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Queen Fumi : << Ma nouvelle chanson qui est dans un style afro pop plaît à un public qui n'est pas exclusivement béninois >>
Très connue dans son pays natal ( le Bénin ) et dans certains états africains comme le Gabon et Cameroun, Queen Fumi est depuis quelques années un talent qui construit peu à peu sa carrière. Plutôt discrète ces derniers temps, la chanteuse a récemment signé son retour avec un nouveau titre, M’bebe. Faisant l’actualité par le biais de cette exclusivité, l’artiste a beaucoup à dire aux mélomanes. C’est pourquoi notre rédaction a accordé un entretien à la chanteuse qui vit actuellement à Montréal au Canada.
AkumRadio ( AKR ) : Comment se porte Queen Fumi ?
Queen Fumi : Queen Fumi va très très bien. Elle est en bonne santé physique et mentale. Elle a été absente durant près d’un an de le scène musicale. Mais, elle revient peu à peu avec beaucoup de projets et beaucoup de d’enthousiasme. En un mot, Queen Fumi est en très bonne forme.
AKR : Comment le public africain reçoit votre nouveau titre, M’bebe ?
Queen Fumi : Je crois et je constate qu’il l’a très bien reçu. Je ne sais pas si cela est dû à mon absence ou s’il est lié à l’histoire que je raconte dans la chanson.
AKR : Les retours sont plutôt encourageants ?
Queen Fumi : Absolument, je suis même étonnée et épatée. En tout cas, les statistiques par rapport au projet précédent sont vraiment meilleures et je ne peux que remercier le public pour cet accueil chaleureux qu’il a pu réserver à ” M’bebe “.
AKR : Pensez-vous que ce titre peut vous permettre de toucher un nouveau public ?
Queen Fumi : Un public nouveau, j’en touche tous les jours. Et c’est ainsi depuis le début de ma carrière. Je crois que la sortie d’un nouveau titre permet toujours aux artistes d’avancer un peu plus vers un public différent. Ma nouvelle chanson qui est dans un style afro pop plaît à un public qui n’est pas exclusivement béninois.
AKR : L’oeuvre est encore une ” affaire de boy ” et/ou de coeur. Êtes-vous devenue Dr en amour comme Singuila ?
Queen Fumi : Je ne suis pas Dr en amour comme Singuila ( rire ). Mais, quand il s’agit d’amour il y a tellement de choses à dire et à chanter, parce que c’est un thème qui est vaste : on peut parler d’amour en pleurant, on peut parler d’amour en riant, on peut parler d’amour en étant fâché, on peut parler d’amour en étant fou. C’est pourquoi j’explore ce thème en exprimant plusieurs sentiments. Vous constatez par exemple que ” M’bebe ” ne parle pas d’une peine de coeur. Il met plutôt en exergue la mentalité d’un partenaire qui est fermé à l’idée de voir sa moitié réaliser ses rêves.
AKR : La comparaison est-elle flatteuse ?
Queen Fumi : Absolument ( rire ), parce que Singuila est quand-même un Dieu des chansons d’amour.
AKR : En parlant de comparaison, à quel niveau se situe votre carrière comparativement à celles de vos collègues béninoises ?
Queen Fumi : Cette question est un peu difficile à répondre pour moi, parce que j’ai pas pour habitude de me comparer aux autres artistes pour savoir qui est avancée par rapport moi. Si je me compare aux autres ce serait beaucoup plus pour m’inspirer de ce que les autres font de bien… En vérité, la seule personne que j’essaie toujours de dépasser c’est vraiment moi-même : j’essaie de faire mieux que la Queen Fumi d’il y a un an, deux ans ou trois ans.
AKR : Rien avoir avec ce qui précède, à quand un album de Queen Fumi ?
Queen Fumi : Je suis aussi impatiente que mon public. Le projet arrive… Ça va être un Ep ou un album. Dans ma stratégie de développement, je travaillais beaucoup plus sur des singles. Mais aujourd’hui, je pense avoir la maturité nécessaire pour livrer un projet aux mélomanes. Pour l’heure, je ne peux m’avancer sur une date précise. Retenons juste qu’il sortira l’année prochaine.
AKR : Allons dans cette perspective, qui sur l’album au niveau des collaborations ?
