Connect with us

Events

Lord Ekomy Ndong dévoile son univers artistique novateur à travers l’exposition ‘’BiYeMa’’

Publié il y a

le

par

Lord Ekomy Ndong, l’artiste Gabonais dont le talent voyage dans le monde l’art enchante actuellement le public avec son exposition captivante intitulée “BiYeMa”, hébergée à l’Institut français (IFG) jusqu’au 30 novembre. Cette exposition unique offre un aperçu fascinant de l’univers artistique de Lord Ekomy Ndong, mettant en lumière des masques qui transcendent les frontières entre le traditionnel et le numérique.

Adaptation créative : Masques traditionnels à l’ère numérique

Lord Ekomy Ndong a fait le choix audacieux de présenter ses masques sous une forme numérique, illustrant ainsi la capacité à adapter les expressions culturelles à différentes formes artistiques. Interrogé sur ce choix, l’artiste explique : “De la même manière qu’on peut sculpter un masque, on peut le dessiner avec un stylo, on peut le dessiner sur le sable de la plage, mais on peut aussi le réaliser en digital avec des pixels ou avec l’intelligence artificielle, comme c’est le cas de mon exposition.”

“BiYeMa” : Un voyage entre tradition et innovation

Le titre même de l’exposition, “BiYeMa”, revêt une signification profonde. Lord Ekomy Ndong partage : “En fonction de l’intonation, ça peut vouloir dire, ‘nous avons su, nous avons compris’. Ça peut vouloir dire ‘nous avons tenu bon, nous avons résisté’. Ça peut aussi simplement désigner les masques, les sculptures qui sont si chers à nos traditions.”

“Intelligence artifricaine” : Quand l’artiste dompte la technologie

Au cœur de l’exposition se trouve le concept intrigant d'”Intelligence artifricaine”. Lord Ekomy Ndong explique : “C’est juste une façon d’évoquer le fait qu’un artiste africain utilise son intelligence pour dompter la nouvelle technologie et s’exprime avec.” Ce programme englobe l’exposition “BiYeMa”, deux pièces chorégraphiques intitulées “Transepiration” et “Transe en danse”, ainsi que deux concerts de rap conscient de haut niveau les 17 et 18 novembre.

“Me nga ka” : Des concerts uniques mêlant technologie et esthétique africaine

Les concerts, sous le titre évocateur “Me nga ka”, offrent une expérience musicale unique. Lord Ekomy Ndong, après une série de performances nationales et internationales, souhaite clôturer cette période intense avec des concerts mettant en avant l’esthétique de l’art africain mariée à la technologie.

Inspiration pour la jeunesse africaine : L’appropriation des nouvelles technologies

Lord Ekomy Ndong a une vision ambitieuse pour son exposition, cherchant à inspirer la jeunesse africaine à s’approprier les nouvelles technologies pour s’exprimer artistiquement. Il invite chaleureusement tous les passionnés d’art et de musique à découvrir son univers novateur.

Conclusion : Célébration de la créativité et de la positivité

En conclusion, Lord Ekomy Ndong convie le public à plonger dans son exposition “BiYeMa”, accessible gratuitement à l’IFG jusqu’au 30 novembre. Il espère que cette expérience unique suscitera l’inspiration et encouragera la jeunesse africaine à embrasser la créativité et la technologie. Les concerts “Me nga ka” promettent d’offrir une célébration de la musique positive, consciente et constructive. L’artiste réaffirme ainsi son engagement en faveur d’un dialogue entre tradition et modernité dans le paysage artistique africain.

Mihi…

Advertisement
Commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Events

Réorganisation du BUGADA : Un Nouveau Souffle pour les Artistes Gabonais ?

Publié le

le

par

Lors du Conseil des ministres tenu le 14 mai, Laurence Ndong, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a annoncé un projet de décret visant à réorganiser le Bureau Gabonais du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (BUGADA). Ce projet, élaboré par le Ministère de la Culture et des Arts, répond à une nécessité de modernisation et d’amélioration de la gestion des droits des artistes au Gabon. Depuis l’avènement des militaires au pouvoir, le pays s’engage dans une vaste restauration de ses institutions, et cette réorganisation s’inscrit dans cette dynamique de changement, prenant en compte des besoins exprimés depuis longtemps par les acteurs culturels.

Le projet de décret se concentre sur plusieurs axes principaux, notamment la protection et la gestion des droits des auteurs, des artistes interprètes, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion. Il prévoit également la collecte et la répartition des redevances, garantissant une rémunération équitable pour les créateurs. En outre, la création d’un nouvel organe, l’assemblée générale des auteurs-adhérents, est envisagée pour structurer davantage la gouvernance du BUGADA. Ces mesures visent à résoudre les lacunes juridiques et organisationnelles qui entravent le fonctionnement efficace du BUGADA.

L’annonce a été accueillie favorablement par les acteurs culturels gabonais, qui espèrent que cette réforme apportera une véritable reconnaissance et une protection accrue de leurs droits. Cependant, les artistes restent prudents et insistent sur la nécessité de voir ces réformes effectivement mises en œuvre. Ils soulignent que les intentions sont louables, mais qu’il faudra veiller à leur application concrète pour ne pas que cette réorganisation reste lettre morte.

