d’être naturel pour avoir ta propre originalité sinon tu n’es plus toi et tu deviens automatiquement faux, donc en conclusion rien ne nous influence on fait juste ce qu’on sait faire.

AKR : Est-ce que le fait d’être aujourd’hui sociétaire d’un groupe ( Djoko & Lendja ) ne vous poussera pas à revoir certaines choses ?

L.F : La seule chose qu’il fallait revoir était de mettre en suspens nos deux carrières solos respectives pendant une certaine période et se concentrer exclusivement sur notre groupe.

AKR : Parlant du groupe, que réservez-vous au public après votre signature chez MINORITY PRODUCTION ?

L.F : Ce qu’on réserve au public ? Mdr !! On lui réserve une entrée galactique dans la galaxie “Djoko & Lendja”.

AKR : Restons sur le Label MINORITY PRODUCTION, est-il assez côté en France ?

L.F : Le label MINORITY est énormément côté dans les coulisses du rap game français, il a longtemps évolué dans l’ombre de nombreux rappeurs côtés et aujourd’hui il sort au grand jour en donnant sa chance à des mecs comme nous.

AKR : Qu’elle est la stratégie que vous comptez déployer pour vous faire une place de choix sur la scène Française ?

L.F : La stratégie est très simple, envoyer que du lourd en mettant un accent sur notre originalité.

AKR : Comment voyez-vous la carrière du groupe dont vous êtes membre sur cinq ( 5 ) ans ?

L.F : Sur 5 ans, je vois la carrière du groupe “Djoko & Lendja” avec de nombreuses certifications Incha’Allah.

AKR : Est-ce à dire que la carrière solo de Lendja Fox se conjugue au passé ?

L.F : Non pas du tout, ma carrière solo sera juste en suspens pendant une certaine période, ce n’est pas encore la fin.

AKR : En France, vous n’êtes pas le seul artiste Gabonais qui fait son trou. Que pensez-vous du parcours Vicky R et Benjamin Epps ?

L.F : Quand je vois le parcours de Vicky R et de Benjamin Epps je pense aux nombreux talents qui sont bloqués au bled par fautes de moyens, je les félicite et je suis encore plus fier d’être gabonais grâce à eux.

AKR : Avez-vous le sentiment d’être des ambassadeurs de la musique Gabonaise ?

L.F : Oui absolument , nous sommes tous des ambassadeurs de la musique gabonaise. Sur le coup, je pense à Créol , Shan’l ,Tina,  Benjamin Epps, Vicky R, Krugah , ElJefe , Yvy RealKiller, Aménem, Latchow ,  Annie-Flore Batchilellys… Nous le sommes tous à partir du moment qu’on représente le drapeau à l’extérieur du pays.

AKR : Un mot à l’endroit des jeunes Gabonais qui rêvent de faire carrière à l’international ?

L.F : Croyez en vous et travaillez avec acharnement, ayez des rêves car c’est en rêvant qu’on peut atteindre ses objectifs, vive le rap et la musique gabonaise. Ah oui Mr !!

Propos recueillis par Mihi…

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Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : De Miss Gabon à femme d’affaires engagée en politique

Donald

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Dans une interview exclusive, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, ancienne Miss Gabon, entrepreneure et activiste pour l’autonomisation des femmes, nous parle de son parcours exceptionnel et de son engagement en politique.

Akûm Radio (AKR) : Bonjour Chérie Yoni, merci de nous accorder cette interview. Vous avez eu un parcours impressionnant, de Miss Gabon à femme d’affaires prospère, et maintenant, vous vous lancez en politique. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Bonjour et merci de m’avoir invitée. Mon parcours a été marqué par diverses expériences enrichissantes. En tant que Miss Gabon 2002, ma mission était de représenter le Gabon dans les événements culturels nationaux et internationaux, ce qui m’a ouvert les portes du monde et m’a permis de découvrir de nombreux sites touristiques.

