

News
Ferry Songz, un artiste Gabonais qui fait son trou en Côte d’Ivoire
Parti du Gabon pour la Côte d’Ivoire afin de poursuivre ses études, Christ-Ferry AYEMFEGUE dit Ferry Songz exprime son talent d’artiste chanteur, en dehors des heures de cours. C’est ainsi qu’il se fait remarquer par DJ Arafat et d’autres stars de la scène Ivoirienne qui décident de l’épauler, au point d’en faire l’un des chouchous du public Ivoirien, parmi les artistes venus d’ailleurs.

Présentement à Libreville (Gabon) pour profiter un temps soit peu de la chaleur du pays et de la famille, Ferry Songz en profite pour se faire connaître des Gabonais. Il n’hésite pas à passer sur des plateaux télé et radio pour le faire. L’occasion faisant le larron, l’artiste fait découvrir ses oeuvres au public et aux Hommes de médias. À propos, l’artiste a récemment organisé une conférence de presse dans une radio de la place pour présenter sa nouvelle vidéo intitulée, “Bang bang”, en collaboration avec un rappeur Sénégalais du blaze de Samba Peuzzi.
Cette collaboration internationale qui succède à celle avec Didi B, du célèbre groupe Ivoirien Kiff No Beat en dit long sur le statut de Ferry Songz. Parlant justement de son statut, il faut noter que l’artiste a été validé par les plus grands en Côte d’Ivoire. On pense notamment à feu DJ Arafat et au Molare. Le premier cité a permis à l’artiste Gabonais de faire sa première scène en Côte d’Ivoire, en chauffant le public avant sa venue sur scène. Le deuxième cité quant à lui noue avec lui une relation de grand à petit-frère, au point de l’intégrer dans les shows privés qu’il partage avec l’élite de la scène Ivoirienne.

Star en Côte d’Ivoire et anonyme dans son pays natal, Ferry Songz continue de travailler à internationalisation de sa musique partant de la Côte d’Ivoire, tout en espérant être soutenu massivement par le public Gabonais.
Mihi…

News
Yêmï démarre fort sur Urban FM : la santé publique au cœur du premier numéro

L’émission Yêmï a fait ses premiers pas ce lundi 12 mai sur les ondes de Urban FM 104.5, avec une thématique de fond : la santé publique. Porté par LOPS à la présentation et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye en qualité de médecin-conseil, ce premier numéro a ouvert un débat riche et accessible à tous.
Une émission utile, un sujet essentiel
Pour introduire l’échange, LOPS a invité Dr Marcia à rappeler la définition de la santé publique selon l’OMS : « l’art et la science de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé par des efforts collectifs ». Ce champ vaste inclut l’éducation, la prévention, l’assainissement, la sécurité sanitaire et bien plus.
Le cadre gabonais mis en lumière
Au Gabon, la santé publique repose sur deux documents de référence :
▪Le Plan national de développement sanitaire 2024-2027,
▪La Politique nationale de santé.
Deux outils d’action publique directement alignés avec le pilier 4 du projet de société du Président Brice-Clotaire Oligui Nguema, qui fait de la réforme du système de santé une priorité. Une ambition saluée par les acteurs du terrain, alors que le Chef de l’État multiplie les initiatives concrètes.
Prévenir, éduquer, impliquer
Pour LOPS, « la santé publique, c’est l’affaire de tous ». Une approche partagée par Dr Marcia, qui insiste sur l’engagement des entreprises via la responsabilité sociétale (RSE), la santé au travail et les actions communautaires. À l’image des campagnes contre le paludisme ou des initiatives d’assainissement urbain.
Les publics cibles ? Les populations, les décideurs, les soignants, les entreprises, mais aussi les médias et influenceurs qui participent à la diffusion des messages de prévention.
Des attentes fortes pour le système de santé
Dans la rubrique entretien, Dr Marcia a aussi formulé plusieurs attentes :
▪Des médicaments accessibles,
▪Un renouvellement du plateau technique,
▪Une formation spécialisée du personnel,
▪L’intégration de nouveaux métiers (biostatisticiens, ingénieurs biomédicaux, cybersécurité santé),
▪Et la lutte contre les déserts médicaux dans les zones reculées.
Autant de pistes pour mieux anticiper les crises sanitaires, comme cela pourrait être le cas lors d’une épidémie.
À suivre…
Diffusée du lundi au vendredi à 11h00 sur Urban FM 104.5, Yëmi s’annonce comme un rendez-vous d’information et de sensibilisation incontournable. Et si la santé publique est le thème de cette semaine de lancement, un nouveau sujet sera à l’honneur dès la semaine du 19 au 23 mai 2025, pour le deuxième numéro.
News
Face à la fermeture de son siège, le RGEDD choisit l’action citoyenne plutôt que le silence