Mihi…

Continue Reading

Events

Fally Ipupa et Cie Accusés de Pacte avec le Diable pour leur Succès Durable

Publié le

le

par

Le monde de la musique congolaise est secoué par les récentes déclarations de Reddy Amisi, figure emblématique de la scène musicale, concernant la longévité artistique et le succès. Au cours d’une interview franche sur B-One TV, Reddy Amisi a soulevé des questions sur la durabilité des carrières musicales, suggérant que le succès sur une période de plus de dix ans pourrait être attribué à des pratiques fétichistes.

“Un artiste ne peut pas faire du succès pendant plus de dix ans, au-delà de ça c’est du fétiche”, a déclaré Reddy Amisi, suscitant un débat animé au sein de la communauté artistique congolaise.

Cette affirmation audacieuse a particulièrement attiré l’attention en raison de son implication directe sur des artistes renommés tels que Fally Ipupa, dont la carrière s’étend sur près de deux décennies. Certains soutiennent les propos de Reddy Amisi, affirmant qu’ils révèlent une vérité longtemps cachée dans les coulisses de l’industrie musicale, tandis que d’autres le critiquent, l’accusant de jalousie envers ses collègues aux carrières plus florissantes.

Cependant, au-delà des controverses personnelles, les déclarations de Reddy Amisi ont mis en lumière des questions plus larges sur la nature du succès dans l’industrie musicale et les sacrifices parfois nécessaires pour y parvenir. Il est intéressant de noter que malgré le succès de Reddy Amisi dans les années 90 avec des albums acclamés par la critique, sa carrière n’a pas été aussi prolifique que certains de ses pairs. Certains critiques suggèrent que ses déclarations pourraient être motivées par la jalousie envers ses collègues aux carrières plus durables.

Alors que le débat fait rage, une chose est certaine : les réflexions de Reddy Amisi incitent à une réévaluation profonde des normes et des pratiques de l’industrie musicale congolaise.

Mihi…

Continue Reading

Events

La Fédération SAMBA Célèbre la Richesse Culturelle Gabonaise au CES Nelson Mandela

Publié le

le

par

Dans une explosion de couleurs, de rythmes et de fierté, la Fédération Culturelle et Artistique SAMBA a illuminé le CES Nelson Mandela, lors de son événement annuel le vendredi 10 Mai 2024 dès 10h30 minutes. Sous le thème : “Jeune, Célèbre ton Patrimoine”, les élèves ont été transportés dans un voyage vivant à travers la riche culture du Gabon, mettant en valeur la danse traditionnelle et le patrimoine culturel immatériel du pays.

Depuis 2019, la Fédération SAMBA s’est engagée dans une mission louable de préservation et de promotion de la culture gabonaise à travers des initiatives ciblant les jeunes, notamment en milieu scolaire. Cette année, le CES Nelson Mandela a eu l’honneur d’accueillir cet événement emblématique, qui a duré plus de trois heures et a suscité une adhésion massive de la part des élèves.

Sous le regard bienveillant de la délégation du Ministère de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports, et celle du Ministère de l’Education Nationale chargé de la Formation Civique, auxquelles s’est ajoutée la délégation de l’UNESCO, ainsi que celles des fédérations et associations à caractère culturels, il a été fort et bien souligner l’importance cruciale de renforcer le lien des jeunes avec leur héritage culturel. “C’était vraiment incroyable de voir notre culture prendre vie sous nos yeux”, a déclaré Nziengui Nnaji, un élève enthousiaste.

L’événement a été marqué par la mise en exergue d’une variété de danses traditionnelles gabonaises, telles que Lingwala, Ikoku, Obouss, Elombo, Magnala, Ndjobi, Gnèmbet, Bwiti, et bien d’autres encore, un véritable voyage onirique à travers les neuf provinces du Gabon et de ses communautés. De plus, une pièce de théâtre captivante sur le Mariage coutumier, interprétée par les élèves du CES Nelson MANDELA, a ajouté une dimension théâtrale à cette grande messe culturelle.

“La diversité de nos danses est tout simplement époustouflante, et cela nous rappelle à quel point notre culture est riche et précieuse”, a partagé Essomeyo Athena, une autre élève émue par l’événement.

La conclusion spectaculaire de l’événement a vu non seulement les danseurs de la Fédération SAMBA sur scène, en fusion avec les élèves en situation de performance. Cela a souligné l’importance de la culture comme force unificatrice dans la société gabonaise.

Dans une déclaration à la fin de l’événement, Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédération SAMBA, a souligné l’engagement continu de l’organisation envers la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la promotion de la diversité des expressions culturelles du Gabon.
“Cette édition a été un grand succès, mais nous savons que notre travail ne fait que commencer. Nous sommes déjà impatients de préparer l’édition prochaine pour continuer à célébrer notre héritage culturel avec les jeunes générations”, a-t-il déclaré avec enthousiasme.

En fin de compte, l’événement au CES Nelson Mandela a brillamment démontré que la culture est bien plus qu’une série de traditions ; elle est un fil conducteur qui unit les individus et inspire aux échanges, à la transmission et à la célébration de la culture et de l’identité.

Mihi…

Continue Reading