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Rico Amaj sur sa carrière : << Je ne suis pas satisfait de ma carrière... >>
Sous le feu des projecteurs en 2008 grâce à sa bonne prestance dans le télé-crochet nommé ” Africa Star “, Rico Amaj était vu comme l’une des belles promesses de ce programme quant au développement d’une carrière réussie. 13 ans après ses premiers pas dans la musique, le chanteur a eu l’occasion de faire le point sur les ondes de Vibe Radio en admettant qu’il n’est pas ” satisfait de sa carrière “.
Toute côte d’Ivoire est unanime au sujet du talent de Rico Amaj. Pourtant, la carrière du chanteur peine à décoller treize ( 13 ) ans après ses grands débuts. De passage à Vibe Radio, le chanteur reconnaît qu’il est loin, voir très loin de ses espérances. << Écoutez, dans une carrière, il y a des hauts et des bas. Chaque carrière à son histoire. Je m’attendais à beaucoup de choses, faire de grosses scènes, remplir des stades, me frotter à des grosses stars à l’échelle internationale, avoir un Grammy. Pour dire vrai, je ne suis pas satisfait de ma carrière >>, dit-il.
Cette situation n’est peut-être pas définitive. Rico Amaj espère que le vent finira par tourner en sa faveur. C’est la raison pour laquelle il continue de travailler tout en mettant son avenir entre les mains de Dieu. << Moi, j’ai toujours cherché à me battre pour rester au top niveau. Mais vous savez, le succès, ça vient de Dieu. Après, personnellement, je continue de bosser dur. À chacun son histoire. Pourvu que j’arrive à me nourrir et nourrir ma famille. Le reste, c’est Dieu qui décide >>, a confié Rico Amaj sur les ondes de Vibe Radio.
Mihi…

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Nzeng-Ayong : des trous dans la route, et dans la rigueur des travaux publics

À Nzeng-Ayong, ce n’est plus un simple défaut de revêtement : c’est un véritable trou qui s’ouvre sur la route située à droite de l’échangeur, à quelques jets de la pharmacie en rentrant dans le quartier. Une cavité béante, qui relance les inquiétudes sur la solidité de cette infrastructure pourtant récente et censée désengorger l’axe reliant Akanda, Owendo et le centre-ville.
L’échangeur, pourtant stratégique pour relier Akanda, Owendo et le centre-ville, est désormais l’illustration parfaite d’un échec structurel : celui de la planification, du contrôle et de la maintenance des travaux publics. Ce n’est pas la première fois que l’infrastructure montre des signes de défaillance. Il y a quelques années déjà, un trou s’était formé sur la route vers Nkembo, surnommé avec sarcasme par les riverains “la cachette des Nzébi”. L’image avait fait le tour des réseaux sociaux. Mais les leçons, elles, n’ont visiblement pas été retenues.

Un trou aujourd’hui, un pont demain ?
Faut-il attendre qu’un pan entier de l’échangeur s’effondre pour qu’une réponse sérieuse soit apportée ? La répétition de ces incidents laisse perplexes les habitants et les automobilistes, confrontés chaque jour à des infrastructures qui s’usent à vue d’œil. L’entretien semble inexistant, le contrôle de qualité inexigeant, et la transparence dans l’attribution et le suivi des marchés publics, toujours aussi opaque.
“On fait de beaux discours, mais sur le terrain, ce sont nos amortisseurs qui parlent”, ironise un chauffeur de taxi rencontré sur place.
Alors que la saison des pluies fragilise encore davantage les routes de la capitale, ce nouveau trou sous l’échangeur soulève des questions fondamentales : les ouvrages publics sont-ils construits pour durer ? Ou ne sont-ils que des vitrines à court terme, livrées à la hâte, sans garantie réelle de sécurité ?
Le silence des autorités
Pour l’heure, aucune réaction officielle. Ni du ministère des Travaux publics, ni de la mairie, ni des entreprises en charge des précédentes réparations. Une absence de réponse qui alimente un sentiment de lassitude chez les citoyens, de plus en plus convaincus que le béton coule plus vite que la responsabilité.
Nzeng-Ayong n’est pas un cas isolé. C’est un symptôme. Et tant que la culture de l’oubli et de l’à-peu-près dominera la gestion des projets d’infrastructure, les routes gabonaises continueront de s’effriter… comme la confiance des usagers.
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Mouang Mbading sur la Présidentielle 2025 : 《Le PDG sortira vainqueur》

