L’Association des Femmes Artistes du Nord (AFAN) a récemment intensifié ses efforts pour soutenir la Transition Gabonaise dirigée par Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). À travers la chanson “Obangame”, les artistes gabonaises transmettent un message fort d’unité et d’engagement civique, soulignant l’importance de la culture dans cette période charnière.

Un an après le renversement d’Ali Bongo, le milieu culturel joue un rôle crucial dans le soutien au nouveau gouvernement. Les artistes, de plus en plus actifs sur la scène nationale, se positionnent comme des acteurs du changement. Ils mettent en avant des progrès significatifs réalisés sous la direction du CTRI, notamment dans le domaine des infrastructures et la gestion de la dette extérieure.

Sergine NGUEMA, première voix de l’AFAN, appelle les “Gabonaises et Gabonais à regarder dans la même direction pour construire un Gabon nouveau”. Elle incite tous les citoyens à voter “Oui” lors du prochain référendum, affirmant : “Au lieu de critiquer, soutenons le CTRI, qui travaille pour notre avenir.”

Cette mobilisation met en évidence le rôle central de la culture en tant que moteur de changement et d’espoir, contribuant à un avenir prometteur pour le Gabon. L’AFAN encourage également les autres provinces à rejoindre cette dynamique, affirmant que l’engagement culturel est essentiel à la construction d’un Gabon uni et prospère.

Longue Longue, le talentueux chanteur camerounais connu pour ses positions audacieuses, revient avec un nouveau titre, “On a tout vu”. Ce morceau vibrant aborde les bouleversements politiques récents et les problématiques sociales, offrant une perspective critique sur l’évolution du pouvoir.

La vidéo du single commence de manière frappante avec des images d’Ali Bongo Ondima, ancien président du Gabon, dans ses dernières années de pouvoir. Cette introduction met en scène la thématique centrale de la chanson : la nature changeante et souvent imprévisible du pouvoir politique.

“On a tout vu” explore des transformations radicales et improbables, comme celle d’un marabout devenant pasteur ou d’un prisonnier accédant à la présidence, en prenant le parcours de Nelson Mandela comme exemple. Le morceau illustre également le récent renversement d’Ali Bongo Ondima par le Général Brice-Clotaire Oligui Nguema, soulignant comment des changements inattendus peuvent survenir dans le domaine politique.

La chanson clôture son propos en mettant un accent particulier sur l’assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo. Ce focus final interpelle les autorités sur le manque de clarté et de justice entourant ce meurtre, mettant en lumière l’importance de résoudre des affaires non élucidées.

Avec “On a tout vu”, Longue Longue continue de combiner critique sociale et commentaire politique, offrant une réflexion profonde sur les dynamiques du pouvoir tout en appelant à la justice pour des affaires tragiques et non résolues.

L’artiste gospel gabonaise Ida Moulacka, reconnue pour son talent et ses contributions remarquables à la musique religieuse, signe son grand retour avec une nouvelle œuvre puissante intitulée “Iya Lela”. Ce titre, qui marque une évolution notable dans son répertoire, aborde les thèmes de la résilience et de l’espoir à travers une perspective profondément spirituelle.

Dans un entretien, Moulacka explique que “Iya Lela” est une réflexion poignante sur les difficultés de la vie et le réconfort que la foi en Dieu peut apporter. Le morceau est accompagné d’un clip vidéo réalisé par le talentueux Gasmar, qui met en scène un récit poignant dans un décor rural évocateur. Moulacka précise : “Le clip suit le parcours d’une femme chassée de chez elle par son partenaire, influencé par une autre femme. Désemparée, elle trouve la rédemption et l’espoir en se rapprochant de la foi chrétienne, ce qui la conduit à l’église, symbole de guérison et de renouveau spirituel.”

Le clip, tourné dans un environnement naturel typique des villages gabonais, illustre de manière visuelle les défis auxquels est confrontée la protagoniste, tout en soulignant la force de la foi et la solidarité communautaire. Selon Moulacka : “Ce choix de décor et de narration renforce le message d’espoir véhiculé par la chanson.”

Musicalement, “Iya Lela” se distingue par une ambiance afro traditionnelle qui marque une nouvelle direction dans le travail de Moulacka. L’artiste s’éloigne ici des sonorités habituelles du gospel pour explorer des influences plus enracinées dans la culture gabonaise. Moulacka ajoute : “Ce changement stylistique pourrait non seulement attirer un nouveau public mais aussi ravir les fidèles qui suivent mon parcours depuis le début.”

Avec “Iya Lela”, Ida Moulacka ne se contente pas de proposer une simple chanson ; elle offre un message puissant de résilience et de foi, tout en explorant de nouvelles avenues musicales. Elle conclut : “Ce morceau constitue un appel à la solidarité, à la foi et à l’espoir, faisant écho aux expériences personnelles de nombreux auditeurs tout en célébrant la capacité de la musique à transformer et à guérir.”

La sortie de “Iya Lela” marque donc une étape significative dans la carrière de Moulacka, promettant d’enrichir sa discographie et de toucher un public encore plus large avec son message de lumière et de réconfort.