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Koffi Olomidé, bientôt en tournée mondiale
Plutôt que de rester sur l’annulation de son concert à Paris la Défense Arena, qui a tant fait parler au dernier trimestre de l’année 2021, Koffi Olomidé se réleve peu à peu de cet échec et attaque la scène internationale par une tournée mondiale.
À peine sortie de ses trois dates de concerts au Malawi, en fin d’année 2021, Koffi Olomidé de s’envoler tel un avion pour parcourir le monde. En effet, dans les prochains jours, le chanteur congolais va se produire sur son continent et en dehors. Pour le compte du continent africain, l’artiste va se produire dans 10 grandes mégalopoles : Praia (Cap-Vert), Dakar (Sénégal), Banjul (Gambie), Bamako (Mali), Ouagadougou (Burkina-Faso), Cotonou (Bénin), Lomé (Togo), Niger (Niamey), Malabo (Guinée-Équatoriale), Nouakchott (Mauritanie), Monrovia (Libéria), Freetown (Sierra-Leone), Casablanca (Maroc) et Abidjan (Côte d’Ivoire).
En dehors du continent africain, les États-Unis, tout particulièrement l’Amérique du Nord va recevoir le quadra koroman, dans les villes suivantes : New-York, Washington, Atlanta, Houston, Boston, Montréal, Toronto et Vancouver.
Cette tournée internationale qui va débuter sous peu, va mettre sous le feu des projecteurs la star de la rumba congolaise, sur la scène internationale.
Mihi…
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Rebo : Une Panthère Congolaise sur la Scène Internationale avec Def Jam Africa
La musique congolaise a un nouveau visage sur la scène internationale. Rebo Tchulo, figure montante de la scène urbaine congolaise, a récemment signé un contrat avec Def Jam Africa, un label emblématique qui marque le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière musicale. Autoproclamée “La Panthère de Kin”, Rebo est prête à conquérir le monde avec son mélange unique de pop, afro et R&B, un cocktail musical qui s’inspire profondément de l’héritage congolais tout en apportant une fraîcheur contemporaine.
Depuis ses débuts aux côtés de l’illustre Ferré Gola, suivis de collaborations fructueuses avec son compagnon et artiste Innoss’B, Rebo a su se faire une place de choix dans l’industrie musicale congolaise. Sa carrière a été marquée par des millions de vues sur YouTube, consolidant sa notoriété et élargissant son audience au-delà des frontières congolaises.
Sa signature chez Def Jam Africa est un symbole de reconnaissance internationale. À travers cette alliance, l’artiste espère non seulement porter la musique congolaise vers de nouveaux horizons, mais aussi faire rayonner la culture africaine sur la scène mondiale. « Je suis honorée de porter la musique congolaise au-delà de nos frontières. Merci à Def Jam Africa de m’accompagner sur cette voie », a-t-elle exprimé avec fierté.
Cependant, malgré la promesse de cette union prestigieuse, certains observateurs restent prudents. Si les labels internationaux comme Def Jam ont indéniablement le pouvoir de catapulter les artistes vers la gloire, l’Afrique a souvent vu des talents se retrouver confrontés à des défis en termes de visibilité et de soutien stratégique. La question reste donc de savoir si cette collaboration permettra à Rebo de surmonter ces obstacles et de véritablement s’imposer à l’échelle mondiale.
En attendant, les fans de Rebo se réjouissent des nouvelles créations qui devraient voir le jour sous peu, espérant que son énergie explosive et son talent indéniable la mèneront au sommet. Le voyage de La Panthère de Kin ne fait que commencer, et le monde musical est désormais à ses pieds.
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Quand le génie d’Akendengué reste dans l’ombre : le cas “Epuguzu” dans la série Eki
La série Eki, diffusée sur Canal+ Elles, est devenue un rendez-vous incontournable pour le public gabonais. Au-delà de son intrigue captivante, la saison 2 a mis en lumière une œuvre musicale emblématique : Epuguzu de Pierre-Claver Akendengué. Ce titre, issu de l’album culte Silence accompagne les moments forts du personnage de Lazare Obame, interprété avec brio par Afane Edou. Pourtant, malgré cette exposition, “Epuguzu” n’a pas connu l’élan de renouveau qu’on aurait pu attendre, notamment auprès de la jeune génération.
Une œuvre culte qui traverse les époques
Dans EKI, premier épisode, dès la 19ᵉ minute, “Epuzugu” d’Akendengué accompagne le premier jeu de Lazare Obame.
Sorti en février 1990, Silence est une pierre angulaire de la musique gabonaise et africaine. Son engagement, ses sonorités uniques et son succès international en ont fait une référence intemporelle. En intégrant Epuguzu dans sa bande-son, la série Eki rend hommage à cet héritage culturel, tout en offrant une opportunité de redécouverte. Mais là où des classiques d’autres pays renaissent grâce aux réseaux sociaux, Epuguzu semble stagner dans l’ombre de son prestige passé.
L’exemple ivoirien : un modèle à suivre ?
