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Référendum à Moabi : L’initiative jaune solitaire de Carl Kekul Mihindou qui suscite des interrogations
À quelques jours du référendum national prévu le 16 novembre, la campagne du “oui” bat son plein à Moabi, dans le premier siège de la Douigny. Pourtant, un contraste singulier divise les partisans de ce camp, soulignant des tensions et des stratégies individuelles qui pourraient impacter la cohésion de l’initiative.
Sur le terrain, les sympathisants du “oui” se reconnaissent généralement par leurs vestes blanches, portant fièrement l’inscription “Je vote oui”. Cette tenue uniforme symbolise une volonté collective d’afficher un front uni en faveur de l’approbation des changements constitutionnels en jeu. Toutefois, la campagne à Moabi détonne. Une équipe arborant la couleur jaune, menée par Carl Kekul Mihindou, député de la Transition et membre influent de la coordination du premier siège, a fait sensation sur les réseaux sociaux.
Ces images contrastées circulant en ligne suscitent de vifs débats. La population s’interroge : cette initiative jaune marque-t-elle une volonté de MIHINDOU de se démarquer ou témoigne-t-elle d’un manque de coordination au sein des équipes locales ? Selon plusieurs observateurs, ce geste pourrait refléter un besoin d’affirmation personnelle pour se réapproprier une éventuelle victoire du “oui”. En d’autres termes, MIHINDOU chercherait-il à apparaître en figure de proue du mouvement en cours ?
Ce choix de démarcation n’est pas sans risque. Alors que le camp du “oui” semble jouir d’un engouement certain à Moabi comme ailleurs dans le pays, cette rivalité de visibilité pourrait détourner l’attention du véritable enjeu. Certains craignent que ces divergences ne créent une confusion dans l’esprit des électeurs, affaiblissant l’élan pour le “oui” dans une région clé.
La mobilisation autour du “oui” apparaît toutefois bien ancrée. Selon les analystes, cette dynamique positive pourrait même prendre un élan plus fort, surtout si les leaders s’accordent enfin sur une ligne de communication unifiée. La campagne de Moabi révèle ainsi, malgré elle, les calculs et ambitions politiques qui pourraient se dessiner en marge des débats publics, rappelant à quel point l’unité de façade peut parfois cacher des luttes d’influence internes.
En attendant le verdict du 16 novembre, Moabi et sa campagne du “oui” offrent une illustration éloquente des subtilités politiques qui animent les élus locaux dans une période charnière pour le Gabon.
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Chidimma Adetshina, première dauphine de Miss Univers 2024 : un triomphe face aux controverses
Chidimma Adetshina, Miss Univers Nigeria, a marqué les esprits lors du concours Miss Univers 2024 en se hissant à la deuxième place, derrière la Danoise Victoria Kjær Theilvig. Cette victoire symbolique est l’aboutissement d’un parcours semé d’embûches, marqué par des controverses sur sa nationalité.
L’été dernier, Chidimma s’était retirée de la compétition de Miss Afrique du Sud après une polémique xénophobe autour de ses origines nigérianes et une enquête visant sa mère pour vol d’identité. Face à une campagne médiatique virulente et des pétitions demandant son exclusion, elle avait choisi de représenter le Nigéria, pays d’origine de son père.
À Mexico, la jeune femme a non seulement décroché le titre de première dauphine, mais également été couronnée Miss Afrique et Miss Océanie, des distinctions qui célèbrent son talent et sa détermination. “Je suis si fière de moi. Je suis entrée dans l’histoire”, a-t-elle déclaré après la cérémonie.
Cette performance remarquable intervient dans un contexte où l’Afrique du Sud a depuis annoncé son intention de lui retirer sa nationalité. Mais pour Chidimma Adetshina, cette reconnaissance internationale est une preuve éclatante que le talent et le courage peuvent triompher des préjugés.