Quee Fumi : Il faut dire que de façon générale c’est souvent des gens qui viennent vers moi. En fait, je n’ai jamais cultivé le besoin d’aller vers mes collègues. Pas parce que je suis orgueilleuse ou que je suis suffisante, non. C’est plus parce que je prend le temps de bien faire choses avant d’aller vers les gens. Le but ici est de donner envie aux gens de collaborer avec vous. Au stade actuel du projet, je n’ai pas encore associé mes collègues. Si jamais cela arrive, il serait intéressant de travailler avec des artistes qui ne sont pas forcément béninois afin de confondre les cultures.
AKR : Revenons sur ” M’bebe ” avant de conclure, va-t-il bénéficier d’un clip vidéo ?
Queen Fumi : Absolument, le clip est déjà shooté. Il vous sera livré dès que possible.
AKR : Un mot de la fin à l’endroit de vos fans gabonais ?
Queen Fumi : Merci pour tout le soutien qu’il m’apporte. Il m’a découvert avec la collaboration ” Affaire de boy ” de Tina, sorti il y a deux ans. Depuis, il ne m’a pas lâché. Je dis merci à ce public qui m’a fortement encouragé lors de son passage à Libreville, en 2019.
Propos recueillis par Mihi…
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Renée Ruth au Forum SHUM : “Acquérir des compétences pour un changement positif”
Du 26 octobre au 1er novembre 2024, Kaliningrad a été le théâtre du Forum de l’Éducation de la Jeunesse Toute-Russe, un rassemblement international qui a réuni des jeunes leaders issus de divers horizons pour échanger des idées et développer des projets novateurs. Parmi eux, Renée Ruth, animatrice à Urban FM, a fièrement représenté le Gabon, apportant sa perspective unique sur les défis auxquels la jeunesse est confrontée aujourd’hui. En suivant son parcours tout au long du forum, nous avons eu l’occasion d’explorer ses réflexions et contributions à travers cet entretien, qui met en lumière son engagement passionné pour l’éducation et la protection de l’environnement.
Akûm Radio (AKR) : Pouvez-vous nous parler de votre expérience au Forum SHUM et de ce que cela représente pour vous en tant que jeune leader gabonais ?
Renée Ruth (RR) : Mon expérience au Forum SHUM a été une aventure incroyable. En tant que jeune leader gabonais, c’est une chance unique de rencontrer d’autres jeunes passionnés et de partager nos idées sur des enjeux qui nous tiennent à cœur. Ce forum me permet de voir que nous ne sommes pas seuls dans notre quête d’un changement positif.
Au forum Shum, Renée Ruth a souvent évoqué son pays, le Gabon, accompagnée de son drapeau.
AKR : Quels enjeux majeurs avez-vous identifiés lors des discussions sur le rôle des jeunes dans l’éducation et l’engagement communautaire ?
RR : Les enjeux majeurs que j’ai identifiés concernent l’importance de l’éducation inclusive et de l’engagement des jeunes dans la vie communautaire. Nous avons discuté de la nécessité d’impliquer les jeunes dans la prise de décisions et de leur donner les outils pour être des acteurs du changement.
AKR : Comment votre rôle d’animatrice à Urban FM influence-t-il votre perspective sur les initiatives que vous proposez au forum ?
RR : Mon expérience en tant qu’animatrice à Urban FM me permet de mieux comprendre les dynamiques culturelles. Cela a influencé mes propositions au forum SHUM en m’incitant à créer des initiatives qui soulignent l’échange, la créativité et l’engagement collectif.
AKR : Quelles initiatives concrètes avez-vous développées pour valoriser le Parc National Vishtynetsky et comment pensez-vous qu’elles peuvent impacter la communauté ?
RR : Pour valoriser le Parc National Vishtynetsky, j’ai proposé des projets comme des visites éducatives pour les écoles et des événements communautaires qui mettent en avant la beauté naturelle de la région. Je crois que ces initiatives peuvent renforcer le lien entre la communauté et son environnement, tout en suscitant un sentiment de responsabilité collective.
AKR : En quoi l’échange culturel et international, comme celui que vous vivez à Kaliningrad, est-il important pour les jeunes Gabonais ?
RR : L’échange culturel que j’expérimente ici à Kaliningrad est essentiel pour nous, jeunes Gabonais. Cela nous ouvre l’esprit à d’autres perspectives et renforce notre capacité à collaborer avec des personnes de différents horizons. C’est un véritable tremplin pour enrichir notre propre culture.
