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Le rappeur Naira Marley en garde à vue : L’énigmatique de la mort du chanteur Mohbad ébranle le Nigéria
Le monde de la musique nigériane est en état de choc alors que le célèbre rappeur Naira Marley, de son vrai nom Azeez Adeshina, se retrouve au cœur d’une enquête policière spéciale concernant la mystérieuse disparition du jeune chanteur Mohbad, surnommé “Imole”. Le 12 septembre dernier, Mohbad, âgé de seulement 27 ans, a tragiquement perdu la vie à Lagos dans des circonstances encore troubles. Cette affaire a ému le pays et a soulevé des questions sur la sécurité des artistes dans l’industrie musicale nigériane.
Le décès de Mohbad, de son vrai nom Ilerioluwa Oladimeji Aloba, a laissé une marque indélébile dans le monde de la musique nigériane. Connu pour ses succès comme “Feel Good”, il était un talent prometteur dont la carrière a été lancée en 2019 après avoir signé un contrat avec la maison de disques Marlian Music, dirigée par Naira Marley. Cependant, en 2022, des tensions au sein de leur collaboration ont conduit à une rupture. La mort de Mohbad a été suivie de près par des allégations de harcèlement et de menaces physiques qui auraient pesé sur lui pendant des mois, attribuées à des figures influentes de l’industrie musicale nigériane.
Ces derniers jours, la controverse a atteint son paroxysme alors que de nombreux fans ont signé une pétition en ligne avec plus de 250 000 signatures, accusant Naira Marley et son équipe d’implication dans la tragédie. Le rappeur lui-même a exprimé son chagrin et sa volonté de coopérer avec les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire. La police de l’État de Lagos a officiellement placé Naira Marley en garde à vue dans le cadre de l’enquête spéciale, ce qui a accru l’attention médiatique sur cette sombre affaire.
La mort tragique de Mohbad et les circonstances mystérieuses qui l’entourent ont secoué le Nigeria et sa scène musicale. Alors que l’enquête se poursuit, la vérité reste à découvrir. Cette affaire rappelle également l’importance de la sécurité des artistes dans une industrie musicale en constante évolution. Le Nigeria espère que cette enquête permettra de faire toute la lumière sur la perte d’un jeune talent prometteur et de rendre justice à sa mémoire.
Mihi…
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Singuila célèbre 20 ans de carrière avec un concert exceptionnel à Libreville
Le 10 décembre 2024, à l’Hôtel Sablière de Libreville, Singuila a tenu une conférence de presse pour annoncer son concert du 14 décembre au Palais des Sports. Organisé par Direct Prod, sous la direction d’Edgar Yonkeu, et soutenu par des sponsors comme Beaufort, Canal+ et Urban FM, cet événement s’inscrit dans une tournée africaine célébrant deux décennies de carrière musicale.
Un retour aux sources
Singuila, ému de retrouver Libreville, a rappelé que la capitale gabonaise fut la première ville africaine à l’accueillir sur scène il y a 20 ans. « C’est comme revenir à la maison », a-t-il confié, promettant un concert en live qui revisitera ses grands classiques comme Aïcha et Ma nature, tout en dévoilant ses créations récentes.
Une soirée riche en surprises
La première partie du spectacle mettra en lumière des artistes gabonais tels que Darcy, Créol, Itou et Mr King. Edgar Yonkeu a précisé : « Ce concert s’inscrit dans les festivités de décembre, qui incluent déjà l’‘Entre Nous Show’ du 7 décembre et se poursuivront avec Fally Ipupa. »
Une générosité marquée
Lors de son passage à Dafreshmorning sur Urban FM le 11 décembre, Singuila a surpris l’équipe en offrant 500 billets à l’occasion de l’anniversaire de la station, à distribuer aux auditeurs. Un geste qui témoigne de son attachement au Gabon et à ses fans.
Informations pratiques
Les billets, disponibles entre 5 000 et 50 000 FCFA, promettent une soirée immersive, à la hauteur de l’artiste et de ses 20 ans de carrière. Le rendez-vous est donné le 14 décembre à 18h au Palais des Sports pour une célébration mémorable de la musique urbaine.
Libreville s’apprête à vibrer au rythme de cet événement exceptionnel, où Singuila rendra hommage à son parcours, marqué par des succès et une profonde connexion avec son public africain.
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Bouenguidi Sport : un leadership affirmé après la troisième journée
Trois matchs, trois victoires, aucun but encaissé : Bouenguidi Sport réalise un début de saison exemplaire en tête du National-Foot 1. Samedi, au stade Tata-Migolet de Koula-Moutou, l’équipe a ajouté une nouvelle victoire à son palmarès en s’imposant face au CF Mounana (0-1), grâce à une défense intraitable et une performance décisive de son gardien, Patrick Menene, élu Homme du match.
Une dynamique collective bien huilée
Sous la direction de Jean-Fernand Bidona, Bouenguidi Sport affiche une cohésion remarquable, combinant rigueur tactique et efficacité offensive. Avec une défense inviolée depuis le début du championnat, l’équipe impose son style face à des adversaires souvent en difficulté pour contrer sa stratégie.
