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Queen Koumb dénonce les abus sur les réseaux sociaux avec ‘’Y’a Affaire’’

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Le week-end écoulé, Queen Koumb a dévoilé “Y’a Affairé”, son dernier single qui marie charme vocal et rythme urbain. Mais au-delà de sa musicalité entraînante, cette chanson adresse un avertissement puissant contre les abus répandus sur les réseaux sociaux.

Avec “Y’a Affairé”, Queen Koumb dénonce les rumeurs virulentes et les attaques personnelles omniprésentes sur les plateformes numériques. En utilisant un langage africain, elle met en lumière les conséquences destructrices de ces comportements, appelant à une réflexion sur nos actions en ligne et à une utilisation responsable des médias sociaux.

Le Gabon, comme d’autres pays, confronte activement ces abus en ligne avec des mesures législatives récentes. En vertu de ces lois, les auteurs d’abus sur les réseaux sociaux peuvent faire face à des sanctions sévères, y compris des peines d’emprisonnement. Un exemple marquant est celui de l’humoriste ivoirien Observateur, condamné à une peine d’emprisonnement pour des publications jugées diffamatoires et portant atteinte à l’ordre public, notamment à travers ses commentaires critiques sur des personnalités politiques et publiques.

“Y’a Affairé” a reçu des réactions positives tant pour sa qualité musicale que pour sa pertinence sociale. En abordant un sujet aussi critique, Queen Koumb contribue à sensibiliser le public et à ouvrir le dialogue sur les abus en ligne.

Au-delà d’être une simple chanson, “Y’a Affairé” est un appel à l’action contre les abus sur les réseaux sociaux. Queen Koumb démontre ici la capacité de la musique à provoquer un changement social en élevant les consciences.

En écoutant “Y’a Affairé”, nous sommes invités non seulement à apprécier la musique de Queen Koumb, mais aussi à réfléchir sur nos comportements en ligne. Contribuons ensemble à un internet plus respectueux et inclusif pour tous, en respectant les lois en vigueur et en promouvant une culture de respect et de bienveillance sur internet.

Ken/Mihi…

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Présidentielle 2025 : MVCP, mécène de Oligui Nguéma – le kounabelisme encore et toujours

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Le Gabon, en pleine transition politique, voit resurgir des pratiques qui rappellent les heures sombres de son histoire démocratique. Avec le Mouvement Volontaire pour la Caution du Président (MVCP) se positionnant comme mécène de Brice-Clotaire Oligui Nguéma, l’ombre du “kounabelisme” plane de nouveau sur la scène politique nationale.

Une dynamique héritée d’un système verrouillé

Le “kounabelisme”, cette tendance à ériger des structures opportunistes pour conforter des figures de pouvoir, semble renaître à travers le MVCP. En annonçant leur intention de collecter les 10 millions de FCFA nécessaires pour la caution électorale d’Oligui Nguéma, cette organisation s’inscrit dans une tradition politique où l’initiative citoyenne est détournée pour renforcer l’élite en place. Ce mécanisme n’est pas nouveau : en 2016, des associations proches d’Ali Bongo Ondimba avaient déjà été pointées du doigt pour des démarches similaires, consolidant le pouvoir en place sous couvert de mobilisation populaire.

Un soutien prématuré et problématique

Brice-Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, n’a jusqu’ici pas déclaré officiellement ses intentions pour 2025. Pourtant, le MVCP, lors d’une conférence de presse largement médiatisée, a présenté son initiative comme un soutien inconditionnel, brouillant les attentes d’impartialité qui devraient caractériser cette période de transition. Ce zèle pose question : la transition est-elle véritablement une opportunité de réforme ou simplement un recyclage des pratiques du passé ?

Une barrière à la démocratie

La caution électorale de 10 millions de FCFA reste un verrou financier pour une grande partie des Gabonais, excluant de facto les candidats issus de milieux modestes. En se positionnant comme mécène d’Oligui Nguéma, le MVCP renforce cette inégalité, faisant de l’accès au pouvoir une question de moyens et non de mérite ou de vision.

Transition ou stagnation ?

En persistant dans cette logique, le Gabon semble condamné à rejouer des scénarios politiques usés. Au lieu d’incarner un tournant démocratique, la transition risque de s’enliser dans des pratiques rétrogrades, symbolisées par le soutien inconditionnel et prématuré d’organisations comme le MVCP.

Le “kounabelisme”, loin d’être une simple anecdote politique, est une menace réelle pour la démocratisation du pays. Le Gabon mérite une transition qui réinvente les codes, et non une répétition des schémas du passé.

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Bourses en péril : Plus de 200 étudiants gabonais en Russie dans l’incertitude

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La situation des étudiants gabonais en Russie prend une tournure dramatique. Menacés d’expulsion pour défaut de paiement des frais de scolarité, ils se retrouvent dans une impasse qui met en lumière les dysfonctionnements de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).

Depuis septembre, ces étudiants sont confrontés à des arriérés de paiements, les empêchant d’accéder aux examens prévus dès le 8 décembre. Le Collectif des parents, réuni en assemblée générale, a dénoncé le silence de l’ANBG et appelé à une intervention urgente des autorités.

« Nous avons obtenu une rallonge budgétaire, mais les paiements n’ont toujours pas été effectués. Cette lenteur est incompréhensible et met nos enfants en danger », s’indigne Ludovic Belengue, président du collectif.

Le problème serait lié aux sanctions occidentales contre la Russie, qui contraignent l’ANBG à utiliser une mallette diplomatique pour les transferts, ralentissant le processus. Face à l’urgence, les parents proposent que les fonds soient directement versés à eux pour simplifier les démarches.

Si rien n’est fait, ces jeunes risquent de voir leur avenir compromis. Une mobilisation rapide des autorités est essentielle pour éviter une catastrophe académique et sociale.

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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?

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Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.

Une évacuation sanitaire exceptionnelle

C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.

Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.

Une reprise sous observation

Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.

Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.

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