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Les Réseaux Sociaux au Service de la Réclamation : Magali Palmira Wora Adresse une lettre ouverte à Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA

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Ce lundi 26 février 2024 en début d’après-midi, Magali Palmira Wora, Directrice Générale des Arts et des Industries Culturelles, a publié sur ses réseaux sociaux une lettre ouverte adressée au Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema. Cette lettre expose les défis et les obstacles rencontrés dans l’exercice de ses fonctions. Sa nomination, loin d’être une simple reconnaissance de ses compétences, s’est transformée en un combat pour la reconnaissance et le respect du secteur culturel au Gabon.

Des difficultés financières insurmontables :
Dès sa nomination, Mme Wora a été confrontée à des problèmes financiers majeurs. Pendant cinq mois, elle n’a reçu aucun salaire ni contrat de travail, malgré ses multiples tentatives pour résoudre cette situation auprès des autorités compétentes. Elle déclare : “De ma nomination à la fin de ma prise de fonction, je n’ai perçu aucun salaire. J’ai été un Directeur Général sans salaire et sans contrat durant 5 mois.”

Ingérence et pressions politiques :
Les défis ne se limitent pas aux questions financières. Mme Wora a également fait face à des pressions politiques et à des tentatives d’ingérence dans la gestion de son département. Elle exprime : “À deux semaines du 31 décembre 2023, j’ai été convoquée par ma hiérarchie pour organiser le concert. Plusieurs collaborateurs du ministre ont clairement voulu reprendre la main sur le dossier. J’ai décidé de me retirer de la gestion de ce dossier et j’ai laissé l’entière gestion au cabinet du ministre.”

Un plaidoyer pour les artistes et les acteurs culturels :
Malgré les difficultés rencontrées, Mme Wora reste déterminée à défendre les intérêts des artistes et des acteurs culturels au Gabon. Elle dénonce : “En dépit de mes sollicitations, je n’ai pas été impliquée dans les travaux de révision du projet d’ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en république Gabonaise.”

La lettre ouverte de Mme Wora, publiée sur ses réseaux sociaux, met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs culturels au Gabon et souligne l’importance cruciale de garantir la reconnaissance et le respect de ce secteur vital. Son appel à l’intervention du Président de la Transition reflète l’urgence de la situation et la nécessité d’une action immédiate pour remédier à ces problèmes persistants.

Mihi…

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Réorganisation du BUGADA : Un Nouveau Souffle pour les Artistes Gabonais ?

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Lors du Conseil des ministres tenu le 14 mai, Laurence Ndong, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a annoncé un projet de décret visant à réorganiser le Bureau Gabonais du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (BUGADA). Ce projet, élaboré par le Ministère de la Culture et des Arts, répond à une nécessité de modernisation et d’amélioration de la gestion des droits des artistes au Gabon. Depuis l’avènement des militaires au pouvoir, le pays s’engage dans une vaste restauration de ses institutions, et cette réorganisation s’inscrit dans cette dynamique de changement, prenant en compte des besoins exprimés depuis longtemps par les acteurs culturels.

Le projet de décret se concentre sur plusieurs axes principaux, notamment la protection et la gestion des droits des auteurs, des artistes interprètes, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion. Il prévoit également la collecte et la répartition des redevances, garantissant une rémunération équitable pour les créateurs. En outre, la création d’un nouvel organe, l’assemblée générale des auteurs-adhérents, est envisagée pour structurer davantage la gouvernance du BUGADA. Ces mesures visent à résoudre les lacunes juridiques et organisationnelles qui entravent le fonctionnement efficace du BUGADA.

L’annonce a été accueillie favorablement par les acteurs culturels gabonais, qui espèrent que cette réforme apportera une véritable reconnaissance et une protection accrue de leurs droits. Cependant, les artistes restent prudents et insistent sur la nécessité de voir ces réformes effectivement mises en œuvre. Ils soulignent que les intentions sont louables, mais qu’il faudra veiller à leur application concrète pour ne pas que cette réorganisation reste lettre morte.

Mihi…

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Fally Ipupa et Cie Accusés de Pacte avec le Diable pour leur Succès Durable

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Le monde de la musique congolaise est secoué par les récentes déclarations de Reddy Amisi, figure emblématique de la scène musicale, concernant la longévité artistique et le succès. Au cours d’une interview franche sur B-One TV, Reddy Amisi a soulevé des questions sur la durabilité des carrières musicales, suggérant que le succès sur une période de plus de dix ans pourrait être attribué à des pratiques fétichistes.

