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Chérie Yoni Tsango Ngoussi : La voix Déterminée pour l’inclusion des Femmes dans la Transition Gabonaise
Dans une interview captivante sur les ondes de l’émission matinale “Kini” sur Akûm Radio, Chérie Yoni Tsango Ngoussi, une figure politique émergente au Gabon, a réitéré son appel en faveur d’une participation accrue des femmes dans la transition politique en cours. Sous les projecteurs de Cacao Brillant et avec la présentation assurée de Stive Roméo Makanga, cette entrevue a mis en évidence l’impératif de garantir une représentation équitable des genres dans les instances décisionnelles du pays.
Depuis le début de la transition sous la direction du Général Brice-Clotaire Oligui Nguema, la question de la représentation des femmes suscite un débat intense, malgré quelques nominations notables telles que celles de Paulette Missambo à la tête du Sénat et de 8 membres du gouvernement à des potes clés. Cependant, Chérie Yoni Tsango Ngoussi a pointé du doigt le non-respect du quota de 30 % minimum fixé par la loi pour l’inclusion des femmes et les conventions internationales relatives aux droits des femmes, soulignant que “ce quota minimum n’a malheureusement jamais été respecté”.
Fervente militante pour l’égalité des genres, Chérie Yoni Tsango Ngoussi a appelé les nouveaux dirigeants à saisir l’opportunité de marquer l’histoire, en incluant davantage de femmes à des fonctions de direction dans la transition en cours. Elle a insisté sur le fait que cette période de restauration offre une occasion unique de faire de l’inclusion des femmes et des jeunes une priorité. “Les nouveaux dirigeants gabonais pourraient véritablement inscrire leur nom dans les annales en faisant de l’inclusion des femmes une pierre angulaire de cette transition”, a-t-elle affirmé.
Malgré les progrès réalisés, Chérie Yoni Tsango Ngoussi a souligné que le Gabon doit redoubler d’efforts en matière d’inclusion des femmes. Elle a proposé d’augmenter le quota à 40 % voire 50 % dans la gestion du pays, les sphères décisionnelles et le milieu professionnel.
Dans un souci de cohérence avec les propos de Chérie Yoni Tsango Ngoussi, il est important de rappeler que la loi n° 009/2016 du 05 septembre 2016 instituant un quota minimum d’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques et aux emplois supérieurs de l’État, souligne l’impératif de respecter le quota minimum de 30 % des femmes dans toutes les sphères décisionnelles de la Transition.
En conclusion, Chérie Yoni Tsango Ngoussi a exhorté les dirigeants gabonais à prendre des mesures concrètes pour garantir une représentation équitable des genres dans la transition politique en cours. Elle a affirmé que l’inclusion active des femmes s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable définis par l’organisation des Nations Unies. Elle est non seulement nécessaire mais aussi bénéfique pour construire un avenir plus juste et plus inclusif pour tous les gabonais.
Mihi…
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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours
Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.
Une dynamique héritée d’un système verrouillé
Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.
Un soutien prématuré et problématique
Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?
Une barrière à la démocratie
La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.
Transition ou stagnation ?
En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.
Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.
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Bourses en péril : Plus de 200 étudiants gabonais en Russie dans l’incertitude
La situation des étudiants gabonais en Russie prend une tournure dramatique. Menacés d’expulsion pour défaut de paiement des frais de scolarité, ils se retrouvent dans une impasse qui met en lumière les dysfonctionnements de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).
Depuis septembre, ces étudiants sont confrontés à des arriérés de paiements, les empêchant d’accéder aux examens prévus dès le 8 décembre. Le Collectif des parents, réuni en assemblée générale, a dénoncé le silence de l’ANBG et appelé à une intervention urgente des autorités.
« Nous avons obtenu une rallonge budgétaire, mais les paiements n’ont toujours pas été effectués. Cette lenteur est incompréhensible et met nos enfants en danger », s’indigne Ludovic Belengue, président du collectif.
Le problème serait lié aux sanctions occidentales contre la Russie, qui contraignent l’ANBG à utiliser une mallette diplomatique pour les transferts, ralentissant le processus. Face à l’urgence, les parents proposent que les fonds soient directement versés à eux pour simplifier les démarches.
Si rien n’est fait, ces jeunes risquent de voir leur avenir compromis. Une mobilisation rapide des autorités est essentielle pour éviter une catastrophe académique et sociale.
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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?
Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.
Une évacuation sanitaire exceptionnelle
C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.
Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.
Une reprise sous observation
Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.
Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.