Renée Ruth a réussi à s’intégrer parfaitement durant le forum, nouant des amitiés solides avec Suan, Nadya et Hadisey.
AKR : Quelles compétences avez-vous acquises lors de ce forum qui pourraient être bénéfiques pour votre travail à Urban FM ?
RR : Les compétences que j’ai acquises au forum incluent la communication interculturelle, la gestion de projets collaboratifs et l’utilisation des médias numériques. Ces compétences sont cruciales pour mon travail à Urban FM, où je peux les appliquer pour créer des contenus engageants et pertinents.
AKR : Quels messages souhaitez-vous transmettre aux jeunes Gabonais qui aspirent à s’engager dans des projets similaires ?
RR : Mon message aux jeunes Gabonais est d’oser s’engager et de croire en leur potentiel. Chaque initiative, même petite, peut avoir un impact énorme sur notre communauté.
AKR : Merci, Renée, pour cet échange enrichissant et pour avoir partagé votre expérience au Forum SHUM. Votre engagement est inspirant pour de nombreux jeunes.
RR : Merci à Akûm Radio pour m’avoir accompagné et pour avoir communiqué sur mes activités durant le forum. Cela aide à faire entendre la voix de la jeunesse gabonaise sur des plateformes internationales.
Propos recueillis par la redaction
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La musique urbaine au Gabon : L’engagement de Mario d’Africadream pour la scène locale
Avec l’essor de la musique urbaine au Gabon, le label Mario d’Africadream se distingue par son engagement à promouvoir les artistes locaux et à revitaliser la scène musicale. Un moment clé de cette initiative sera le concert de L’Oiseau Rare, prévu le 21 décembre 2024 au Palais des Sports de Libreville. Cet événement s’inscrit dans une démarche visant à donner une visibilité accrue à la musique gabonaise et à célébrer le talent des artistes locaux. Nous avons rencontré Mario, le producteur du label, pour discuter de leur vision, des défis rencontrés et de l’impact de cet événement.
Akûm Radio (AKR) : Bonjour, Mario ! Pouvez-vous nous parler de Mario d’Africadream et de son rôle dans la musique urbaine au Gabon ?
Mario d’Africadream (MAD) : Bonjour ! Mario d’Africadream est un label fondé pour soutenir la musique gabonaise. Nous visons à redonner ses lettres de noblesse à la musique urbaine et à faire en sorte que les artistes locaux soient reconnus sur la scène continentale.
AKR : Quels défis rencontrez-vous dans votre mission ?
MAD : Les principaux défis sont le manque de financement et la visibilité. De nombreux artistes ont du talent, mais peu ont accès aux ressources nécessaires pour produire et promouvoir leur musique. Nous travaillons à combler cette lacune.
AKR : Vous organisez bientôt un concert avec L’Oiseau Rare. Quel impact attendez-vous de cet événement ?
MAD : Ce concert est crucial pour mesurer l’engouement du public pour la musique urbaine. Il positionne L’Oiseau Rare comme une figure majeure de la scène gabonaise, capable de rivaliser avec des artistes internationaux.
AKR : Comment sélectionnez-vous les artistes avec qui vous collaborez ?
MAD : Nous cherchons l’originalité, le talent et le professionnalisme. Nous voulons travailler avec des artistes passionnés qui prennent leur art au sérieux et qui ont une bonne éthique de travail.
AKR : Quelles innovations apportez-vous dans la production des événements ?
MAD : Nous intégrons des performances “semi live et live” avec orchestre, une première pour notre genre musical. Cela enrichit l’expérience des spectateurs et offre un cadre professionnel aux artistes.
AKR : Comment voyez-vous l’avenir de la musique urbaine au Gabon ?
MAD : Je suis optimiste. La musique gabonaise est en mutation, avec une nouvelle génération d’artistes qui émerge. Nous visons à produire des œuvres de qualité qui attirent l’attention sur notre culture.
AKR : Quel message souhaitez-vous transmettre aux fans de musique urbaine au Gabon ?
MAD : Je leur dirais de soutenir activement nos artistes. La musique est un vecteur de culture et de changement. En soutenant nos talents locaux, nous contribuons à la vitalité de notre scène musicale.