“Un artiste ne peut pas faire du succès pendant plus de dix ans, au-delà de ça c’est du fétiche”, a déclaré Reddy Amisi, suscitant un débat animé au sein de la communauté artistique congolaise.

Cette affirmation audacieuse a particulièrement attiré l’attention en raison de son implication directe sur des artistes renommés tels que Fally Ipupa, dont la carrière s’étend sur près de deux décennies. Certains soutiennent les propos de Reddy Amisi, affirmant qu’ils révèlent une vérité longtemps cachée dans les coulisses de l’industrie musicale, tandis que d’autres le critiquent, l’accusant de jalousie envers ses collègues aux carrières plus florissantes.

Cependant, au-delà des controverses personnelles, les déclarations de Reddy Amisi ont mis en lumière des questions plus larges sur la nature du succès dans l’industrie musicale et les sacrifices parfois nécessaires pour y parvenir. Il est intéressant de noter que malgré le succès de Reddy Amisi dans les années 90 avec des albums acclamés par la critique, sa carrière n’a pas été aussi prolifique que certains de ses pairs. Certains critiques suggèrent que ses déclarations pourraient être motivées par la jalousie envers ses collègues aux carrières plus durables.

Alors que le débat fait rage, une chose est certaine : les réflexions de Reddy Amisi incitent à une réévaluation profonde des normes et des pratiques de l’industrie musicale congolaise.

Mihi…

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La Fédération SAMBA Célèbre la Richesse Culturelle Gabonaise au CES Nelson Mandela

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Dans une explosion de couleurs, de rythmes et de fierté, la Fédération Culturelle et Artistique SAMBA a illuminé le CES Nelson Mandela, lors de son événement annuel le vendredi 10 Mai 2024 dès 10h30 minutes. Sous le thème : “Jeune, Célèbre ton Patrimoine”, les élèves ont été transportés dans un voyage vivant à travers la riche culture du Gabon, mettant en valeur la danse traditionnelle et le patrimoine culturel immatériel du pays.

Depuis 2019, la Fédération SAMBA s’est engagée dans une mission louable de préservation et de promotion de la culture gabonaise à travers des initiatives ciblant les jeunes, notamment en milieu scolaire. Cette année, le CES Nelson Mandela a eu l’honneur d’accueillir cet événement emblématique, qui a duré plus de trois heures et a suscité une adhésion massive de la part des élèves.

Sous le regard bienveillant de la délégation du Ministère de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports, et celle du Ministère de l’Education Nationale chargé de la Formation Civique, auxquelles s’est ajoutée la délégation de l’UNESCO, ainsi que celles des fédérations et associations à caractère culturels, il a été fort et bien souligner l’importance cruciale de renforcer le lien des jeunes avec leur héritage culturel. “C’était vraiment incroyable de voir notre culture prendre vie sous nos yeux”, a déclaré Nziengui Nnaji, un élève enthousiaste.

L’événement a été marqué par la mise en exergue d’une variété de danses traditionnelles gabonaises, telles que Lingwala, Ikoku, Obouss, Elombo, Magnala, Ndjobi, Gnèmbet, Bwiti, et bien d’autres encore, un véritable voyage onirique à travers les neuf provinces du Gabon et de ses communautés. De plus, une pièce de théâtre captivante sur le Mariage coutumier, interprétée par les élèves du CES Nelson MANDELA, a ajouté une dimension théâtrale à cette grande messe culturelle.

“La diversité de nos danses est tout simplement époustouflante, et cela nous rappelle à quel point notre culture est riche et précieuse”, a partagé Essomeyo Athena, une autre élève émue par l’événement.

La conclusion spectaculaire de l’événement a vu non seulement les danseurs de la Fédération SAMBA sur scène, en fusion avec les élèves en situation de performance. Cela a souligné l’importance de la culture comme force unificatrice dans la société gabonaise.

Dans une déclaration à la fin de l’événement, Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédération SAMBA, a souligné l’engagement continu de l’organisation envers la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la promotion de la diversité des expressions culturelles du Gabon.
“Cette édition a été un grand succès, mais nous savons que notre travail ne fait que commencer. Nous sommes déjà impatients de préparer l’édition prochaine pour continuer à célébrer notre héritage culturel avec les jeunes générations”, a-t-il déclaré avec enthousiasme.

En fin de compte, l’événement au CES Nelson Mandela a brillamment démontré que la culture est bien plus qu’une série de traditions ; elle est un fil conducteur qui unit les individus et inspire aux échanges, à la transmission et à la célébration de la culture et de l’identité.

Mihi…

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