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Fetty Ndoss réinvente “Yuda” de Kitsusu Mabiala avec une touche urbaine gabonaise
Dans le paysage musical gabonais en pleine évolution, l’artiste Fetty Ndoss se démarque avec sa réinterprétation audacieuse du classique “Yuda” du Congolais Kitsusu Mabiala. Dans un contexte où l’influence de l’Afrobeat nigérian se fait sentir de plus en plus, Fetty Ndoss prouve sa capacité à fusionner les sonorités traditionnelles avec des éléments contemporains, offrant ainsi un nouveau souffle à la musique urbaine gabonaise.
Le pari réussi de Fetty Ndoss :
En s’immergeant dans cette ambiance urbaine, Fetty Ndoss transcende les frontières du rap pour explorer de nouveaux horizons musicaux. Se considérant davantage comme un artiste polyvalent que comme un rappeur traditionnel, il réussit brillamment à capturer l’essence de “Yuda” tout en y insufflant sa propre créativité et son énergie. Cette démarche, saluée par la critique, témoigne de son audace et de son talent artistique.
Ouverture à de nouvelles collaborations :
La réinterprétation de “Yuda” par Fetty Ndoss ouvre également la voie à des collaborations inédites avec des artistes issus de différents genres musicaux. En attirant l’attention de musiciens de variété au Gabon et au Congo, il élargit son champ d’action et son potentiel de succès auprès d’un public de tous les âges. Cette stratégie rappelle le succès rencontré par des artistes ivoiriens tels que Suspect 95, Didi B et Tam Sir, qui ont su conquérir le cœur du public africain grâce à leur capacité à transcender les frontières musicales.
Fetty Ndoss affirme sa place sur la scène musicale gabonaise en réinventant brillamment le classique “Yuda” de Kitsusu Mabiala avec une touche urbaine contemporaine. Sa créativité, son audace et sa capacité à collaborer avec des artistes de divers horizons promettent un avenir prometteur pour cet artiste polyvalent, qui continue de repousser les limites du hip-hop et de la musique urbaine en Afrique.
Mihi…
NG Bling, un poids lourd du genre musical urbain gabonais, Tcham, fait son retour en force avec Cocoveli, une collaboration percutante avec Don’zer. Ce titre, lancé en début d’année 2024, s’impose rapidement comme un incontournable des clubs, trois ans après la sortie de son album T.R.A.N.S.C.E.N.D.A.N.T. Avec cette sortie vidéo, succédant à l’audio après plus de 09 mois, NG Bling continue de prouver sa capacité à captiver le public et à traiter des sujets qui résonnent profondément dans la société.
Un Message Provocateur
Ce qui rend Cocoveli unique, c’est son message fort. NG Bling s’adresse directement aux autorités, notamment au ministre de la Culture, en lançant : “Ce n’est pas parce que tu es ministre que nous sommes censés être esclaves.” Ce type de critique résonne avec une jeunesse en quête de changement.
Un Clip Évocateur
Réalisé par Gasmar, le clip de “Cocoveli” a rapidement captivé l’attention, atteignant près de 90 000 vues en une semaine. Il mêle danse et narration, mettant en scène Brythannie, une artiste montante. Elle incarne une femme qui quitte son homme après qu’il ait investi dans ses études, illustrant ainsi le manque de reconnaissance et la roublardise de certaines jeunes femmes gabonaises.
Un Succès Évident
Bien que le succès puisse varier avec le temps, la pertinence de “Cocoveli” assure sa place dans le paysage musical gabonais. Avec plus de dix ans d’expérience, NG Bling et Don’zer démontrent que leur musique est un puissant vecteur de changement social.
En conclusion, Cocoveli est bien plus qu’un simple morceau : c’est une invitation à réfléchir et à s’engager, marquant une étape significative dans la reconnaissance des artistes gabonais tout en célébrant leur culture.
