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Marie-Grace : Entre danse, entrepreneuriat et promotion de la Culture Gabonaise
Dans l’univers passionnant de la danse, de l’entrepreneuriat et de la préservation culturelle, certaines personnes se démarquent par leur dévouement, leur créativité et leur amour pour leur héritage culturel. Aujourd’hui, nous avons le privilège de vous présenter Marie-Grace, une jeune femme de 23 ans dont le parcours est une véritable source d’inspiration. Elle est maquilleuse professionnelle, danseuse, chorégraphe, et poursuit également des études en management et transformation digitale. Mais ce qui fait briller Marie-Grace, c’est sa passion ardente pour la danse traditionnelle gabonaise et son engagement à la faire rayonner à travers le monde.
AkumRadio (AKR) : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous-même et sur votre parcours dans la danse traditionnelle gabonaise ?
Marie-Grace (MG) : Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Je suis Marie-Grace, j’ai 23 ans. Je suis une maquilleuse professionnelle, danseuse, chorégraphe, et étudiante en licence 3 de management et transformation digitale. Les danses traditionnelles gabonaises et moi avions une connexion depuis mon enfance. Venant d’une famille très encrée dans la tradition, j’ai toujours été entourée des danses, chants et tout autre élément culturel dans ma famille.
AKR : Qu’est-ce qui vous a poussé à créer le groupe de danse “MEGANG ME FANG” et quelles sont les valeurs qu’il représente ?
MG : L’idée de créer un groupe de danse est venue sous l’euphorie d’avoir toujours été une grande fan de chorégraphie de troupe et de grand spectacle. Et les valeurs qui y sont incluses sont la diversité culturelle, la valorisation de nos rites et traditions, mais également l’innovation afin de coordonner Tradition et modernité.
AKR : Comment avez-vous réussi à concilier votre passion pour la danse avec vos études et votre entreprise “Beauty by MG” ?
MG : Pour assembler toutes mes activités, j’ai dû inclure mes parents dans certains rôles, notamment ma mère et mon père en tant que manager du groupe, mais j’ai également dû créer des plannings pour chaque activité.
AKR : Comment utilisez-vous les réseaux-sociaux pour promouvoir la culture gabonaise, et quelles sont vos danses préférées à partager ?
MG : Pour promouvoir la culture gabonaise via les réseaux sociaux, je me suis mise à créer du contenu visuel, notamment des vidéos de danse de toutes ethnies confondues, mais aussi des live pour partager mes connaissances sur les valeurs culturelles.
AKR : Pouvez-vous partager un moment particulièrement gratifiant ou un défi que vous avez dû surmonter dans votre parcours artistique ou entrepreneurial ?
MG : L’événement que je trouverai toujours aussi particulier que j’ai dû surmonter durant mon parcours artistique est le tournoi des 9 provinces car c’était la toute première fois que j’allais affronter d’autres troupes de danses sur un podium et il fallait se démarquer afin d’être sélectionné pour le Gabon 9 provinces final.
AKR : Quels sont vos projets et aspirations pour l’avenir, que ce soit dans la danse, l’entrepreneuriat ou la promotion de la culture gabonaise ?
MG : Dans un futur très proche, j’aimerais inclure la culture gabonaise dans tous mes domaines, notamment dans mon entreprise BBM qui sera l’exemple parfait d’un made in Gabon basé sur les symboles culturels gabonais. Mais encore, j’aimerais partager tout mon savoir-faire en ouvrant une école de danse traditionnelle afin de pousser d’autres adolescents à s’intéresser à la culture gabonaise. Et pour finir, je voudrais mettre à disposition des excursions touristiques avec des élèves afin de visiter des villages et d’en apprendre un peu plus sur le Gabon profond.
Propos recueillis par Mihi…
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Renée Ruth au Forum SHUM : “Acquérir des compétences pour un changement positif”
Du 26 octobre au 1er novembre 2024, Kaliningrad a été le théâtre du Forum de l’Éducation de la Jeunesse Toute-Russe, un rassemblement international qui a réuni des jeunes leaders issus de divers horizons pour échanger des idées et développer des projets novateurs. Parmi eux, Renée Ruth, animatrice à Urban FM, a fièrement représenté le Gabon, apportant sa perspective unique sur les défis auxquels la jeunesse est confrontée aujourd’hui. En suivant son parcours tout au long du forum, nous avons eu l’occasion d’explorer ses réflexions et contributions à travers cet entretien, qui met en lumière son engagement passionné pour l’éducation et la protection de l’environnement.
Akûm Radio (AKR) : Pouvez-vous nous parler de votre expérience au Forum SHUM et de ce que cela représente pour vous en tant que jeune leader gabonais ?
Renée Ruth (RR) : Mon expérience au Forum SHUM a été une aventure incroyable. En tant que jeune leader gabonais, c’est une chance unique de rencontrer d’autres jeunes passionnés et de partager nos idées sur des enjeux qui nous tiennent à cœur. Ce forum me permet de voir que nous ne sommes pas seuls dans notre quête d’un changement positif.
Au forum Shum, Renée Ruth a souvent évoqué son pays, le Gabon, accompagnée de son drapeau.
