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Le retour solennel de Vyckos Ekondo : hommage et préparatifs funéraires au Gabon
La nuit du 13 au 14 août 2023 restera à jamais gravée dans les mémoires du Gabon, marquant la perte d’un géant de la musique et un ambassadeur inégalé de la culture gabonaise, Vyckos Ekondo. Décédé à l’âge de 72 ans à Casablanca, au Maroc, son retour à Libreville le lundi 21 août 2023 a été accueilli par une nation en deuil.
Vyckos Ekondo, célèbre pour son concept “Tandima” qui incarne la richesse de la culture gabonaise, a consacré plus de trois décennies de sa vie à la musique. Son talent et son aura exceptionnels ont grandement contribué à l’essor culturel du Gabon sur la scène internationale. Sa musique, profondément enracinée dans la culture de son pays natal, a transcendé les frontières, touchant des cœurs bien au-delà des frontières gabonaises.
L’annonce des obsèques de Vyckos Ekondo a souligné l’importance de sa contribution à la nation gabonaise. Un représentant de la famille a déclaré que les funérailles se tiendront à Bilengui, le village natal de l’artiste, en présence des plus hautes autorités du pays. Dans une déclaration poignante au quotidien Union, la source de la famille a souligné que “rien ne se fera en termes de programme d’obsèques ou d’organisation sans l’implication du chef de l’État.”
Cette implication du président Ali Bongo Ondimba et du gouvernement gabonais témoigne du profond respect et de la reconnaissance de la nation envers Vyckos Ekondo. Sa musique a été un instrument puissant pour promouvoir la culture gabonaise à l’échelle mondiale, et son décès laisse un vide immense dans l’industrie musicale et parmi ses innombrables admirateurs.
La musique de Vyckos Ekondo continuera de résonner à travers le temps, préservant ainsi l’héritage culturel qu’il a si brillamment incarné. Le Gabon, tout en pleurant la perte d’un trésor national, s’engage à perpétuer son œuvre et à faire en sorte que sa contribution à la culture gabonaise demeure vivante dans les cœurs et les esprits de tous.
Mihi…
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Bouenguidi Sport : un leadership affirmé après la troisième journée
Trois matchs, trois victoires, aucun but encaissé : Bouenguidi Sport réalise un début de saison exemplaire en tête du National-Foot 1. Samedi, au stade Tata-Migolet de Koula-Moutou, l’équipe a ajouté une nouvelle victoire à son palmarès en s’imposant face au CF Mounana (0-1), grâce à une défense intraitable et une performance décisive de son gardien, Patrick Menene, élu Homme du match.
Une dynamique collective bien huilée
Sous la direction de Jean-Fernand Bidona, Bouenguidi Sport affiche une cohésion remarquable, combinant rigueur tactique et efficacité offensive. Avec une défense inviolée depuis le début du championnat, l’équipe impose son style face à des adversaires souvent en difficulté pour contrer sa stratégie.
Un soutien local mobilisé
Le succès de Bouenguidi Sport repose aussi sur le soutien indéfectible de sa communauté. Avant le match, l’Association des opérateurs économiques de l’Ogooué-Lolo a offert un don de produits essentiels aux joueurs et à l’encadrement. Ce geste, salué par le gouverneur Jean-Bosco Assigabagni, illustre l’importance de la solidarité dans le développement du sport local. “Ce type d’initiative doit être pérennisé pour encourager nos équipes et promouvoir le sport dans notre région,” a-t-il souligné.
Une première place à confirmer
Avec 9 points au compteur, Bouenguidi Sport devance l’US Bitam (6 points) et le FC 105 (5 points). Mais le championnat est encore long, et chaque match sera un test pour maintenir ce leadership.
Porté par des performances solides et un soutien communautaire fort, Bouenguidi Sport ambitionne désormais de transformer ce début de saison parfait en un parcours vers le titre. La suite promet d’être passionnante.
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Harcèlement sexuel en milieu professionnel : Qui est le bourreau de Maguy Demagdalla Eyi ?
Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la journaliste et présentatrice TV Maguy Demagdalla Eyi a décidé de briser le silence en dénonçant un acte de harcèlement sexuel dont elle a été victime. Le 6 décembre 2024, elle a publié une vidéo sur Média 241, racontant son histoire pour sensibiliser la société aux violences présentes dans le milieu professionnel des médias, un secteur souvent perçu comme glamour mais qui cache parfois des abus de pouvoir.
“Je rêvais de vivre de mon métier”, confie Maguy, soulignant sa passion pour le journalisme. Cependant, ce rêve a été terni par une expérience traumatisante de harcèlement sexuel de la part d’un supérieur, un acte qui s’est produit dans un environnement censé favoriser l’échange et la professionnalisation. “Dans son bureau, devant moi, il a retiré ses vêtements et s’est m…é”, raconte-t-elle, soulignant l’agression dégradante qu’elle a subie. “Le milieu des médias ne doit pas être un lieu où le pouvoir est utilisé pour abuser”, ajoute-t-elle.
En partageant son expérience, Maguy Demagdalla Eyi espère encourager d’autres victimes à se libérer du silence et à dénoncer les abus qu’elles subissent. “Nous devons dénoncer, briser la peur et chercher justice”, insiste-t-elle. Elle appelle toutes les femmes victimes de violences à prendre la parole et à ne plus se laisser intimider par la peur des représailles.
