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Innoss’b : << Qu'on arrête de se payer les têtes des congolais >>
En guerre contre Gaz Mawete, Innoss’b publie ses millions de vues sur YouTube, afin de prouver à son rival qu’il est largement devant lui.
En république Démocratique du Congo ( RDC ), des artistes talentueux il y en a en quantité. S’il fallait parler de son vivier, on pourrait le comparer au Brésil dans le football.
Quand le talent est autant visible l’esprit de concurrence se dévoile. Dès lors, des clash s’en suivent pour faire vivre l’industrie. C’est dans cette atmosphère que la nouvelle génération d’artistes congolais evolue. Qui est mieux qu’un tel ? Qui est le plus apprécié du publique ? Des questions qui reviennent souvent pour démarquer un artiste d’un autre. À ce jeu, Innos’Bet Gaz Mawete sont les plus actifs. Ces deux artistes se disputent le trône de leader de la nouvelle génération.
C’est souvent par des déclaration incendiaires publiées dans la médias locaux où sur la toile, que les deux protagonistes se tirent dessus. Il y a quelques jours, Gaz Mawete ironisait sur les millions de vues de Innos’B, en supposant que ce dernier achetait les vues. En réponse à cette attaque, l’interprète de ” Yopé “ a fait découvrir son palmarès aux mélomanes par le biais publication. Dans celle-ci, le jeune leader présente les millions de vues de quelques uns de ses singles, tout en démontrant que son succès traverse le fleuve ” Congo “.
Comme un boxeur qui envoie son adversaire dans les cordes, Innos’b en rajoute des coups pour mettre Gaz Mawete au tapis : << YouTube ne résume pas la musique, mais il faut que certaines personnes ( artistes ) arrêtent de justifier leurs incapacités en affirmant haut et fort que ” faire des millions de vues rime à l’achat des vues “. Qu’on arrête de se payer les têtes des congolais. >>
Peut-être étourdi par la virulence des mots, Gaz Mawete n’a pas encore répondu aux piques de son ” ennemi “. Nul doute qu’il le fera très prochainement. Nous suivons cette actualité de très près afin de continuer à vous informer.
Mihi…
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Inauguration du Tribunal de Première Instance de Ntoum : Un Projet Achevé Après Plus de 20 Ans
Le tribunal de première instance de Ntoum, dans la province de l’Estuaire, a enfin ouvert ses portes le 13 septembre 2024, marquant la fin d’un chantier entamé il y a plus de deux décennies. La cérémonie d’inauguration a été présidée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, soulignant l’achèvement d’un projet longtemps en suspens.
Dès le début des années 2000, la construction de ce tribunal avait été initiée mais interrompue en cours de route, laissant le projet dans un état d’abandon jusqu’à ce qu’il soit relancé sous l’actuel gouvernement. Le bâtiment de 2 000 m², situé sur une parcelle de 9 000 m², comprend deux salles d’audience, deux salles de délibération, une cinquantaine de bureaux, ainsi que des installations pour les forces de l’ordre, dont des postes de garde et une salle de repos.
Le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout, a salué cette réalisation comme un pas significatif vers une “justice de proximité”. Selon lui, l’inauguration de ce tribunal reflète l’engagement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) à restaurer et moderniser les infrastructures judiciaires du pays. Il a souligné que la finalisation de ce projet allégera les charges pour les justiciables qui, jusque-là, devaient se déplacer jusqu’à Libreville, souvent avec des difficultés.
Le tribunal de Ntoum desservira trois départements : le Komo-Mondah (Ntoum), le Komo-Kango (Kango), et la Noya (Cocobeach). Ce nouvel établissement devrait non seulement alléger la charge du tribunal de Libreville mais aussi permettre aux habitants de ces zones éloignées d’avoir un accès plus facile à la justice, en espérant ainsi une amélioration de l’efficacité et de la proximité du système judiciaire.
Cette inauguration arrive à un moment crucial pour le Gabon, alors que le pays traverse une période de transition politique, avec des efforts manifestes pour renforcer les institutions et améliorer les services publics.
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Anniversaire de Entre Nous Bar : Roseline Layo Rate le Show et Présente Ses Excuses
Le dimanche dernier, Entre Nous Bar a célébré son anniversaire avec une prestation de l’artiste ivoirienne Roseline Layo, mais l’événement a été sérieusement perturbé par l’absence de l’artiste. Prévue pour se produire lors de cette soirée spéciale, Roseline Layo n’a pas pu rejoindre Libreville à temps après son concert la veille à Mouila.
Le communiqué de Entre Nous Bar, publié après l’incident, a exprimé le regret de l’établissement en soulignant : “Nous nous sommes retrouvés confrontés à des forces supérieures, malgré notre accord avec le staff de l’artiste, ce qui a rendu impossible le respect de l’engagement.” Le message a également remercié le public pour sa patience et a annoncé que des mesures de compensation seront envisagées pour rectifier la situation.
Pour faire amende honorable, Roseline Layo s’est rendue au Entre Nous Bar et a enregistré une vidéo dans laquelle elle s’excuse sincèrement. Elle a déclaré qu’elle aurait souhaité demander pardon “à genoux” si cela avait été possible.
L’incident a laissé les spectateurs déçus, et Entre Nous Bar s’engage à mettre en place des solutions pour assurer le bon déroulement de ses futurs événements et regagner la confiance de son public.
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André Pépé Nzé enflamme le chapiteau : Un retour triomphal au cœur de la Transition
Le 31 août dernier, le stade d’Akanda a vibré au rythme de la musique d’André Pépé Nzé dans un concert événement organisé par le label Africa Dream. Cet événement, naturellement inscrit dans le cadre des célébrations de la “libération” impulsée par le Général Brice-Clotaire Oligui Nguema, a marqué une véritable fête sous l’ère de la Transition.
Sous la houlette de Mario, directeur d’Africa Dream, la soirée a attiré une foule enthousiaste venue assister au retour tant attendu de l’icône de la musique gabonaise après trois décennies d’absence. La soirée a également été animée par des performances de nombreux artistes locaux tels que Prisca Along, Rodzeng, Hermy Mabila, Nicole Amogho, Lord Ekomy Ndong et Omar Defunzu, avant l’arrivée de la tête d’affiche.
André Pépé Nzé est monté sur scène vêtu de blanc, symbole de paix et de pureté, en parfaite harmonie avec l’époque de Transition que vit le Gabon. Accompagné par l’orchestre Mbala, dirigé par Joël Nzé et composé de musiciens légendaires comme Constant Mbira et Sonia Nyngone, l’artiste a interprété sept titres de son répertoire.
Les morceaux choisis ont captivé le public, qui est monté en température au fil des performances. Les classiques “Andia” et “Dzale” ont déclenché une vague d’enthousiasme parmi les spectateurs, chantant en chœur et rejoignant parfois l’artiste sur scène. “Dzale”, qualifié par Pépé Nzé d’“hymne national de la Transition”, a été joué à deux reprises, illustrant l’impact émotionnel de la soirée.
Ce concert a non seulement marqué le retour de Pépé Nzé sur scène après 30 ans d’absence, mais a aussi offert une occasion unique pour ses fans de renouer avec un artiste qui a profondément marqué l’histoire musicale du pays. Le succès de cet événement renforce les ambitions de Africa Dream, qui, après avoir produit le concert de Sly’A, envisage de continuer à promouvoir des artistes gabonais dans les mois à venir.
Avec un chapiteau rempli de spectateurs et une ambiance électrique, ce spectacle a pleinement répondu aux attentes et objectifs de Mario, offrant un moment mémorable pour la musique gabonaise en pleine Transition.