En 2023, l’artiste ivoirienne Mathey a connu un phénomène similaire avec son titre Ameyatchi. Plus de 25 ans après sa sortie, cette chanson a été redécouverte par la jeune génération grâce à des challenges sur TikTok et un remix moderne. Résultat : des millions de vues pour le clip et l’audio original, une visibilité accrue pour l’artiste, et une nouvelle vie pour son œuvre. Pourquoi un tel succès pour Ameyatchi et pas pour Epuguzu ?
Une jeunesse déconnectée de son patrimoine
Le cas de Epuguzu met en lumière une problématique récurrente au Gabon : l’absence d’un pont entre les générations pour transmettre et valoriser le patrimoine musical national. Si l’internationalisation de Pierre-Claver Akendengué est indéniable, son œuvre reste peu exploitée dans un contexte moderne, où les plateformes digitales et les réseaux sociaux façonnent les goûts et tendances.
Le rôle des acteurs culturels
La diffusion d’une œuvre aussi puissante dans une série populaire aurait pu être une occasion en or pour réintroduire Epuguzu sur la scène musicale actuelle. Mais pour cela, il aurait fallu une stratégie concertée entre producteurs, diffuseurs et acteurs culturels. Un challenge TikTok, un remix ou même un clip moderne auraient permis de capter l’attention d’un public jeune, souvent friand de nouveautés… ou de classiques revisités.
Un appel à réagir
La question n’est pas de savoir si Epuguzu est une chanson intemporelle, car elle l’est déjà. La véritable problématique réside dans notre capacité à honorer ce patrimoine et à l’adapter aux outils d’aujourd’hui. Si le Gabon souhaite valoriser ses trésors musicaux, il est temps d’agir : collaborations entre artistes, campagnes sur les réseaux sociaux, ou encore intégration dans des playlists populaires sont autant de pistes à explorer.
“Epuguzu” de Akendengue, en version audio intégrale, est une œuvre que les jeunes peuvent pleinement s’approprier.
Pierre-Claver Akendengué a un héritage musical inestimable. Ne pas en profiter pleinement reviendrait à priver les jeunes générations d’une part essentielle de leur identité culturelle. Epuguzu mérite mieux qu’un silence prolongé.
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Fally Ipupa & Afrik’an Legend : la vérité sur une collaboration attendue
La collaboration entre Fally Ipupa et Afrik’an Legend, annoncée au Palais des Sports de Libreville, s’impose comme l’un des événements musicaux majeurs de cette fin d’année. Cependant, certaines déclarations inexactes d’Ericsson, animateur et collaborateur de Direct Prod, ont tenté de réécrire l’histoire. Voici les faits.
La genèse du projet
Le projet de remix du titre emblématique “C’est comment ?” remonte bien avant le concert organisé par Direct Prod en décembre 2024. Selon Míster Vibe, membre d’Afrik’an Legend, qui s’est confié lors du Vlog d’Akûm Radio, c’est Fally Ipupa lui-même qui a initié cette collaboration. Fasciné par la puissance et l’authenticité du morceau, l’artiste congolais a contacté le groupe lors d’un échange nocturne, exprimant son envie de revisiter cette chanson culte.
Dès ce moment, GENESIS MUSIC, le label d’Afrik’an Legend, s’est mobilisé pour concrétiser ce projet ambitieux, bien avant toute annonce publique. Cette initiative reflète l’admiration sincère de Fally Ipupa pour le talent du groupe gabonais.
Un mensonge dénoncé
Lors du concert de fin d’année, Fally Ipupa et Afrik’an Legend ont interprété ensemble “C’est comment ?”, officialisant leur collaboration à venir. Pourtant, Ericsson a rapidement affirmé sur les réseaux sociaux que cette initiative était née grâce à l’événement organisé par Direct Prod.
Cette version des faits a été immédiatement contestée. Un internaute a notamment précisé :
“C’est GENESIS MUSIC qui a porté ce projet depuis longtemps. Fally Ipupa a reconnu leur talent, et ce concert n’était qu’une plateforme pour officialiser le tout.”
Malgré ces clarifications, Ericsson s’est contenté d’un laconique “Je sais”, refusant de retirer sa publication et laissant planer un doute sur ses motivations.
Échanges sur la page Facebook d’Ericsson, où un internaute précise l’origine réelle de la collaboration Fally Ipupa – Afrik’an Legend.
Le rôle central de GENESIS MUSIC et de Fally Ipupa
Les faits sont clairs : cette collaboration repose avant tout sur l’initiative de Fally Ipupa et le travail de GENESIS MUSIC. Le concert de Direct Prod n’a été qu’un moment opportun pour annoncer ce projet au public, mais en aucun cas son origine.
Un remix très attendu
Fally Ipupa a récemment partagé un extrait du remix sur ses réseaux sociaux, suscitant un immense engouement. Ce projet promet de fusionner les univers riches et complémentaires de l’icône congolaise et du groupe gabonais, célébrant ainsi l’unité musicale africaine.
Rendre à César ce qui appartient à César
Il est essentiel de rendre à Fally Ipupa, à Afrik’an Legend et à GENESIS MUSIC le mérite qui leur revient. Cette collaboration, née bien avant le concert de Direct Prod, met en lumière le talent et la créativité qui font vibrer la scène musicale africaine. Les fans attendent avec impatience la sortie de “C’est comment ? (Remix)”, une œuvre qui promet de marquer durablement l’histoire musicale.