AKR : Quels enjeux majeurs avez-vous identifiés lors des discussions sur le rôle des jeunes dans l’éducation et l’engagement communautaire ?
RR : Les enjeux majeurs que j’ai identifiés concernent l’importance de l’éducation inclusive et de l’engagement des jeunes dans la vie communautaire. Nous avons discuté de la nécessité d’impliquer les jeunes dans la prise de décisions et de leur donner les outils pour être des acteurs du changement.
AKR : Comment votre rôle d’animatrice à Urban FM influence-t-il votre perspective sur les initiatives que vous proposez au forum ?
RR : Mon expérience en tant qu’animatrice à Urban FM me permet de mieux comprendre les dynamiques culturelles. Cela a influencé mes propositions au forum SHUM en m’incitant à créer des initiatives qui soulignent l’échange, la créativité et l’engagement collectif.
AKR : Quelles initiatives concrètes avez-vous développées pour valoriser le Parc National Vishtynetsky et comment pensez-vous qu’elles peuvent impacter la communauté ?
RR : Pour valoriser le Parc National Vishtynetsky, j’ai proposé des projets comme des visites éducatives pour les écoles et des événements communautaires qui mettent en avant la beauté naturelle de la région. Je crois que ces initiatives peuvent renforcer le lien entre la communauté et son environnement, tout en suscitant un sentiment de responsabilité collective.
AKR : En quoi l’échange culturel et international, comme celui que vous vivez à Kaliningrad, est-il important pour les jeunes Gabonais ?
RR : L’échange culturel que j’expérimente ici à Kaliningrad est essentiel pour nous, jeunes Gabonais. Cela nous ouvre l’esprit à d’autres perspectives et renforce notre capacité à collaborer avec des personnes de différents horizons. C’est un véritable tremplin pour enrichir notre propre culture.
Renée Ruth a réussi à s’intégrer parfaitement durant le forum, nouant des amitiés solides avec Suan, Nadya et Hadisey.
AKR : Quelles compétences avez-vous acquises lors de ce forum qui pourraient être bénéfiques pour votre travail à Urban FM ?
RR : Les compétences que j’ai acquises au forum incluent la communication interculturelle, la gestion de projets collaboratifs et l’utilisation des médias numériques. Ces compétences sont cruciales pour mon travail à Urban FM, où je peux les appliquer pour créer des contenus engageants et pertinents.
AKR : Quels messages souhaitez-vous transmettre aux jeunes Gabonais qui aspirent à s’engager dans des projets similaires ?
RR : Mon message aux jeunes Gabonais est d’oser s’engager et de croire en leur potentiel. Chaque initiative, même petite, peut avoir un impact énorme sur notre communauté.
AKR : Merci, Renée, pour cet échange enrichissant et pour avoir partagé votre expérience au Forum SHUM. Votre engagement est inspirant pour de nombreux jeunes.
RR : Merci à Akûm Radio pour m’avoir accompagné et pour avoir communiqué sur mes activités durant le forum. Cela aide à faire entendre la voix de la jeunesse gabonaise sur des plateformes internationales.
Propos recueillis par la redaction
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La musique urbaine au Gabon : L’engagement de Mario d’Africadream pour la scène locale
Avec l’essor de la musique urbaine au Gabon, le label Mario d’Africadream se distingue par son engagement à promouvoir les artistes locaux et à revitaliser la scène musicale. Un moment clé de cette initiative sera le concert de L’Oiseau Rare, prévu le 21 décembre 2024 au Palais des Sports de Libreville. Cet événement s’inscrit dans une démarche visant à donner une visibilité accrue à la musique gabonaise et à célébrer le talent des artistes locaux. Nous avons rencontré Mario, le producteur du label, pour discuter de leur vision, des défis rencontrés et de l’impact de cet événement.
Akûm Radio (AKR) : Bonjour, Mario ! Pouvez-vous nous parler de Mario d’Africadream et de son rôle dans la musique urbaine au Gabon ?
Mario d’Africadream (MAD) : Bonjour ! Mario d’Africadream est un label fondé pour soutenir la musique gabonaise. Nous visons à redonner ses lettres de noblesse à la musique urbaine et à faire en sorte que les artistes locaux soient reconnus sur la scène continentale.
AKR : Quels défis rencontrez-vous dans votre mission ?
MAD : Les principaux défis sont le manque de financement et la visibilité. De nombreux artistes ont du talent, mais peu ont accès aux ressources nécessaires pour produire et promouvoir leur musique. Nous travaillons à combler cette lacune.
AKR : Vous organisez bientôt un concert avec L’Oiseau Rare. Quel impact attendez-vous de cet événement ?
MAD : Ce concert est crucial pour mesurer l’engouement du public pour la musique urbaine. Il positionne L’Oiseau Rare comme une figure majeure de la scène gabonaise, capable de rivaliser avec des artistes internationaux.
AKR : Comment sélectionnez-vous les artistes avec qui vous collaborez ?
MAD : Nous cherchons l’originalité, le talent et le professionnalisme. Nous voulons travailler avec des artistes passionnés qui prennent leur art au sérieux et qui ont une bonne éthique de travail.
