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Scandale sexuel en Guinée équatoriale : Espoir la Tigresse mêle Créol à l’affaire “Baltasar”

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La Guinée équatoriale est plongée dans un scandale retentissant impliquant le nommé Baltasar Ebang Engonga. Ce dernier est au cœur d’une controverse en raison de la circulation de vidéos érotiques le mettant en scène avec plusieurs femmes, dont certaines seraient mariées. Ces révélations choquantes, accompagnées de plus de 400 enregistrements compromettants, suscitent un émoi considérable sur les réseaux sociaux. L’affaire soulève des questions pressantes sur les abus de pouvoir et les violations de la vie privée dans un contexte où la technologie est souvent détournée à des fins inappropriées.

Parallèlement à cette affaire, la chanteuse gabonaise Espoir la Tigresse a profité de l’occasion pour relancer son conflit avec sa collègue Créol. Dans des déclarations récentes, elle a indirectement accusé Créol, rappelant qu’elle avait séjourné en Guinée équatoriale, où une affaire de prostitution avait été évoquée sans jamais être complètement élucidée. Ce contexte ajoute une couche supplémentaire au clash déjà existant entre les deux artistes.

Le succès récent de Créol avec son titre “Ngori (la gratuité)”, qui a enregistré plus de 500 000 vues sur YouTube en seulement un mois, pourrait paradoxalement bénéficier de cette controverse. La curiosité du public, stimulée par les réseaux sociaux, pourrait faire de ce mélange d’accusations et de succès un événement marquant sur la scène musicale.

Pourtant, Créol, qui avait choisi de garder le silence face aux accusations d’Espoir la Tigresse, agit maintenant avec beaucoup de malice en commentant cette actualité en renvoyant le public à suivre son dernier clip, “Ngori”. Cette stratégie pourrait être perçue comme une manière astucieuse de détourner l’attention tout en préservant son image et en alimentant l’intérêt autour de son travail.

Ce mélange de scandale personnel et de rivalité artistique illustre comment des événements d’ampleur peuvent transformer la dynamique médiatique, à la fois pour les protagonistes et leurs adversaires. L’affaire Ebang Engonga et les tensions entre Espoir la Tigresse et Créol mettent en lumière les enjeux complexes de la célébrité, de la réputation et des relations personnelles dans le paysage musical africain.

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Modernisation des voiries : le CTRI accélère la transformation du Grand Libreville

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Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), dirigé par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, intensifie ses efforts pour améliorer le réseau routier gabonais. Ce jeudi 5 décembre 2024, une délégation conduite par le capitaine Léandre Mario Dipendet a inspecté plusieurs chantiers stratégiques à Libreville, accompagnée de Juste Louangou Bouyomeka, conseiller spécial du Président, et de Jourdain Jonathan, directeur général adjoint du Consortium International des Travaux Publics, maître d’œuvre des travaux.

Une visite au cœur des priorités nationales

Vue de la supervision des travaux routiers par le Capitaine Léandre Mario Dipendet.

L’itinéraire de la visite a permis de constater les avancées des travaux sur plusieurs axes clés, notamment l’échangeur de la Gare Routière, Atong-Abé, Sos Médecin, le Rond-point Nkembo et Bel-Air. Ces aménagements, qui répondent à des besoins urgents, traduisent l’engagement du CTRI à moderniser les infrastructures pour améliorer la mobilité et stimuler l’économie locale.

Juste Louangou Bouyomeka, Conseiller Spécial du President de la Transition, échange avec les équipes techniques sous le regard de la presse.

« Cette visite marque une étape importante dans notre démarche. Nous voulons nous assurer que les travaux respectent les normes et répondent aux besoins des populations », a déclaré Juste Louangou Bouyomeka.

Des infrastructures robustes et adaptées

Chaque zone bénéficie de solutions techniques spécifiques pour maximiser la durabilité des infrastructures. Jourdain Jonathan a mis en avant l’utilisation de matériaux robustes : des pavés pour les zones fréquentées par les poids lourds et des routes en béton de 25 cm d’épaisseur dans des secteurs soumis à une forte humidité.

