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Adoption du statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise | Max Samuel Oboumadjogo : << Je ne veux même pas être considéré comme un héros de quoi que ce soit… >>.
Ce mercredi 31 mai 2023, l’Assemblée Nationale a reçu le Ministre de la Culture et des Arts, Max Samuel Oboumadjogo. Le membre du gouvernement s’est présenté devant les honorables députés pour défendre le projet de loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise.
Dans l’élan de son adoption, lors du conseil des ministres du 20 janvier 2023, avant sa présentation au Sénat et l’Assemblée Nationale les 13 et 27 du mois d’avril, pour sa défense en vue de son adoption, le projet de loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise a été adopté ce mercredi 31 mai, par les honorables députés. Au sortir de la séance plénière, le Ministre de la culture et des Arts n’a pas dérogé à la règle qui s’est imposé : faire le point de la situation aux artistes devant la presse.
À l’entame de sa prise de parole, Max Samuel Oboumadjogo a tenu à remercier les plus hautes autorités, en tête desquels le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, ” pour la confiance placée en sa modeste personne “. Dans le même élan, la première autorité du Ministère de la culture a salué les acteurs culturels, pour l’assistance. Eux, sans qui, il n’aurait pu atteindre le premier objectif de la mission qu’il s’est assigné dès son arrivée à la tête de son département : faire adopter le projet de loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise, par les parlementaires, comme le veut la loi.
Reconnaissant pour le travail abattu par ses prédécesseurs, et par les associations d’artistes, Max Samuel Oboumadjogo précise que cette ” victoire d’étape ” est le résultat des efforts conjugués, par les acteurs culturels, depuis belle lurette. En ses termes, sur la question de l’aboutissement de l’adoption du projet de loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise, en vue de sa promulgation, Max Samuel Oboumadjogo, s’est exprimé comme suit : << Je ne veux même pas être considéré comme un héros de quoi que ce soit. Comprenez que l’enjeu est capital. Maintenant que nous avons la possibilité de tout négocier et de tout faire avancer (…) Nous avons un chef d’État qui me demande replacer au centre de sorte que notre identité autour de la culture se révèle réellement >>.
Ce discours ambitieux, donne des raisons aux artistes et acteurs culturels de croire que, le droit d’auteur et la copie privée, pour l’encadrement de leur ” autonomisation ” suivront tour à tour.
Mihi…
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Obsèques de Prince de Capistran : Dernier acte pour une légende gabonaise
Le Gabon s’apprête, ce jeudi 16 janvier 2025, à entamer les obsèques de Prince de Capistran, icône du cinéma et du théâtre gabonais, décédé le 5 janvier à l’âge de 74 ans. Cet artiste hors pair, dont la carrière a transcendé les frontières nationales, laisse derrière lui un héritage culturel inestimable et une réflexion sur la place des créateurs dans la société.
La journée débutera à 9h00 avec la sortie du corps à Gasep-Ga. À 10h30, une cérémonie d’hommage se tiendra à l’Institut Gabonais de l’Image et du Son (IGIS), lieu symbolique de la lutte de Prince pour la valorisation du cinéma local. L’après-midi, à 16h00, une messe solennelle aura lieu à la paroisse Sainte-Croix d’Alénakiri, où proches, amis et figures de la culture gabonaise se réuniront pour lui rendre hommage. Une veillée clôturera cette première journée d’adieux.
Les cérémonies se poursuivront vendredi 17 janvier :
08h30 : Levée du corps pour l’inhumation au cimetière d’Igoumié.
Enfin, samedi 18 janvier, une séance de mvett est prévue à 10h00 pour honorer la mémoire de cet artiste dans le respect des traditions.
Prince de Capistran, acteur et dramaturge, a marqué quatre décennies d’histoire culturelle. Cependant, malgré son immense contribution, il avait souvent dénoncé le manque de reconnaissance et de soutien institutionnel envers les artistes gabonais. Sa disparition, au-delà de la douleur qu’elle suscite, remet sur la table les défis structurels du secteur culturel.
Aujourd’hui, le Gabon s’apprête à dire adieu à un géant. Que ce moment inspire une réforme durable en faveur de la culture, afin que l’héritage de Prince de Capistran continue de briller pour les générations à venir.
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FEGABAB : Willy Conrad Asseko l’emporte face à Stéphane Lasme, une réélection sous tension
Willy Conrad Asseko a été reconduit à la présidence de la Fédération gabonaise de basket-ball ce 11 janvier 2025, lors d’une assemblée générale extraordinaire marquée par des tensions et des irrégularités. Avec 26 voix sur 27, il entame un nouveau mandat de quatre ans. Mais cette victoire écrasante est entachée par des critiques sur le déroulement du scrutin, laissant planer le doute sur l’équité du processus.