Le top 5 de Miss Univers 2024 comprenait également Miss Mexique, Miss Thaïlande et Miss Venezuela. Quant à la France, sa représentante Indira Ampiot a atteint la 20e place, rappelant que le dernier sacre français reste celui d’Iris Mittenaere en 2016.
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Glutathion : Madame Amélie dévoile ses secrets sur Urban FM
À l’approche de la grande conférence prévue ce samedi 23 novembre 2024 au Radisson Blu de Libreville, Madame Amélie, PDG de Glutacosmetic, était l’invitée de l’émission La Matinale Dafreshmorning sur Urban FM. Ce rendez-vous exceptionnel mettra en lumière les bienfaits du glutathion, avec des interventions d’experts médicaux et la présentation des produits de sa marque.
Lors de son passage à la radio, Madame Amélie a présenté les vertus de cet antioxydant naturel, produit par l’organisme, qui joue un rôle essentiel dans la protection contre le stress oxydatif et le renforcement du système immunitaire.
« Le glutathion protège le corps, mais ne blanchit pas la peau, contrairement aux idées reçues », a-t-elle précisé face aux questions des animateurs. Selon elle, une consommation excessive d’alcool, de cigarettes ou une activité physique trop intense peut diminuer les niveaux de glutathion, rendant parfois nécessaires des compléments alimentaires.
Des produits fiables et accessibles
Les produits Glutacosmetic, certifiés au Gabon par l’Agence Nationale du Médicament, seront disponibles en pharmacie sous forme de gélules et de liquide. « Nos produits respectent les normes internationales et seront accessibles à toutes les bourses », a assuré Madame Amélie.
Un rendez-vous au Radisson Blu
Le public est invité à une conférence le samedi 23 novembre au Radisson Blu, avec des intervenants de renom, pour découvrir les vertus du glutathion. Le ticket d’entrée est fixé à 50 000 FCFA, incluant des échanges avec des experts et la possibilité d’acquérir les produits sur place.
Suivez à travers cette vidéo l’intervention de Madame Amélie sur le Glutathion, en lien avec la conférence prévue ce samedi 23 novembre 2024.
Pour réserver, contactez le 074 85 90 36. Glutacosmetic, déjà implanté en Europe et aux États-Unis, marque un pas décisif dans sa conquête du marché africain.
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Mitzic : Princess-12 échappe à un grave accident de la route
La scène musicale gabonaise a frôlé la tragédie ce mardi après-midi lorsqu’une voiture transportant la chanteuse Princess-12 et sa fille Nouria a été victime d’un grave accident à quelques kilomètres de Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer. Les deux femmes sont sorties indemnes du véhicule gravement endommagé, suscitant un immense soulagement parmi leurs fans.
Sur les réseaux sociaux, l’artiste a exprimé sa gratitude d’avoir survécu à l’incident, en écrivant : “Juste besoin de vos paroles de bénédictions, car je viens d’échapper à la Mort avec ma fille Nouria et mon petit frère Christ juste après Mitzic cet après-midi. Merci Seigneur.” Des images poignantes accompagnaient son message, montrant le véhicule renversé et la chanteuse assise au sol, visiblement sous le choc.
Cependant, l’expérience de Princess-12 à l’hôpital a été bien moins rassurante. Actuellement soignée au CHU d’Akanda, elle a dénoncé le manque de soins et d’équipements adaptés : “24 heures au CHU d’Akanda, pas de soins, pas de matériel adapté pour examiner les blessés, pas de véhicule pour nous emmener à l’hôpital d’Owendo, mieux équipé pour notre cas. Bref, on a tout le temps de crever.”
Ici, le véhicule s’est retrouvé renversé après l’accident.
Cet accident met en lumière, au-delà du courage de la chanteuse, les dangers de la route gabonaise, souvent marquée par des routes en mauvais état et, peut-être, la vitesse excessive des conducteurs. Pour l’heure, nous attendons des explications de la part de Princess-12 sur les raisons exactes de cet accident, qui pourraient offrir davantage de perspectives sur cet incident inquiétant.