Scellé depuis janvier, le siège du Réseau Gabonais pour l’Environnement et le Développement Durable (RGEDD) symbolise aujourd’hui un combat juridique toujours en cours. Pourtant, loin de se replier, l’ONG répond à cette épreuve non pas par la confrontation directe, mais par une mobilisation citoyenne exemplaire.
Une expulsion controversée
Le 2 janvier 2025, les portes du siège du RGEDD, situé derrière le Palais de Justice de Libreville, ont été fermées sur décision de Maître Francis NKEA NDZIGUE, avocat et ancien ministre de la Justice. Prétextant une récupération des lieux pour l’agrandissement de son cabinet, ce dernier aurait précipité l’expulsion sans permettre à l’ONG de se réorganiser. Intrusions documentées, rupture de bail contestée : le différend, désormais devant la justice, suscite un vif débat.
Une réponse par l’exemple : 22 mars 2025
Fidèle à sa mission environnementale, le RGEDD a orchestré le 22 mars une vaste opération de nettoyage dans 13 quartiers de Libreville. Une initiative citoyenne, portée par :
▪︎150 volontaires mobilisés
▪︎7 associations partenaires
▪︎8,63 tonnes de déchets collectés, dont 850 kg de plastique
PK6, Dragage, Sibang, Nzeng… les balais ont remplacé les banderoles dans une démonstration de résilience collective.
« On n’a pas besoin de murs pour faire notre travail », confie une membre active du RGEDD.

Des actions régulières pour un impact durable
Cette opération s’inscrit dans une série d’initiatives menées par le RGEDD pour préserver l’environnement :
▪︎LBV Plages Propres : Un concours de ramassage d’ordures sur les plages de Libreville, impliquant associations, organisations et entreprises locales.
▪︎Mon Quartier Propre : Une campagne de sensibilisation de proximité sur les enjeux environnementaux dans les quartiers, visant à réduire la pollution plastique en amont.
▪︎Opération Plage Propre : En février 2025, 157 participants ont collecté 600 kg de déchets à l’arboretum Raponda Walker, en collaboration avec l’armée française et d’autres partenaires locaux.
▪︎Jeudi Vert : Une initiative nationale encourageant les citoyens à poser des gestes simples chaque jeudi pour protéger l’environnement, incluant des activités de nettoyage et des émissions de sensibilisation.
Aligner l’action sur les ODD
L’opération s’inscrit dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies :
▪︎ODD 11 : Villes durables
▪︎ODD 12 : Consommation responsable
▪︎ODD 13 : Action climatique
▪︎ODD 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs
Avec le soutien de Sobraga et Clean Africa, le RGEDD transforme l’adversité en levier d’impact.
Et après ?
Loin de ralentir, le RGEDD prévoit :
▪︎La réouverture prochaine de ses bureaux
▪︎Le lancement du Parlement Vert, lieu de débat et d’éducation environnementale
▪︎La création d’un Label RSE pour valoriser les entreprises responsables
▪︎La tenue du Forum National sur l’Environnement et le Développement Durable (FNEDD)
Un message fort

Dans un contexte où les ONG environnementales peinent à se faire entendre, le RGEDD réaffirme sa vocation : défendre la planète, même sans toit. Fragilisé mais actif, contesté mais indispensable, évincé mais toujours debout.
News
Chef du Département Travaux publics à la Présidence, Boungoueres positionné pour traduire sa vision en actions

