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Ferry Songz, un artiste Gabonais qui fait son trou en Côte d’Ivoire

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Parti du Gabon pour la Côte d’Ivoire afin de poursuivre ses études, Christ-Ferry AYEMFEGUE dit Ferry Songz exprime son talent d’artiste chanteur, en dehors des heures de cours. C’est ainsi qu’il se fait remarquer par DJ Arafat et d’autres stars de la scène Ivoirienne qui décident de l’épauler, au point d’en faire l’un des chouchous du public Ivoirien, parmi les artistes venus d’ailleurs.

Ferry Songz

Présentement à Libreville (Gabon) pour profiter un temps soit peu de la chaleur du pays et de la famille, Ferry Songz en profite pour se faire connaître des Gabonais. Il n’hésite pas à passer sur des plateaux télé et radio pour le faire. L’occasion faisant le larron, l’artiste fait découvrir ses oeuvres au public et aux Hommes de médias. À propos, l’artiste a récemment organisé une conférence de presse dans une radio de la place pour présenter sa nouvelle vidéo intitulée, “Bang bang”, en collaboration avec un rappeur Sénégalais du blaze de Samba Peuzzi.

Ferry Songz, en avant-première d’un concert de DJ Arafat en 2018 à Abidjan.

Cette collaboration internationale qui succède à celle avec Didi B, du célèbre groupe Ivoirien Kiff No Beat en dit long sur le statut de Ferry Songz. Parlant justement de son statut, il faut noter que l’artiste a été validé par les plus grands en Côte d’Ivoire. On pense notamment à feu DJ Arafat et au Molare. Le premier cité a permis à l’artiste Gabonais de faire sa première scène en Côte d’Ivoire, en chauffant le public avant sa venue sur scène. Le deuxième cité quant à lui noue avec lui une relation de grand à petit-frère, au point de l’intégrer dans les shows privés qu’il partage avec l’élite de la scène Ivoirienne.

Ferry Songz

Star en Côte d’Ivoire et anonyme dans son pays natal, Ferry Songz continue de travailler à internationalisation de sa musique partant de la Côte d’Ivoire, tout en espérant être soutenu massivement par le public Gabonais.

Mihi…

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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours

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Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.

Une dynamique héritée d’un système verrouillé

Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.

Un soutien prématuré et problématique

Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?

Une barrière à la démocratie

La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.

Transition ou stagnation ?

En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.

Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.

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Bourses en péril : Plus de 200 étudiants gabonais en Russie dans l’incertitude

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La situation des étudiants gabonais en Russie prend une tournure dramatique. Menacés d’expulsion pour défaut de paiement des frais de scolarité, ils se retrouvent dans une impasse qui met en lumière les dysfonctionnements de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).

Depuis septembre, ces étudiants sont confrontés à des arriérés de paiements, les empêchant d’accéder aux examens prévus dès le 8 décembre. Le Collectif des parents, réuni en assemblée générale, a dénoncé le silence de l’ANBG et appelé à une intervention urgente des autorités.

« Nous avons obtenu une rallonge budgétaire, mais les paiements n’ont toujours pas été effectués. Cette lenteur est incompréhensible et met nos enfants en danger », s’indigne Ludovic Belengue, président du collectif.

Le problème serait lié aux sanctions occidentales contre la Russie, qui contraignent l’ANBG à utiliser une mallette diplomatique pour les transferts, ralentissant le processus. Face à l’urgence, les parents proposent que les fonds soient directement versés à eux pour simplifier les démarches.

Si rien n’est fait, ces jeunes risquent de voir leur avenir compromis. Une mobilisation rapide des autorités est essentielle pour éviter une catastrophe académique et sociale.

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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?

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Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.

Une évacuation sanitaire exceptionnelle

C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.

Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.

Une reprise sous observation

Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.

Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.

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