À quelques heures de l’élection présidentielle prévue ce 12 avril au Gabon, l’ancien candidat à la présidentielle de 2023, Mouang Mbading, brise le silence. Dans une interview accordée au quotidien national L’Union, le président du Mouvement d’Émancipation Socialiste du Peuple (MESP) livre une analyse sans concession de la campagne actuelle, et émet de vives critiques à l’endroit du président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema.
Pour cet homme politique chevronné, engagé depuis plus de quarante ans, le Gabon n’a pas encore rompu avec les logiques de domination héritées du régime Bongo. « On ne peut parler de libération nationale alors que l’armée française est encore présente sur notre sol et que le pays est toujours lié au franc CFA », déclare-t-il. Ces éléments, selon lui, constituent des symboles clairs d’un État encore sous tutelle.
Mouang Mbading va plus loin, en affirmant que le général Oligui Nguema, candidat à sa propre succession, incarne une continuité du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Il le décrit comme « un homme du système », ancien commandant de la Garde Républicaine et proche de la famille Bongo depuis l’ère Omar. Pour lui, « le jeu est faussé », et la Transition ne serait qu’un prolongement d’un régime en mutation cosmétique.
Quant aux autres candidats, il salue certaines intentions louables mais reste sceptique. « Ce sont des esclaves politiques », tranche-t-il, remettant en question leur capacité réelle à incarner le changement. Cette amertume se reflète dans sa position électorale : sans donner de consigne de vote, ses propos laissent entendre un vote blanc.
Dans un contexte où plusieurs leaders d’opinion appellent également à bouder les urnes, la légitimité du futur président élu — en particulier si c’est Brice-Clotaire Oligui Nguema, grand favori — pourrait être fragilisée. Cette désaffection pose une question cruciale : à quoi sert une élection si la majorité silencieuse se détourne des urnes par lucidité ou par dépit ?
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Amadou Bagayoko, moitié du mythique duo Amadou et Mariam, est mort : quel avenir pour Mariam ?

Le monde de la musique perd une icône. Ce vendredi 4 avril, le chanteur et guitariste malien Amadou Bagayoko s’est éteint à Bamako à l’âge de 70 ans, des suites d’une maladie. Avec sa femme Mariam Doumbia, il formait un duo légendaire, connu à travers le monde pour leur musique métissée et engagée. Leur histoire, autant musicale qu’amoureuse, a marqué plusieurs générations. Mais aujourd’hui, alors que les hommages affluent, une question émerge : Mariam continuera-t-elle sans Amadou ?
Une vie dédiée à la musique, malgré la cécité
Né à Bamako le 24 octobre 1954, Amadou Bagayoko découvre la musique dès l’enfance. À deux ans, il touche ses premières percussions. Très tôt, il explore différents instruments : harmonica, flûte, puis la guitare, qui devient rapidement son outil d’expression principal. À 15 ans, il perd la vue à cause d’une cataracte congénitale. Ce handicap n’entrave en rien sa créativité. Au contraire, il développe une sensibilité artistique singulière, affirmant : « Je ne vois plus les images, mais elles sont dans ma tête. »
C’est à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako qu’Amadou rencontre en 1976 celle qui deviendra sa partenaire de scène et de vie : Mariam Doumbia. Tous deux membres de l’Éclipse Orchestra de l’établissement, ils forment un couple soudé, porté par une passion commune pour la musique. En 1980, ils se marient, scellant leur destinée musicale et personnelle.
Du Mali aux scènes internationales
Leur parcours les mène à Abidjan en 1986, où ils rencontrent Stevie Wonder. Cette période marque le début de leur rayonnement à l’international. Ils sillonnent l’Afrique de l’Ouest et posent leurs valises à Paris en 1994 pour une première session d’enregistrement. Leur chanson Je pense à toi les propulse sur les ondes françaises, avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Le succès ne fera que croître.
En 2004, Un dimanche à Bamako, produit avec Manu Chao, devient un véritable phénomène. L’album, vendu à 300 000 exemplaires en France, est certifié disque de platine. Le duo est salué par la critique, reçoit une Victoire de la musique et une nomination au Prix Constantin. Le couple malien devient alors un emblème de la world music, en alliant traditions africaines, sonorités modernes et engagement social.
Une perte immense, un avenir incertain
Avec la disparition d’Amadou, c’est toute une page de l’histoire musicale africaine qui se tourne. Son épouse Mariam, avec qui il partageait la scène depuis près de cinquante ans, doit désormais composer avec l’absence. L’interrogation est douloureuse mais inévitable : la voix lumineuse de Mariam résonnera-t-elle encore sans la guitare d’Amadou ?
Si Mariam Doumbia n’a pas encore pris la parole publiquement, certains proches évoquent une femme profondément marquée, mais aussi dotée d’une grande force. Elle pourrait choisir de poursuivre leur œuvre commune, comme un prolongement d’un amour et d’une vision artistique partagés. Ou bien préférera-t-elle le silence, par respect pour la symbiose unique qu’elle formait avec son mari ?
En attendant, les mélomanes du monde entier réécoutent les classiques du duo, bouleversés, reconnaissants, et suspendus aux choix de Mariam. Une chose est sûre : Amadou et Mariam ont laissé une empreinte indélébile dans le cœur des fans, et leur musique, elle, ne mourra jamais.