AKR : Merci pour ces précisions et votre engagement envers la musique au Gabon.
MAD : Merci à vous. C’est un plaisir de partager notre vision et nos projets !
Propos recueillis par la rédaction
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K’Elle pour Elle : Un Bouclier pour l’Émancipation des Jeunes Femmes au Gabon
À l’aube de sa cinquième édition, « K’Elle pour Elle » s’apprête à tenir un événement marquant du jeudi 31 octobre au samedi 02 novembre 2024. Cet événement emblématique mettra en avant l’émancipation des jeunes femmes déscolarisées à travers des activités variées, incluant une conférence talk, un défilé caritatif, ainsi que des séances de coaching et des masterclass. Fondée par Binette Bah Lendoye, cette initiative vise à transformer la vie de nombreuses femmes au Gabon en leur fournissant les outils et les compétences nécessaires pour réussir dans le monde professionnel. Cet entretien met en lumière les ambitions de l’organisation et son impact significatif sur la vie de ces jeunes femmes.
Akûm Radio (AKR) : Bonjour, Madame Lendoye, et merci de nous recevoir. Pouvez-vous nous expliquer les origines et les objectifs de votre initiative « K’Elle pour Elle » ?
Binette Bah Lendoye (BBL) : Bonjour et merci de me donner cette opportunité. « K’Elle pour Elle » a été fondée en octobre 2020 à Libreville. Notre mission est d’accompagner les jeunes femmes déscolarisées, âgées de 15 à 30 ans, vers leur émancipation. Nous souhaitons leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer dans le monde professionnel et développer leurs talents.
AKR : Quels types de formations proposez-vous cette année, et comment répondent-elles aux besoins du marché du travail ?
BBL : Cette année, nous offrons des formations en assistante bureautique, multimédia, esthétique, et bien d’autres domaines en forte demande. Ces choix sont stratégiques pour s’assurer que nos participantes acquièrent des compétences pertinentes et puissent accéder à des emplois ou créer leur propre entreprise.
AKR : Comment se déroule le processus de sélection des candidates pour cette cinquième édition ?
BBL : Nous avons lancé un appel à candidature en ligne et reçu 412 demandes. Après une sélection rigoureuse, 159 candidates ont été retenues suite à des entretiens. Cela nous permet de choisir les profils les plus motivés et engagés.
AKR : Quels retours avez-vous obtenus des participantes des éditions précédentes concernant l’impact du programme sur leur vie professionnelle ?
BBL : Les retours sont très positifs. Beaucoup d’entre elles ont changé de mentalité et réalisent qu’elles ont les capacités de reprendre leur vie en main. Certaines ont trouvé des emplois grâce à nos partenaires, tandis que d’autres se sont lancées dans l’entrepreneuriat.
AKR : Quel rôle le ministère des Affaires Sociales joue-t-il dans votre initiative ?
BBL : Le ministère est notre partenaire officiel et joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de notre programme. Il nous aide à structurer l’accompagnement des filles et nous fournit des ressources pour former jusqu’à 200 d’entre elles, tout en leur offrant des kits de démarrage.
AKR : Quelle est votre vision pour l’avenir de « K’Elle pour Elle » et son impact sur l’émancipation des femmes au Gabon ?
BBL : Je vois « K’Elle pour Elle » comme un acteur clé dans l’émancipation des femmes en Afrique. Dans cinq ans, j’espère que notre initiative sera reconnue au niveau international, avec des représentations dans plusieurs pays. Nous souhaitons inspirer des milliers de femmes à réaliser leurs rêves et à devenir des leaders dans leurs domaines respectifs.
AKR : Quel message aimeriez-vous transmettre aux jeunes femmes déscolarisées qui envisagent de postuler pour ce programme ?
BBL : Je leur dirais que chaque rêve est valable et qu’elles ont le droit de le réaliser. Postuler pour « K’Elle pour Elle » est une étape vers un avenir meilleur. Nous croyons en leur potentiel et nous sommes là pour les soutenir dans leur parcours.
AKR : Merci beaucoup, Madame Lendoye, pour cet entretien inspirant et pour votre engagement en faveur des jeunes femmes au Gabon.
BBL : Merci à vous. Ensemble, nous pouvons vraiment faire la différence.
Propos recueillis par la rédaction