Jourdain Jonathan s’est exprimé devant la presse en détaillant l’évolution des travaux et les materiaux utilisés dans le projet.

« Ces choix garantissent une meilleure longévité des routes et réduisent les coûts de maintenance à long terme », a expliqué le DGA du Consortium International des Travaux Publics.

Des défis logistiques et humains

La gestion des travaux dans des zones densément peuplées, comme Nkembo ou la Gare Routière, a nécessité une approche innovante. « Nous avons privilégié les travaux nocturnes pour limiter les perturbations sur les activités économiques. C’est un défi logistique, mais c’est nécessaire pour respecter les réalités locales », a ajouté Jourdain Jonathan.

Cependant, l’incivisme de certains riverains reste un obstacle. Refus de libérer des emprises, occupation anarchique des voies, et garages informels ralentissent les progrès. « Il est essentiel que chacun comprenne l’importance de ces travaux pour le bien collectif », a insisté Juste Louangou Bouyomeka.

Un accueil mitigé des populations

Les riverains, bien que globalement satisfaits des avancées, formulent des réserves. Au carrefour Léon-Mba, des habitants ont évoqué des problèmes d’étroitesse des voies et de stationnement. À Bel-Air, Madame Samba Ngwata Léontine a, quant à elle, salué les bénéfices des travaux : « Cela change complètement notre quotidien. Nous voyons enfin des taxis circuler dans notre quartier. »

Madame Samba Ngwata Léontine, riveraine à Bel-Air témoigne de l’impact des travaux routiers sur la circulation et la qualité de vie.

Une vision à long terme pour le Gabon

Cette initiative s’inscrit dans un programme ambitieux de modernisation des infrastructures. Après le Grand Libreville, le CTRI prévoit d’étendre ces efforts à l’intérieur du pays, où le besoin de réhabilitation des routes reste crucial.

« Cette transformation est essentielle pour connecter les régions, renforcer l’économie et améliorer la qualité de vie des citoyens », a affirmé le capitaine Léandre Mario Dipendet, lors d’un échange hors caméra.

La réhabilitation du réseau routier, désormais une priorité nationale, montre la volonté du gouvernement de transition de poser les bases d’un développement durable. Les prochains mois seront déterminants pour consolider ces acquis et relever les défis à venir.

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National Foot 1 : Bouenguidi leader après deux journées, une avance à consolider

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La deuxième journée du National Foot 1 a confirmé Bouenguidi Sports comme l’équipe à battre cette saison. Avec deux victoires consécutives, dont un succès 1-0 face à son rival Lozo Sport, le club de Koulamoutou s’empare provisoirement de la tête du championnat. Mais cette place de leader est déjà convoitée par plusieurs challengers prêts à bousculer l’ordre établi.

Une domination sous pression


Bouenguidi Sports a montré sa capacité à s’imposer dans des rencontres disputées, comme lors de ce derby intense à Lastourville. Solide défensivement, l’équipe devra cependant maintenir ce niveau face à des adversaires de plus en plus déterminés à lui ravir la première place.

Mangasport et Lambaréné AC à l’affût


Parmi les prétendants sérieux, Mangasport, deuxième avec quatre points, a impressionné par sa victoire écrasante 3-0 contre l’AS Dikaki. Portés par des joueurs comme Samson Mbingui, les Minéraliers envoient un message clair à leurs concurrents. De même, Lambaréné AC, avec un 3-0 convaincant face au CS Bendje, se positionne comme une équipe capable de rivaliser avec les meilleurs.

Une bataille ouverte pour le trône


Alors que Bouenguidi Sports s’apprête à affronter CF Mounana lors de la prochaine journée, la pression monte. Chaque faux pas pourrait redistribuer les cartes, d’autant plus que des clubs comme AS Stade Mandji et CF Mounana montrent également des signes de montée en puissance.

Le championnat s’annonce palpitant, avec un Bouenguidi Sports en quête de constance pour défendre sa position de leader face à une concurrence acharnée. Une chose est sûre : cette saison, la bataille pour le titre sera aussi intense que passionnante.

