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Queen Koumb dénonce les abus sur les réseaux sociaux avec ‘’Y’a Affaire’’
Le week-end écoulé, Queen Koumb a dévoilé “Y’a Affairé”, son dernier single qui marie charme vocal et rythme urbain. Mais au-delà de sa musicalité entraînante, cette chanson adresse un avertissement puissant contre les abus répandus sur les réseaux sociaux.
Avec “Y’a Affairé”, Queen Koumb dénonce les rumeurs virulentes et les attaques personnelles omniprésentes sur les plateformes numériques. En utilisant un langage africain, elle met en lumière les conséquences destructrices de ces comportements, appelant à une réflexion sur nos actions en ligne et à une utilisation responsable des médias sociaux.
Le Gabon, comme d’autres pays, confronte activement ces abus en ligne avec des mesures législatives récentes. En vertu de ces lois, les auteurs d’abus sur les réseaux sociaux peuvent faire face à des sanctions sévères, y compris des peines d’emprisonnement. Un exemple marquant est celui de l’humoriste ivoirien Observateur, condamné à une peine d’emprisonnement pour des publications jugées diffamatoires et portant atteinte à l’ordre public, notamment à travers ses commentaires critiques sur des personnalités politiques et publiques.
“Y’a Affairé” a reçu des réactions positives tant pour sa qualité musicale que pour sa pertinence sociale. En abordant un sujet aussi critique, Queen Koumb contribue à sensibiliser le public et à ouvrir le dialogue sur les abus en ligne.
Au-delà d’être une simple chanson, “Y’a Affairé” est un appel à l’action contre les abus sur les réseaux sociaux. Queen Koumb démontre ici la capacité de la musique à provoquer un changement social en élevant les consciences.
En écoutant “Y’a Affairé”, nous sommes invités non seulement à apprécier la musique de Queen Koumb, mais aussi à réfléchir sur nos comportements en ligne. Contribuons ensemble à un internet plus respectueux et inclusif pour tous, en respectant les lois en vigueur et en promouvant une culture de respect et de bienveillance sur internet.
Ken/Mihi…
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Fally Ipupa : l’album “Droit Chemin” dépasse les 20 millions de streams sur Spotify
Près de deux décennies après sa sortie, Droit Chemin, le premier album solo de Fally Ipupa, continue de briller. L’opus, dévoilé le 10 juin 2006, vient de franchir la barre symbolique des 20 millions de streams sur Spotify, confirmant son statut d’œuvre majeure de la musique congolaise et africaine.
Produit sous le label Obouo Music du célèbre David Monsoh, Droit Chemin a marqué une étape cruciale dans la carrière de Fally Ipupa. L’album, composé de 12 titres, mêle avec audace ndombolo, rumba et influences R&B/pop, un mélange qui a su séduire un public diversifié. Parmi les morceaux emblématiques, on retrouve Liputa, une ballade romantique devenue un classique, Sopeka, avec son énergie irrésistible, ou encore Droit Chemin, titre éponyme qui a propulsé l’artiste sur le devant de la scène internationale.
Avec des collaborations marquantes, notamment avec le rappeur Ben-J et la chanteuse Barbara Kanam, cet album a su capitaliser sur des influences variées pour créer une œuvre intemporelle.
À l’époque encore membre du Quartier Latin de Koffi Olomidé, Fally Ipupa a bénéficié du soutien de musiciens talentueux comme Felly Tyson et Fofo Le Collégien, sans oublier la touche magique de Maïka Munan à la production.
Ce succès sur Spotify souligne non seulement l’impact durable de Droit Chemin, mais aussi l’ascension fulgurante de Fally Ipupa, aujourd’hui considéré comme l’une des figures incontournables de la musique africaine. Avec une telle reconnaissance, Fally semble bien décidé à continuer d’écrire l’histoire
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Shawn André Oyini : L’art de sublimer la culture gabonaise à travers la mode
À seulement 25 ans, Shawn André OYINI incarne une nouvelle génération de créateurs gabonais décidés à faire rayonner leur culture à l’échelle internationale. À travers sa marque OYIN STUDIO, il allie modernité, tradition et savoir-faire, en proposant des créations uniques où le luxe rencontre l’authenticité africaine.
Un parcours inspirant entre Paris et Dubaï
Shawn André Oyini crée devant des ornements dédiés à une œuvre de mode.
Né le 17 mars 1999 à Libreville, Shawn André OYINI découvre sa passion pour la mode dès l’adolescence. « Depuis l’âge de 12-13 ans, je prenais plaisir à expérimenter des looks, à oser et à customiser mes vêtements. C’était un moyen d’être moi-même tout en me démarquant », confie-t-il. Cette passion, d’abord personnelle, se transforme rapidement en vocation, nourrie par une curiosité créative et un esprit entrepreneurial.
Après des études en management et culture de la mode à Paris entre 2017 et 2020, Shawn perfectionne l’aspect technique et manuel du métier à Dubaï entre 2021 et 2024. Son talent est vite reconnu : en 2022, il remporte une récompense à RUNWAY DUBAI, une compétition qui célèbre les créateurs visionnaires autour du thème “Athlete Avant-Garde”. Une première consécration pour le jeune designer, qui inscrit déjà son nom parmi les talents émergents.