AKR : Après votre mandat de Miss Gabon, vous avez poursuivi vos études en France. Qu’avez-vous étudié et comment cela a-t-il influencé votre parcours professionnel ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Après mon mandat, j’ai entrepris des études en sciences économiques et gestion, spécialisées en finance, ce qui m’a permis de travailler dans le secteur bancaire. J’ai gravi les échelons et occupé différents postes de responsabilité, mais malheureusement, la banque où je travaillais a fait faillite en 2019.

AKR : C’est une expérience difficile, mais vous avez ensuite pris le chemin de l’entrepreneuriat. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre entreprise et votre engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Effectivement, après la faillite de la banque, j’ai décidé de me lancer pleinement dans l’entrepreneuriat. J’ai toujours été commerçante dans l’âme, et avec l’avènement d’Internet, j’ai saisi l’opportunité de devenir e-commerçante. Cela m’a permis de subvenir à mes besoins tout en soutenant d’autres femmes à devenir financièrement indépendantes.

AKR : C’est admirable. Et maintenant, vous vous lancez en politique, au compte du Mouvement Alternatif Pour le Développement (MAPD) pour les législatives à venir, dans la premier arrondissement de Libreville. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En effet, je suis convaincue que la politique est un moyen puissant de créer un changement positif dans notre société. Je souhaite mettre mes compétences et mon engagement au service de mon pays. Le Gabon a besoin de nouvelles intelligences dans la sphère décisionnelle pour répondre aux aspirations de la population.

AKR : Quelles sont vos priorités politiques si vous êtes élue ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Ma priorité est de lutter contre la vie chère qui impacte durement le pouvoir d’achat des Gabonais. Je souhaite également promouvoir le développement économique inclusif, en particulier en encourageant l’autonomisation économique des femmes. Enfin, je compte m’investir dans l’amélioration des infrastructures, de l’éducation et de la santé dans notre pays.

AKR : Et comment pensez-vous contribuer à l’embellissement de Libreville en participant aux élections locales ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : En participant aux élections locales, je souhaite contribuer à la transformation et à l’embellissement de la ville. Une ville bien aménagée contribue au bien-être de ses habitants et favorise l’attractivité touristique et économique.

AKR : Quels sont vos espoirs pour l’avenir ?

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Mon espoir est de voir une jeunesse gabonaise engagée et active dans la vie politique de notre pays. Je crois en un Gabon prospère, égalitaire et démocratique, où chaque voix compte pour un avenir meilleur.

AKR : Merci encore de nous avoir accordé votre temps, et nous vous souhaitons bonne chance dans vos projets futurs.

Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi : Merci à vous. Je compte sur le soutien de mes compatriotes pour réaliser ensemble une véritable transformation politique et économique au Gabon.

À bientôt 43 ans, Chérie Yoni Tsango Ep Ngoussi, une femme de détermination et d’engagement, semble prête à faire une différence dans la politique gabonaise. Son parcours remarquable, de Miss Gabon à entrepreneure, lui donne une perspective unique sur les défis auxquels le pays est confronté. Son désir d’autonomiser les femmes et de participer activement au renouveau politique fait d’elle une candidate à suivre de près lors des élections à venir.

Propos recueillis par Mihi…

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Ouverture du festival international Nuits du Slam | les impressions de Nanda à l’issue de sa prestation.

Donald

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La soirée du mercredi 24 mai 2023, le festival international Nuits du Slam a levé ses rideaux. Organisée au Sénégal, précisément à Guédiawaye ( une ville côtière située au nord ), du 24 au 28 mai, le plateau d’art oratoire, qui est à sa sixième édition, reçoit des artistes francophones, comme à l’accoutumée. Ayant le français comme langue nationale, le Gabon a été invité via la participation de sa célèbre poétesse, Nanda. Au même titre que ses collègues, la Gabonaise a participé à l’ouverture du festival. À la conclusion de sa prestation, qui a clôturé la première date, Nanda a bien voulu répondre à nos questions. Morceaux choisis.