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Dr Marcia Angue Pemengoye : à la croisée des mythes et des réalités sur les violences basées sur le genre

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Le 28 novembre 2024, le Centre d’Accueil des Victimes de Violences Basées sur le Genre a accueilli le lancement officiel des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette journée, dédiée à la sensibilisation et à l’action, a rassemblé des acteurs clés engagés dans la lutte pour l’égalité et la protection des droits humains. Parmi les interventions marquantes, celle du Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne et experte judiciaire, a retenu l’attention. À travers un exposé percutant et des échanges interactifs, elle a mis en lumière les mythes profondément enracinés dans la société gabonaise, qui freinent la lutte contre les violences, tout en proposant des pistes concrètes pour les déconstruire.

Déconstruire pour mieux agir

Sous le thème « Déconstruire les mythes et idées reçues sur les VBG », Dr Marcia a exposé des stéréotypes profondément ancrés dans la société gabonaise et leurs conséquences désastreuses. Ces croyances, selon elle, freinent la prévention, banalisent les violences, et isolent les victimes.

Une analyse au cœur des réalités locales

En s’appuyant sur des exemples réels, Dr Marcia a démontré que ces mythes traversent toutes les couches sociales :

Violences conjugales : Elle a relaté l’histoire d’une femme hospitalisée pour des fractures, qui, par crainte de représailles, a d’abord attribué ses blessures à une chute.

“Le mythe selon lequel la violence conjugale est une affaire privée empêche souvent les victimes de demander de l’aide, ce qui aggrave leur souffrance.”

Stigmatisation des victimes : Une adolescente, victime de violences sexuelles, a été blâmée pour avoir porté une jupe jugée “provocante”.

“Ce mythe culpabilise injustement les victimes et disculpe les agresseurs. Aucun choix vestimentaire ne justifie un acte de violence.”

En passant en revue les types de violences (physique, sexuelle, psychologique, économique), elle a rappelé que les lois gabonaises, notamment la loi N° 006/2021, reconnaissent ces actes comme des crimes graves.

Un dialogue engagé avec l’auditoire

L’intervention de Dr Marcia a également été marquée par des échanges interactifs avec les participants. Une femme dans l’audience a exprimé son impuissance face à une amie victime refusant de porter plainte.
En réponse, Dr Marcia a souligné l’importance du soutien communautaire :

“Chaque geste compte. Soutenir moralement une victime, lui fournir des informations sur ses droits, c’est déjà un pas vers sa reconstruction.”

Elle a également encouragé l’auditoire à devenir des relais dans leurs propres communautés pour briser le silence autour des violences.

Les pistes d’action

Dr Marcia a proposé des solutions pratiques pour déconstruire les mythes et renforcer la lutte contre les VBG :

  1. Renforcer l’éducation et la sensibilisation : Organiser des campagnes à grande échelle et intégrer l’éducation sur les VBG dans les programmes scolaires.
  2. Renforcer le cadre juridique : Faciliter l’accès à la justice pour les victimes et garantir l’application des lois existantes.
  3. Mobiliser les communautés : Former des leaders locaux capables de sensibiliser et de répondre aux besoins des victimes.

Une conclusion mobilisatrice

En clôturant son intervention, Dr Marcia a appelé à un changement collectif et durable :

“Déconstruire les mythes, c’est poser les bases d’un Gabon où les violences basées sur le genre ne sont plus tolérées. Ensemble, nous pouvons bâtir une société juste et sécurisée pour tous.”

Un écho national

La présentation du Dr Marcia Angue Pemengoye résonne comme un appel à l’action immédiate. En s’attaquant aux idées reçues et en illustrant ses propos par des cas concrets, elle a démontré que la lutte contre les VBG nécessite une implication collective, de l’État aux citoyens.

Cette intervention, riche en enseignements et en émotions, a renforcé l’engagement des participants à œuvrer pour un Gabon sans violences, où chaque individu, quel que soit son genre, peut vivre en dignité et en sécurité.

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