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Keys porte la douleur des femmes battues dans son nouveau titre : “Pourquoi ?”.
“Pourquoi ?”, l’interrogation de Keys, suite à l’insistance des violences domestiques faîtes aux femmes.
Connu dans le milieu musical gabonais pour avoir fait ses classes avec Bak Attak, Keys n’est pas un artiste connu du grand public. Un anonymat dû à son engagement pas très prononcé pour la musique, à une certaine époque. Autrefois focalisé sur ses études, celui qui est né à Mitzic (ville du nord du Gabon), en 1992, va longtemps mettre sa passion de côté. Après l’obtention de son baccalauréat, dans les années 2010, Keys va trouver un équilibre dans son emploi du temps pour s’adonner à la musique.
Il va sortir des titres comme “Oiseau”, “Va-t-en” et “Noël”, des années après. Artiste engagé, Keys a récemment fait le choix de défendre la cause des femmes battues. Pour illustrer son combat, celui qui vit désormais en France a dernièrement dévoilé une vidéo, “Pourquoi ?”.
Dans cette production, Keys accompagne son message avec de fortes images. La violence que l’on voit à l’écran interpelle tout d’abord les victimes qui ont du mal à dénoncer leurs bourreaux. Ensuite, cette même interpellation s’adresse à la société, notamment aux décideurs afin que ces derniers prennent le problème à bras-le-corps. Enfin, ledit message est indirectement adressé aux hommes qui brisent des ménages et très souvent des vies, en se montrant violent.
Mihi…
Le label Mario d’Africadream frappe un grand coup avec son nouveau titre “To Bina”, une collaboration audacieuse qui réunit trois artistes aux univers complémentaires : Lova Lova Anel-k, Prince Kiala, et Vieux Boli.
Dans ce morceau, l’amour s’exprime en musique, porté par un mélange harmonieux de sonorités urbaines et afro. Lova Lova Anel-k, star de l’afro Gabonais, y pose des vibrations modernes et captivantes. Prince Kiala, ambassadeur du ndombolo congolais, insuffle une énergie dansante irrésistible, tandis que Vieux Boli ajoute une profondeur traditionnelle gabonaise.
Sous la réalisation soignée de Dan Scott, “To Bina” s’impose comme une ode à l’amour sans retenue, capable de traverser les frontières culturelles pour unir les cœurs. Cette production souligne une fois de plus la capacité de Mario d’Africadream à repousser les limites créatives et à proposer des œuvres qui résonnent avec un large public.
Avec “To Bina”, le label confirme sa position de leader dans l’industrie musicale gabonaise, en conjuguant authenticité et modernité pour faire vibrer les amateurs de musique à travers le continent. Une véritable célébration de l’amour et de la diversité culturelle.
Ce 29 novembre 2024, la scène urbaine gabonaise s’embrase sous les décibels d’un afro-dancehall vibrant. Le groupe Afrik’an Legend, accompagné de Zyon Stylei, dévoile “Bouket”, un titre où l’amour se raconte à travers des sonorités douces et envoûtantes, entre chaleur et délicatesse.
Sous l’égide du label Genesis Music, Afrik’an Legend, habituellement ancré dans le style Ikoku vibe, explore ici de nouvelles dimensions sonores sans pour autant abandonner sa mission première : promouvoir la richesse culturelle gabonaise. Avec ce morceau, le duo Mr Vybe et Kassme propose une fusion audacieuse entre leurs influences locales et des touches musicales internationales, fidèle à leur philosophie : “faire voyager la musique gabonaise au-delà de ses frontières”.
Une déclaration d’amour inclusive
Le message central reste l’amour et la résilience, deux thèmes chers au groupe. Dans “Bouket”, Afrik’an Legend célèbre la beauté dans toutes ses formes, défiant les standards conventionnels. Une scène marquante met en lumière une femme atteinte de vitiligo, que Mr Vybe décrit avec tendresse comme un “bouquet”, symbole de rareté et de préciosité. Kassme, quant à lui, sublime l’être aimé avec la métaphore poétique : “Tu brilles comme une étoile”.
Invité spécial de ce morceau, Zyon Stylei apporte une touche supplémentaire d’émotion en déclarant son amour avec la phrase : “Tu me donnes la joie de vivre”. Ces déclarations, portées par une mélodie vibrante et des visuels soigneusement réalisés, illustrent un amour libre et inclusif.
Une fin d’année rythmée
Alors que 2024 touche à sa fin, “Bouket” s’impose comme une chanson capable d’animer aussi bien les pistes de danse que les moments plus intimes. Ce mariage harmonieux entre modernité et traditions musicales pourrait bien marquer une étape importante dans l’évolution de la musique gabonaise, tout en renforçant l’identité artistique d’Afrik’an Legend.
Un titre à savourer et partager, pour célébrer l’amour sans frontières ni stéréotypes.
Tommy Tom, artiste urbain de la nouvelle génération, surprend à nouveau avec “Ils vont lire l’heure”, un titre produit par Mario d’Africadream. Ce label, qui redéfinit la scène urbaine gabonaise, offre ici une plateforme idéale pour la fusion des styles chère à l’artiste.
Une signature culturelle forte
Malgré un univers musical qui flirte avec des sonorités modernes, la chanson reste ancrée dans ses racines gabonaises. Le clip, réalisé par Dan Scott, en est une preuve éclatante : les décors, les ornements et les expressions authentiques plongent le spectateur dans une ambiance familière. Tommy Tom réussit à combiner un flow urbain percutant avec une touche traditionnelle, créant une identité sonore unique.
Un héritage revendiqué
Par son flow et l’enchaînement des paroles, Tommy Tom évoque subtilement Vyckos Ekondo, figure emblématique du Tandima. Ce parallèle met en lumière un style qui s’en rapproche, tout en affirmant une identité urbaine contemporaine. Ce dialogue réussi entre l’héritage musical et une modernité revendiquée enrichit l’ensemble de son œuvre.
Une œuvre à fort potentiel
En abordant des thématiques variées, de la société à l’egotrip, Tommy Tom capte l’attention. Si les chiffres sur YouTube restent encore timides, le morceau possède toutes les qualités pour séduire un large public.
Avec cette collaboration, Mario d’Africadream et Tommy Tom enrichissent la scène musicale gabonaise d’une production audacieuse et prometteuse. Une œuvre à découvrir et à suivre de près.