Akûm Radio ( AKR ) : As-tu eu un bon retour du public durant ta prestation ?

Nanda : Oui, j’ai eu un retour très positif du public. À la fin c’est mon refrain et mes mots que les gens scandaient.

AKR : Pourquoi es-tu montée sur scène avec le drapeau du Gabon ?

Nanda : C’était la première soirée. Nous avons eu pour consigne de venir en tenue traditionnelle et de représenter nos pays. Quand on dit Gabon, le drapeau est un symbole essentiel pour le présenter. C’était ma façon pour moi aussi de sentir mon pays, d’imaginer qu’il est là avec moi et de toujours me souvenir que je le représente. C’est enfin, ma preuve de patriotisme et d’Amour à ma terre.

AKR : Es-tu parvenue à te connecter avec d’autres invités du festival ?

Nanda : Chez les slameurs la connexion aux autres est si facile et rapide. Nous sommes une famille. Je suis très attachée à Mariusca du Congo Brazzaville par exemple, c’est ma soeur de coeur, des folies, des rêves et des mots. Je pense aussi à Miss Slam de Guinée, Caméléon de Mauritanie, Coeurtis de la Côte d’Ivoire. Et tous les autres.

AKR : Que réserves-tu au public pour la suite du festival ?

Nanda : Nous avons encore deux ( 02 ) scènes. Un spectacle 100%feminin. Je réserve des mots colorés, des mots d’Amour. Des mots qui touchent, piquent, caressent, mordent aussi. Des mots d’éveil.

Propos recueillis par Mihi…

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Espoir la Tigresse sur sa nomination aux Afrima AWARDS : “Je n’y croyais pas”.

Donald

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Espoir la Tigresse est nominée aux Afrima AWARDS 2022. La nouvelle est connue depuis quelques jours. Au coeur de l’actualité musicale gabonaise de ces derniers, via cette nomination, l’artiste qui revendique si bien son indépendance “n’y croyais pas”. En échangeant avec notre rédaction, l’auteure interprète de “Abiane” livre ses premières impressions.

AkumRadio (AKR): Quelles sont vos premières impressions après votre nomination aux Afrima AWARDS ?

Espoir la Tigresse (E.T) : Je n’y croyais pas au tout début. Après l’annonce de cette nouvelle par un proche, puis par la presse, j’ai fini par m’y résoudre.

AKR : Par qui la nouvelle est arrivée ?

E.T : Par mon manager au courant de la semaine. Quand il me l’a annoncé nuitamment, je lui ai dit de me laisser tranquille (rire). Comme je l’ai tantôt dit, je n’y croyais pas.

AKR : Pour beaucoup de personnes qui vous suivent, cette nomination est déjà une recommence. Êtes-vous du même avis ?

E.T : Tout à fait. Quand on est une artiste qui se bat toute seule comme moi on ne peut que le penser et aussi le dire.

AKR : Quelles sont vos ambitions réelles pour les Afrima AWARDS ?

E.T : Je crois en mon talent et au soutien de mes félins (fans). La compétition s’annonce difficile au vu des artistes qui sont en lice dans ma catégorie. Pour moi, l’essentiel est de représenter mon pays (Gabon) et faire des rencontres qui vont m’aider à aller de l’avant.

AKR : Parlant justement de vos concurrents, il y a Emma’a, une autre chanteuse Gabonaise. Un mot sur sa nomination ?

E.T : Emma’a est très talentueuse. Au vu de son succès, sa nomination est plus que méritée. Sur le coup, Emma’a n’est pas ma concurrente. Je dirai plutôt qu’elle est une autre panthère qui va porter le drapeau lors des AFRIMA AWARDS.

AkR : À quoi devons-nous maintenant nous attendre pour la suite de votre carrière ?

E.T : Après les AFRIMA, Espoir la Tigresse va poursuivre sa carrière d’artiste. Attendez-vous à me voir désormais sur la scène internationale.

Propos recueillis par Mihi…

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