Gabon Égalité : Un soutien précieux pour les victimes
Maguy a également salué le travail de Gabon Égalité, l’organisation pionnière dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Le centre d’accueil des victimes, dirigé par Madame Betty Abaghe Messie, est un pilier dans ce combat. Il offre un soutien psychologique, juridique et social aux victimes, leur permettant de se reconstruire et d’engager des actions en justice. Le numéro 1404 mis en place par Gabon Égalité permet aux victimes de contacter des professionnels pour un accompagnement personnalisé.
“Ce numéro est une ressource indispensable pour toute personne confrontée à des violences,” affirme Maguy, soulignant l’importance de ce dispositif pour garantir un soutien immédiat et approprié.
L’absence du nom de l’agresseur : Un manque de transparence ?
Bien que le geste de Maguy Demagdalla Eyi soit salué pour sa courageuse prise de parole, une question importante reste en suspens : pourquoi ne pas avoir nommé son agresseur ? Si son témoignage est un acte libérateur pour elle-même et un encouragement pour d’autres victimes à parler, l’absence du nom de l’agresseur limite l’impact de cette dénonciation. En choisissant de ne pas dévoiler l’identité de la personne responsable de ces actes, elle pourrait involontairement réduire l’efficacité de son appel à la justice.
Une telle omission soulève une critique importante : dans d’autres pays, comme en France, des révélations publiques ont eu des conséquences majeures. Par exemple, le journaliste Pierre Ménès, accusé de harcèlement dans un documentaire, a été suspendu après que ses gestes déplacés envers ses collègues femmes aient été rendus publics. En dévoilant les noms des agresseurs, on permettrait de mieux lutter contre l’impunité et de créer un environnement professionnel plus respectueux.
Appel à la responsabilité et à l’action collective
Le témoignage de Maguy est un appel à l’action collective pour que les comportements abusifs en milieu de travail ne soient plus tolérés. Cependant, pour que ce changement se produise, il est essentiel que les responsables de tels actes soient clairement identifiés et tenus responsables de leurs actions. Maguy Demagdalla Eyi a donc ouvert une porte à la discussion, mais sa prise de parole pourrait avoir encore plus d’impact si elle avait donné le nom de son agresseur. Cela permettrait de renforcer la lutte contre le harcèlement sexuel et d’envoyer un message fort aux responsables de tels comportements : ils doivent rendre des comptes.
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Hoffman, le Père Noël des PK, signe un retour triomphal après 4 ans d’absence
Après quatre années de silence, le Père Noël des quartiers PK de Libreville a fait un retour remarqué ce samedi 7 décembre. Hoffman, accompagné de jeunes leaders locaux, a relancé son initiative annuelle de distribution de cadeaux aux enfants, marquant une nouvelle étape dans l’histoire de ce geste devenu emblématique.
Un élan de solidarité pour les enfants du PK06
Plus de 200 enfants attendent le Père Noël pour recevoir leurs cadeaux lors de la cérémonie.
C’est dans le quartier PK06, derrière l’immeuble Beyrouth, que plus de 200 enfants se sont rassemblés pour recevoir des cadeaux. La cérémonie, bien organisée, a débuté par un moment solennel où Ayene Wilfried (ESSA), l’un des intervenants, a prononcé un discours fort :
« La Noël a commencé dans les PK. Les grandes personnes pensent toujours aux plus jeunes. Nous devons changer les mentalités et reconstruire une unité forte dans nos quartiers. »
Endeng MBA, une autre figure influente, a profité de l’occasion pour insister sur l’importance de l’éducation, exhortant les enfants à s’investir dans leurs études :
« Ce retour des activités de Noël doit être une motivation pour vous à réussir à l’école. »
Avant la distribution, les enfants ont entonné l’hymne national, un moment d’unité et de patriotisme qui reflète l’esprit de renouveau insufflé par l’événement.
Un message d’amour pour le Mapane
Hoffman instruit son équipe pour la distribution des cadeaux.
Hoffman, à l’origine de cette initiative, s’est montré déterminé à faire perdurer cet élan de générosité. S’exprimant devant la presse, il a déclaré :
« Après trois ans d’absence, il était crucial de renouer avec cette tradition. Cette action porte un message d’amour pour le Mapane et vise à démontrer que nos quartiers regorgent de vie, de valeurs, et d’espoir. »
Il a également souligné la nécessité de changer les perceptions souvent négatives associées aux PK, une zone de Libreville trop souvent stigmatisée.
Des soutiens notables et une mobilisation exemplaire
Sly’A participe à la distribution des cadeaux aux enfants.
L’événement a attiré des figures influentes, à l’instar de la chanteuse gabonaise Sly’A, qui, bien que résidente d’un autre quartier, a tenu à participer. Ce soutien témoigne de la capacité de cette initiative à fédérer au-delà des frontières géographiques.
En redonnant le sourire à des centaines d’enfants et en rassemblant les communautés locales, cette sixième édition marque un tournant. Hoffman et son équipe souhaitent inscrire cette action dans une dynamique durable, en espérant qu’elle inspire les décideurs politiques à se pencher davantage sur les réalités des quartiers sous-intégrés.
Un souffle nouveau pour les PK
Ce retour du Père Noël dans les PK illustre la résilience et la solidarité d’un quartier en quête de reconnaissance. Avec une détermination renouvelée, cette initiative montre que, même dans les zones souvent marginalisées, l’espoir et l’unité peuvent triompher.