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L’Afrique porte la musique Française
Ces dernières années, la musique Française est représentée par des artistes originaires d’Afrique. Le phénomène part du succès d’une musique hip-hop-afro inspirée des rythmes Africains qu’un peuple Français multiracial de tout âge aime.
Les artistes Français qui font rayonner la France aux quatre coins du monde ont en commun leur origine Africaine. Nous pouvons en citer quelques uns : Gims, Dadju, Aya Namura, Wedjene, Niska, Indila, et MHD. Cette réalité de l’heure est plutôt étonnante, quand on sait qu’à une certaine époque la France et les Français ne s’attachaient pas particulièrement à la musique Africaine à quelques exceptions près. Si quelques artistes originaires du maghreb comme Khaled, Faudel et Cheb Mami étaient parvenus à faire leur trou, ce n’était pas le cas des artistes appartenants aux autres régions de l’Afrique. Des artistes qui faisaient une musique classée trop africaine et communautaire.
Aujourd’hui, ce reproche est une qualité qui s’impose d’elle même. Dans les studios Français, les plus grands producteurs l’imposent par effet de mode. La musique doit sonner afro et les textes doivent ressortir des expressions Africaines. À l’image de la musique de Aya Nakamura qui n’a rien de Français dans le fond et dans la forme. Cette musique qui plaît à la masse est un mix entre la musique moderne et la musique traditionnelle africaine, le tout dans une ambiance hip-hop : l’afro-trap.
L’influence de l’afro-trap dans la musique Française
Inspiré d’un nouveau style dans le hip-hop Américain, la trap, un rappeur Français d’origine Guinéenne, en l’occurrence MHD avait décidé d’y mettre une touche africaine au niveau sonore. C’est ainsi que naît l’afro-trap. Un genre de musique qui finit par accrocher. Au point que la scène hip-hop l’adopte jusqu’à pénétrer la chanson Française par des hits comme ” Sapé comme jamais ” de Gims et ” Ramenez la Coupe à la Maison ” de Vegedream. Ce dernier titre cité, dédié à l’équipe de France de championne du monde de football en 2018, est le tube de l’été et de l’année.
Cette musique Française chantée par des Français originaires d’Afrique est aujourd’hui la plus écoutée au pays d’Edith Piaf et de Claude François. Un changement où une évolution qui nous fait dire que la France devient le carrefour d’une certaine musique Africaine.
Mihi…
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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours
Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.
Une dynamique héritée d’un système verrouillé
Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.
Un soutien prématuré et problématique
Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?
Une barrière à la démocratie
La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.
Transition ou stagnation ?
En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.
Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.
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Bourses en péril : Plus de 200 étudiants gabonais en Russie dans l’incertitude
La situation des étudiants gabonais en Russie prend une tournure dramatique. Menacés d’expulsion pour défaut de paiement des frais de scolarité, ils se retrouvent dans une impasse qui met en lumière les dysfonctionnements de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).
Depuis septembre, ces étudiants sont confrontés à des arriérés de paiements, les empêchant d’accéder aux examens prévus dès le 8 décembre. Le Collectif des parents, réuni en assemblée générale, a dénoncé le silence de l’ANBG et appelé à une intervention urgente des autorités.
« Nous avons obtenu une rallonge budgétaire, mais les paiements n’ont toujours pas été effectués. Cette lenteur est incompréhensible et met nos enfants en danger », s’indigne Ludovic Belengue, président du collectif.
Le problème serait lié aux sanctions occidentales contre la Russie, qui contraignent l’ANBG à utiliser une mallette diplomatique pour les transferts, ralentissant le processus. Face à l’urgence, les parents proposent que les fonds soient directement versés à eux pour simplifier les démarches.
Si rien n’est fait, ces jeunes risquent de voir leur avenir compromis. Une mobilisation rapide des autorités est essentielle pour éviter une catastrophe académique et sociale.
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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?
Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.
Une évacuation sanitaire exceptionnelle
C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.
Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.
Une reprise sous observation
Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.
Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.