À la suite du Conseil des ministres du 8 mai 2025, le président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a procédé à la nomination d’Alain Alain Simplice Boungoueres au poste de Conseiller Spécial, Chef du Département Travaux publics et Infrastructures. Cette nomination, hautement symbolique, marque un tournant dans la dynamique de refondation nationale, incarnant une volonté claire d’ouverture politique et de cohésion autour des enjeux de développement.
Ancien adversaire du chef de l’État à la présidentielle d’avril 2025, Alain Simplice Boungoueres s’était distingué par un projet de société structuré autour de cinq grands axes : la réforme des services de base, la lutte contre la vie chère, la réforme foncière, la rationalisation des dépenses publiques, et la diversification économique. Sa nomination à la tête du département des Travaux publics et infrastructures pourrait désormais offrir un cadre concret pour matérialiser certaines de ses propositions, notamment celles qui rejoignent les ambitions stratégiques du président.
Réforme de la SEEG : une solution envisagée aux coupures persistantes
L’un des points majeurs de son projet réside dans la scission de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) en deux entités distinctes : l’une dédiée à l’électricité, l’autre à la gestion de l’eau. L’objectif affiché est d’optimiser la gouvernance et d’améliorer la qualité de service dans ces deux secteurs essentiels. Cette réforme, si elle venait à être appliquée, pourrait constituer une réponse structurelle aux nombreuses coupures d’électricité et d’eau qui continuent d’affecter aussi bien Libreville que les localités de l’intérieur du pays.
En sa qualité de chef du département en charge des infrastructures, Alain Simplice Boungoueres est désormais bien placé pour initier les études et les démarches nécessaires à cette transformation. Son expertise en génie civil, conjuguée à sa formation en économie des transports, le positionne comme un acteur clé dans la quête d’efficacité et de modernisation des services publics.
Réduire le coût de la vie : production locale et accès aux marchés
Au-delà des infrastructures, Boungoueres a proposé un système d’achat « bord champ » visant à faciliter la commercialisation des produits agricoles tout en réduisant la charge logistique pesant sur les producteurs. Une réforme complémentaire à la volonté présidentielle de promouvoir la souveraineté alimentaire et l’autosuffisance.
La relance de la pisciculture fait également partie de sa stratégie, avec pour ambition d’accroître l’offre locale de poisson, de réduire les importations et de stabiliser les prix sur le marché.
Réforme foncière et logement : une approche orientée vers l’accessibilité
Dans un contexte marqué par un déficit de 260 000 logements, l’approche de Boungoueres vise à mettre sur le marché des terrains à coûts raisonnables, afin de favoriser la construction par les particuliers et les promoteurs privés. Il souhaite également revoir le système de taxation foncière, notamment en imposant les terrains bornés, pour accroître les ressources fiscales de l’État.
Sobriété budgétaire et gouvernance allégée
En matière de gouvernance, le nouveau conseiller spécial plaide pour une rationalisation des institutions, avec une réduction du nombre de parlementaires (103 députés au lieu de 145, 48 sénateurs au lieu de 70), dans une optique de réduction des dépenses publiques et de redéploiement des moyens vers des projets structurants.
Une vision partagée avec le chef de l’État
Plus globalement, la vision de Boungoueres, notamment en matière de valorisation des ressources pétrolières au service d’autres secteurs comme l’économie numérique, trouve un écho dans le programme présidentiel, centré sur la diversification économique et la création d’emplois pour les jeunes.
Vers une convergence des ambitions
La nomination d’Alain Simplice Boungoueres apparaît donc comme un acte politique fort : au-delà de l’ouverture, elle illustre une volonté d’intégrer les compétences et les idées novatrices dans l’architecture de gouvernance. À la tête du département des Travaux publics et infrastructures, il aura les moyens d’agir sur des leviers essentiels pour améliorer la vie quotidienne des Gabonais, notamment en matière d’accès à l’eau, à l’électricité, au logement et aux infrastructures de base.
Cette nouvelle fonction pourrait marquer le début d’une coopération pragmatique entre les deux anciens rivaux, unis désormais par une vision commune : celle d’un Gabon plus équitable, plus performant et résolument tourné vers l’avenir.