Une élection incomplète
L’absence remarquée des ligues provinciales du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et de l’Estuaire, ainsi que de deux associations affiliées, a soulevé des interrogations sur la représentativité du vote. Ces entités n’ont pas pu participer au scrutin, une situation inhabituelle qui pourrait compromettre la légitimité des résultats.
Irrégularités et tensions
Le cas de Stéphane Lasme, seul adversaire de Willy Conrad Asseko, illustre les dysfonctionnements dénoncés. Sa candidature n’a été validée que quelques heures avant le vote, une situation qualifiée de « profondément injuste » par son représentant, Engone Aimé. Par ailleurs, des recours déposés par Asseko contre la candidature de Lasme ont été jugés irrecevables, mais leur introduction avant la validation officielle de la candidature reste inexpliquée.
Norbert Mba Mendou, président de la commission d’homologation, a également quitté la salle en plein vote, dénonçant un manque de transparence. Cette décision renforce les soupçons sur le bon déroulement du processus électoral.
Un appel à l’unité malgré les divisions
Dans son discours de victoire, Willy Conrad Asseko a appelé à une collaboration avec Stéphane Lasme pour « redynamiser et restaurer » le basket-ball gabonais. Un appel à l’unité qui intervient dans un climat où la confiance semble fragilisée, tant chez les acteurs sportifs que dans l’opinion publique.
Le sport face au défi de la transparence
Ces tensions soulignent des défis de gouvernance qui dépassent les enjeux sportifs. La transparence et l’inclusivité des processus électoraux sont indispensables pour garantir une véritable dynamique de développement dans le basket-ball gabonais.
Alors que les acteurs se disent prêts à travailler ensemble, les critiques persistantes sur ce scrutin risquent de ralentir l’élan attendu. Pour un basket-ball à la hauteur des attentes, il faudra non seulement des projets ambitieux, mais aussi des pratiques exemplaires pour restaurer la confiance des ligues, associations et supporters.
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Latchow quitte Dynastie mais reste sous la gestion de ASSKO Management
Après huit années de succès au sein du label Dynastie, Latchow, l’une des figures incontournables de la musique gabonaise, a décidé de mettre un terme à son contrat de production. Une séparation qui ouvre une nouvelle page dans sa carrière, avec le lancement de son propre label, Kindas Boys Mouv’ment, tout en restant sous la gestion de ASSKO Management, dirigée par Asso, son manager de longue date et actuel manager général de Dynastie.
Une évolution naturelle pour un artiste accompli
Dans un communiqué, Latchow a exprimé avec clarté les raisons de cette décision, soulignant son désir de devenir producteur. “Je veux réaliser mon rêve de produire et de contribuer à ma manière au développement de la musique gabonaise. Je me sens prêt pour ce nouveau défi.”
L’artiste a également tenu à rappeler la solidité de ses liens avec Dynastie, qu’il considère toujours comme une famille. “Nous avons partagé des expériences uniques et appris ensemble. Ce n’est pas un adieu, mais une nouvelle aventure.”
Latchow a saisi l’occasion pour remercier Amenem, producteur de Dynastie, ainsi que ses partenaires et ses fans pour leur soutien indéfectible tout au long de sa carrière.
ASSKO Management reste à la barre
Bien que Latchow ait quitté Dynastie en tant qu’artiste produit, son contrat de management avec ASSKO Management reste intact. Assko, le directeur de l’agence et manager général de Dynastie, a précisé :
“C’est uniquement le contrat de production avec Dynastie qui se termine. Le management de Latchow par ASSKO Management reste en place.”
Concernant les contacts pour les prestations de Latchow, Assko a ajouté :
“Le numéro habituel pour nous joindre reste le même : +241 74 21 52 00.”
Le lancement de Kindas Boys Mouv’ment
Le nouveau label de Latchow, Kindas Boys Mouv’ment, marque un tournant dans sa carrière. Avec cette initiative, il aspire à partager son expérience avec les jeunes talents tout en continuant à enrichir la scène musicale gabonaise. “Je veux aider la nouvelle génération à croire en leurs rêves et à se réaliser.”
Une transition sous contrôle
Pour ses fans, cette séparation d’avec Dynastie n’est pas une rupture, mais une transition maîtrisée. Avec ASSKO Management à ses côtés, Latchow garde une équipe solide pour l’accompagner dans cette nouvelle phase de sa carrière, tout en conservant un lien fort avec ses racines.
“Un seul Dieu, un seul amour,” a conclu l’artiste, prêt à relever les défis à venir.
Ce départ marque une évolution logique pour Latchow, qui, avec Kindas Boys Mouv’ment et ASSKO Management, semble bien décidé à écrire un nouveau chapitre tout aussi brillant que les précédents.