Un soutien local mobilisé
Le succès de Bouenguidi Sport repose aussi sur le soutien indéfectible de sa communauté. Avant le match, l’Association des opérateurs économiques de l’Ogooué-Lolo a offert un don de produits essentiels aux joueurs et à l’encadrement. Ce geste, salué par le gouverneur Jean-Bosco Assigabagni, illustre l’importance de la solidarité dans le développement du sport local. “Ce type d’initiative doit être pérennisé pour encourager nos équipes et promouvoir le sport dans notre région,” a-t-il souligné.
Une première place à confirmer
Avec 9 points au compteur, Bouenguidi Sport devance l’US Bitam (6 points) et le FC 105 (5 points). Mais le championnat est encore long, et chaque match sera un test pour maintenir ce leadership.
Porté par des performances solides et un soutien communautaire fort, Bouenguidi Sport ambitionne désormais de transformer ce début de saison parfait en un parcours vers le titre. La suite promet d’être passionnante.
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Harcèlement sexuel en milieu professionnel : Qui est le bourreau de Maguy Demagdalla Eyi ?
Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la journaliste et présentatrice TV Maguy Demagdalla Eyi a décidé de briser le silence en dénonçant un acte de harcèlement sexuel dont elle a été victime. Le 6 décembre 2024, elle a publié une vidéo sur Média 241, racontant son histoire pour sensibiliser la société aux violences présentes dans le milieu professionnel des médias, un secteur souvent perçu comme glamour mais qui cache parfois des abus de pouvoir.
“Je rêvais de vivre de mon métier”, confie Maguy, soulignant sa passion pour le journalisme. Cependant, ce rêve a été terni par une expérience traumatisante de harcèlement sexuel de la part d’un supérieur, un acte qui s’est produit dans un environnement censé favoriser l’échange et la professionnalisation. “Dans son bureau, devant moi, il a retiré ses vêtements et s’est m…é”, raconte-t-elle, soulignant l’agression dégradante qu’elle a subie. “Le milieu des médias ne doit pas être un lieu où le pouvoir est utilisé pour abuser”, ajoute-t-elle.
En partageant son expérience, Maguy Demagdalla Eyi espère encourager d’autres victimes à se libérer du silence et à dénoncer les abus qu’elles subissent. “Nous devons dénoncer, briser la peur et chercher justice”, insiste-t-elle. Elle appelle toutes les femmes victimes de violences à prendre la parole et à ne plus se laisser intimider par la peur des représailles.
Gabon Égalité : Un soutien précieux pour les victimes
Maguy a également salué le travail de Gabon Égalité, l’organisation pionnière dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Le centre d’accueil des victimes, dirigé par Madame Betty Abaghe Messie, est un pilier dans ce combat. Il offre un soutien psychologique, juridique et social aux victimes, leur permettant de se reconstruire et d’engager des actions en justice. Le numéro 1404 mis en place par Gabon Égalité permet aux victimes de contacter des professionnels pour un accompagnement personnalisé.
“Ce numéro est une ressource indispensable pour toute personne confrontée à des violences,” affirme Maguy, soulignant l’importance de ce dispositif pour garantir un soutien immédiat et approprié.
L’absence du nom de l’agresseur : Un manque de transparence ?
Bien que le geste de Maguy Demagdalla Eyi soit salué pour sa courageuse prise de parole, une question importante reste en suspens : pourquoi ne pas avoir nommé son agresseur ? Si son témoignage est un acte libérateur pour elle-même et un encouragement pour d’autres victimes à parler, l’absence du nom de l’agresseur limite l’impact de cette dénonciation. En choisissant de ne pas dévoiler l’identité de la personne responsable de ces actes, elle pourrait involontairement réduire l’efficacité de son appel à la justice.
Une telle omission soulève une critique importante : dans d’autres pays, comme en France, des révélations publiques ont eu des conséquences majeures. Par exemple, le journaliste Pierre Ménès, accusé de harcèlement dans un documentaire, a été suspendu après que ses gestes déplacés envers ses collègues femmes aient été rendus publics. En dévoilant les noms des agresseurs, on permettrait de mieux lutter contre l’impunité et de créer un environnement professionnel plus respectueux.
Appel à la responsabilité et à l’action collective
Le témoignage de Maguy est un appel à l’action collective pour que les comportements abusifs en milieu de travail ne soient plus tolérés. Cependant, pour que ce changement se produise, il est essentiel que les responsables de tels actes soient clairement identifiés et tenus responsables de leurs actions. Maguy Demagdalla Eyi a donc ouvert une porte à la discussion, mais sa prise de parole pourrait avoir encore plus d’impact si elle avait donné le nom de son agresseur. Cela permettrait de renforcer la lutte contre le harcèlement sexuel et d’envoyer un message fort aux responsables de tels comportements : ils doivent rendre des comptes.