Dans un monde musical en constante évolution, Keurtyce-E et M.O.R ont choisi de frapper fort avec leur dernier projet “Faux Frères”, lancé en exclusivité par le label Mario d’africadream. Cette sortie, annoncée à la dernière minute sur les réseaux sociaux, a surpris les fans et les critiques, soulignant l’audace du label et sa volonté de renouer un lien direct avec son public.
Une surprise bien orchestrée
À 17 heures, le 18 octobre, le label a annoncé le lancement du clip, prévu pour 18 heures. Ce coup de communication rapide et efficace visait à tester l’enthousiasme de leur audience, surtout après un mois sans nouvelles vidéos. Cette stratégie, loin des pratiques traditionnelles de promotion, révèle une volonté de s’adapter à l’ère numérique et d’engager le public dans une dynamique d’attente et de surprise.
Un retour aux sources
Avec “Faux Frères”, Keurtyce-E et M.O.R s’éloignent des tendances dominantes comme la Tcham, en offrant une musique ancrée dans l’underground. Sur un beat lourd, les artistes livrent des paroles puissantes qui résonnent avec des réalités sociopolitiques du Gabon. Ils abordent des thèmes sensibles, tels que la répression politique, l’exil et le harcèlement sexuel dans le milieu hip-hop, incitant ainsi le public à réfléchir sur des problématiques contemporaines.
Un message fort
Le duo utilise sa plateforme pour dénoncer les injustices du système gabonais. En évoquant des affaires récentes comme celle de P.Diddy, ils ne se contentent pas de divertissement ; ils engagent une discussion sur des enjeux cruciaux qui touchent la société. Leur musique devient ainsi un vecteur de réflexion et d’expression critique.
Le projet “Faux Frères” s’inscrit dans la continuité des efforts de Mario d’africadream pour redynamiser la scène musicale gabonaise. En alliant stratégie numérique et engagement artistique, Keurtyce-E et M.O.R démontrent que la musique peut être un puissant outil de changement et de conscience sociale. Ce clip, tout comme les futures sorties du label, promet d’être une source d’inspiration pour les artistes et les fans du mouvement underground.
Après une période d’absence qui avait laissé ses fans sur leur faim, Mula, la talentueuse artiste ivoirienne, revient sur le devant de la scène musicale avec son nouveau single “Nekpa Ni Nene”. Connue pour son précédent succès “NivaKine”, en collaboration avec le rappeur franco-congolais Youssoupha, Mula a su s’imposer grâce à son style unique, mêlant afro R&B et sonorités traditionnelles.
Ce nouveau titre marque un tournant dans la carrière de l’artiste, qui s’éloigne des standards afro R&B pour embrasser pleinement ses racines culturelles. “Nekpa Ni Nene” s’inspire des rythmes traditionnels ivoiriens et intègre la langue Bété, une ethnie locale, renforçant ainsi l’authenticité de son message. Le clip, riche en couleurs et en danse, illustre parfaitement l’énergie et la joie de vivre qui émanent de cette chanson.
Le message de “Nekpa Ni Nene” est clair : résilience, paix et célébration de la vie. Mula utilise sa musique comme un vecteur de transmission des valeurs culturelles et sociales, touchant ainsi un large public. Son retour sur la scène musicale témoigne non seulement de son talent, mais aussi de sa volonté de réaffirmer son identité artistique.
Après avoir confirmé les rumeurs sur son départ de Soul Squad Music, le label qui avait contribué à son ascension, Mula prouve qu’elle est prête à prendre son envol de manière indépendante. Les premiers retours sur “Nekpa Ni Nene” sont prometteurs, suggérant que la chanteuse pourrait bien atteindre des sommets similaires à ceux de ses précédentes sorties.
Avec ce nouveau titre, Mula ne se contente pas de faire danser ; elle raconte une histoire, celle d’une artiste en quête d’authenticité et de connexion avec son héritage. Sa capacité à fusionner tradition et modernité fait d’elle une voix incontournable de la musique ivoirienne contemporaine.
Les fans attendent avec impatience ce que l’avenir réserve à Mula, mais une chose est certaine : “Nekpa Ni Nene” marque un retour spectaculaire, et la scène musicale ivoirienne est plus vibrante que jamais.