OYIN STUDIO : Une marque pour tous, un style unique
Fondée avec une vision claire, OYIN STUDIO propose des pièces à la fois luxueuses et accessibles. Cette approche permet à la marque d’atteindre une clientèle variée, tout en célébrant une esthétique moderne et universelle. « Nos créations sont conçues pour s’adresser à un large public, tout en conservant un caractère unique », explique Shawn.
Le logo, un peigne afro, symbolise la beauté, l’identité culturelle et la fierté, avec le O du manche représentant OYIN.
L’identité gabonaise et africaine joue un rôle central dans ses créations. Motifs, logos et objets culturels se retrouvent subtilement intégrés, offrant des collections qui honorent les racines tout en séduisant une audience mondiale. Le raphia, emblème du patrimoine artisanal gabonais, apparaît sur certaines pièces, symbolisant ce lien fort entre tradition et innovation.
Valoriser la culture gabonaise à l’international
Mannequin lors de l’événement Runway Dubai, une représentation artistique, portant une création de Shawn.
Pour Shawn André OYINI, OYIN STUDIO n’est pas simplement une marque de mode : c’est un moyen de valoriser la culture gabonaise et africaine. À travers des collaborations avec des artisans locaux, l’intégration de techniques traditionnelles et la participation à des événements internationaux, il entend promouvoir un savoir-faire unique. « Chaque création est une histoire, une manière de mettre en lumière la richesse de notre patrimoine », affirme-t-il.
Shaw André Oyini soulève fièrement son trophée lors de l’événement Runway à Dubaï.
Ses ambitions sont claires : positionner OYIN STUDIO comme une référence incontournable de la mode africaine tout en collaborant avec des créateurs du monde entier. « Mon objectif est d’allier créativité et modernité pour attirer l’attention sur notre culture et inspirer d’autres jeunes créateurs », précise-t-il.
Un avenir prometteur pour la mode gabonaise
Avec OYIN STUDIO, Shawn André OYINI redéfinit les codes de la mode au Gabon. Entre tradition et modernité, ses créations témoignent d’une ambition forte : placer le Gabon sur la carte mondiale de la mode. À travers son travail, il ouvre la voie à une nouvelle génération de créateurs, tout en offrant une vitrine contemporaine à l’identité culturelle africaine.
Pour ce jeune talent, l’aventure ne fait que commencer. Entre défilés internationaux et nouvelles collaborations, OYIN STUDIO s’impose déjà comme un acteur clé de la mode africaine en devenir. Une marque à suivre de très près.
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National-Foot 1 : Manga Sport frappe fort, Bouenguidi FC vacille
La 4ᵉ journée du championnat National-Foot 1 a redistribué les cartes en tête du classement. Jusqu’ici dominateur, Bouenguidi FC a chuté lourdement face à un Manga Sport irrésistible (3-0). Ce résultat resserre les écarts et ouvre la porte à une lutte acharnée pour le fauteuil de leader.
Bouenguidi FC en difficulté
Solide depuis le début de la saison, Bouenguidi FC a montré des signes de faiblesse face à une équipe de Manga Sport déterminée. Incapables de contenir leurs adversaires, les leaders se sont inclinés sur un score sans appel. Une défaite qui réduit leur avance à un seul point et qui, surtout, expose leurs fragilités. Manga Sport, avec ce succès convaincant, prouve qu’il faudra compter sur lui pour la suite du championnat.
Des matchs disputés, un championnat équilibré
Pendant que Manga Sport se rapproche de la tête, les autres rencontres de la journée ont confirmé l’équilibre croissant du championnat. ASO Stade et AS Dikaki se sont quittés dos à dos (1-1), tout comme US Oyem et FC 105 (0-0). Dans un duel serré, Lozo Sport et Lambaréné n’ont pas réussi à se départager (1-1).
Ces scores montrent à quel point la concurrence devient féroce, les écarts se resserrent et chaque match prend une importance cruciale.
Le classement : suspense garanti
Au terme de cette journée, Bouenguidi FC reste leader avec 9 points, mais Manga Sport se rapproche dangereusement avec 8 points. Derrière, FC 105 reste à l’affût avec 6 points. En bas du tableau, CF Mounana (12ᵉ, 2 points) et CS Bendje (13ᵉ, 1 point) continuent de lutter pour sortir de la zone de relégation.
L’efficacité offensive toujours en question
Si la lutte pour le titre s’intensifie, les buteurs peinent encore à se distinguer. Avec 3 buts, Ngomo Obiang Freddy (Bouenguidi FC) domine toujours le classement des meilleurs réalisateurs. Il est suivi de près par Mbungu (USO), Ndong Iteghe Cruz (Manga Sport) et Ewowo Springueur, auteurs de 2 buts chacun. Une statistique qui reflète les difficultés des équipes à concrétiser leurs occasions malgré l’intensité des matchs.
Une prochaine journée sous tension
Pour Bouenguidi FC, l’heure est venue de réagir. Une nouvelle contre-performance pourrait permettre à Manga Sport de s’emparer de la tête du classement. Avec des écarts aussi serrés, chaque point sera décisif dans cette course au sommet. Le suspense reste entier pour les supporters, qui peuvent s’attendre à un championnat plus disputé que jamais.