AKR : Quelles innovations apportez-vous dans la production des événements ?
MAD : Nous intégrons des performances “semi live et live” avec orchestre, une première pour notre genre musical. Cela enrichit l’expérience des spectateurs et offre un cadre professionnel aux artistes.
AKR : Comment voyez-vous l’avenir de la musique urbaine au Gabon ?
MAD : Je suis optimiste. La musique gabonaise est en mutation, avec une nouvelle génération d’artistes qui émerge. Nous visons à produire des œuvres de qualité qui attirent l’attention sur notre culture.
AKR : Quel message souhaitez-vous transmettre aux fans de musique urbaine au Gabon ?
MAD : Je leur dirais de soutenir activement nos artistes. La musique est un vecteur de culture et de changement. En soutenant nos talents locaux, nous contribuons à la vitalité de notre scène musicale.
AKR : Merci pour ces précisions et votre engagement envers la musique au Gabon.
MAD : Merci à vous. C’est un plaisir de partager notre vision et nos projets !
Propos recueillis par la rédaction
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K’Elle pour Elle : Un Bouclier pour l’Émancipation des Jeunes Femmes au Gabon
À l’aube de sa cinquième édition, « K’Elle pour Elle » s’apprête à tenir un événement marquant du jeudi 31 octobre au samedi 02 novembre 2024. Cet événement emblématique mettra en avant l’émancipation des jeunes femmes déscolarisées à travers des activités variées, incluant une conférence talk, un défilé caritatif, ainsi que des séances de coaching et des masterclass. Fondée par Binette Bah Lendoye, cette initiative vise à transformer la vie de nombreuses femmes au Gabon en leur fournissant les outils et les compétences nécessaires pour réussir dans le monde professionnel. Cet entretien met en lumière les ambitions de l’organisation et son impact significatif sur la vie de ces jeunes femmes.
Akûm Radio (AKR) : Bonjour, Madame Lendoye, et merci de nous recevoir. Pouvez-vous nous expliquer les origines et les objectifs de votre initiative « K’Elle pour Elle » ?
Binette Bah Lendoye (BBL) : Bonjour et merci de me donner cette opportunité. « K’Elle pour Elle » a été fondée en octobre 2020 à Libreville. Notre mission est d’accompagner les jeunes femmes déscolarisées, âgées de 15 à 30 ans, vers leur émancipation. Nous souhaitons leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer dans le monde professionnel et développer leurs talents.
AKR : Quels types de formations proposez-vous cette année, et comment répondent-elles aux besoins du marché du travail ?
BBL : Cette année, nous offrons des formations en assistante bureautique, multimédia, esthétique, et bien d’autres domaines en forte demande. Ces choix sont stratégiques pour s’assurer que nos participantes acquièrent des compétences pertinentes et puissent accéder à des emplois ou créer leur propre entreprise.
AKR : Comment se déroule le processus de sélection des candidates pour cette cinquième édition ?
BBL : Nous avons lancé un appel à candidature en ligne et reçu 412 demandes. Après une sélection rigoureuse, 159 candidates ont été retenues suite à des entretiens. Cela nous permet de choisir les profils les plus motivés et engagés.
AKR : Quels retours avez-vous obtenus des participantes des éditions précédentes concernant l’impact du programme sur leur vie professionnelle ?
BBL : Les retours sont très positifs. Beaucoup d’entre elles ont changé de mentalité et réalisent qu’elles ont les capacités de reprendre leur vie en main. Certaines ont trouvé des emplois grâce à nos partenaires, tandis que d’autres se sont lancées dans l’entrepreneuriat.
AKR : Quel rôle le ministère des Affaires Sociales joue-t-il dans votre initiative ?
BBL : Le ministère est notre partenaire officiel et joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de notre programme. Il nous aide à structurer l’accompagnement des filles et nous fournit des ressources pour former jusqu’à 200 d’entre elles, tout en leur offrant des kits de démarrage.
AKR : Quelle est votre vision pour l’avenir de « K’Elle pour Elle » et son impact sur l’émancipation des femmes au Gabon ?
BBL : Je vois « K’Elle pour Elle » comme un acteur clé dans l’émancipation des femmes en Afrique. Dans cinq ans, j’espère que notre initiative sera reconnue au niveau international, avec des représentations dans plusieurs pays. Nous souhaitons inspirer des milliers de femmes à réaliser leurs rêves et à devenir des leaders dans leurs domaines respectifs.
AKR : Quel message aimeriez-vous transmettre aux jeunes femmes déscolarisées qui envisagent de postuler pour ce programme ?
BBL : Je leur dirais que chaque rêve est valable et qu’elles ont le droit de le réaliser. Postuler pour « K’Elle pour Elle » est une étape vers un avenir meilleur. Nous croyons en leur potentiel et nous sommes là pour les soutenir dans leur parcours.
AKR : Merci beaucoup, Madame Lendoye, pour cet entretien inspirant et pour votre engagement en faveur des jeunes femmes au Gabon.
BBL : Merci à vous. Ensemble, nous pouvons vraiment faire la différence.
Propos recueillis par la rédaction
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