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Nono Mishima : Une légende de la musique Gabonaise
Nono Mishima, une voix mélodieuse de la musique gabonaise qui a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire musicale du pays. Originaire de l’ethnie Nzébi, Nono Mishima a marqué la scène musicale gabonaise de 1971 jusqu’à son décès tragique en 1981. Sa carrière musicale a été bien plus qu’une simple série de chansons à succès. Il était une figure respectée par ses pairs et un interprète qui captivait son public grâce à sa voix douce et à des paroles qui transmettaient l’amour, en particulier envers la gent féminine. Ses chansons, telles que “Aluti” et “Malou,” sont devenues des classiques de la musique gabonaise et continuent d’occuper une place de choix dans la bibliothèque musicale des orchestres du Gabon et de la variété en général.
Cependant, l’histoire de Nono Mishima ne se limite pas à ses succès musicaux. Il a été un pilier de l’orchestre Massako, un groupe composé d’artistes éminents tels que Mack Joss, célèbre pour son titre “Le bouché,” Chakara, Menghe, Sec Bidens, Sita Mbele, et bien sûr, Nono Mishima lui-même. Massako était lié à l’armée gabonaise, et cette formation musicale a joué un rôle majeur dans la scène musicale gabonaise des années 70 et 80. Un orchestre qui avait pour mission de rivaliser avec l’orchestre de la gendarmerie gabonaise, Akweza, qui était alors au sommet de sa popularité.
Le talent de Nono Mishima était si impressionnant qu’il était souvent comparé à Mack Joss, une autre légende de la musique gabonaise. Cette comparaison témoigne de l’influence durable de Nono Mishima sur le paysage musical du Gabon. Cependant, le destin tragique de Nono Mishima a interrompu sa carrière musicale prometteuse. Il est décédé accidentellement lors d’un voyage de l’orchestre à l’intérieur du pays pour des prestations, laissant un vide dans le monde de la musique gabonaise.
Nono Mishima, bien plus qu’un chanteur, était un conteur d’histoires, un poète de l’amour, dont la voix douce était parfaitement adaptée au chant dédié à l’amour, attirant ainsi un public fidèle, en particulier parmi la gent féminine.
Dans l’ethnie Nzébi, Nono Mishima est ce que Pierre-Claver Nzeng est pour l’ethnie Fang, le “dernier poète.” Il a su capturer l’essence de son peuple à travers ses chansons, devenant ainsi une voix emblématique de la culture gabonaise.
Pour rédiger cet article, une enquête minutieuse de plusieurs jours a été menée, avec des contributions précieuses de personnalités de renom dans le monde de la culture et de la musique gabonaise. Marcel Djabioh, un homme de culture et artiste respecté, a apporté des éclaircissements sur l’arrivée de Nono Mishima à Massako. De plus, Joël Moundounga a offert un aperçu approfondi du parcours de Nono Mishima à travers son documentaire “Épopée de la musique Gabonaise.” Ainsi, Nono Mishima reste un pilier de la musique gabonaise, dont l’impact est gravé dans l’âme de ceux qui ont eu la chance d’écouter sa musique. Sa contribution inestimable à la richesse culturelle du Gabon continue d’illuminer la scène musicale du pays, laissant une empreinte indélébile pour les générations à venir.
Mihi…
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Référendum et soif d’eau : Moabi entre promesses politiques et pénurie criante
Alors que le Gabon est en pleine effervescence politique avec le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024, Moabi, une petite ville située dans la province de la Nyanga, fait face à une crise bien plus urgente : l’absence d’eau potable. Depuis quelques jours, la pénurie d’eau touche particulièrement les habitants, compliquant leur quotidien. Des milliers de Gabonais affluant pour participer au vote sont confrontés à cette réalité dévastatrice.
Les habitants de Moabi, déjà fragilisés par la pauvreté, doivent se tourner vers des solutions précaires pour subvenir à leurs besoins en eau. L’eau de pluie est une alternative risquée, souvent insuffisante pour les besoins quotidiens, tandis que l’eau minérale reste hors de portée pour une grande partie de la population. Les infrastructures sont inexistantes et les points de distribution d’eau sont rares.
“On ne peut même pas boire l’eau qui sort des robinets, il n’y en a pas. Les rares bouteilles d’eau que l’on trouve sont beaucoup trop chères pour nous”, explique Lucienne, une habitante locale. “Ici, c’est la lutte pour avoir de l’eau, pendant que d’autres discutent de réformes.”
Les visiteurs venus de Libreville et des autres grandes villes du pays sont également touchés par cette situation. “On est venus pour participer au référendum, mais le manque d’eau, c’est un vrai problème”, témoigne Jean, un participant venu de la capitale. “Même si on veut soutenir le changement, il faudrait d’abord que les conditions de vie de base soient assurées.”
Malgré la promesse d’un avenir politique différent avec la nouvelle constitution, la réalité sur le terrain reste marquée par un décalage frappant. Le défi d’assurer un accès universel à l’eau potable, et d’améliorer les conditions de vie des Gabonais les plus vulnérables, demeure une priorité absolue pour le pays. Tant que ce problème persistera, toute réforme politique risquera de perdre de son sens pour ceux qui n’ont même pas un droit fondamental : l’eau.
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BENGS : L’Artiste Gabonais Qui Fait Sensation avec “Commando”
Le Gabon est sur le point de vivre une révolution musicale avec BENGS, un artiste dont le talent multiplie les attentes. À la croisée du rap et du chant, il propose une musique profonde et authentique, marquée par des influences variées et une écriture poétique. À la fin de 2024 et au début de 2025, BENGS semble prêt à marquer un tournant sur la scène musicale gabonaise.
Son premier single “Commando”, sorti sous le label COMMANDO++, fait déjà sensation. Diffusé en rotation sur Akûm Radio (98.3)et Urban FM, le titre a été sélectionné comme le “titre de la semaine” sur Urban FM (104.5) du 11 au 17 novembre 2024, un honneur qui témoigne de l’engouement croissant pour l’artiste. Dans ce morceau, BENGS rend hommage aux “commandos” de la vie quotidienne : ces personnes résilientes qui font face aux difficultés avec courage et détermination. Ce message résonne particulièrement auprès des jeunes, public principal de l’artiste.
En plus de ses talents de rappeur, BENGS est un guitariste accompli, ajoutant une dimension musicale unique à ses compositions. Ses morceaux allient des mélodies riches et des paroles introspectives, abordant des thèmes comme la résilience et l’espoir. Son écriture, à la fois incisive et pleine de sens, ne laisse personne indifférent.
Commando, Cover
La sortie officielle de “Commando” sur des plateformes comme YouTube est attendue dans les prochaines semaines, permettant ainsi au plus grand nombre de découvrir ce talent en pleine ascension et de s’imprégner de son univers musical unique.
Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques qui s’annoncent inoubliables. Avec sa créativité débordante et sa musique qui touche l’âme, l’artiste gabonais se positionne comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.
BENGS est sans aucun doute un artiste à suivre de près dans les mois à venir. Ne manquez pas cette étoile montante, qui s’apprête à redéfinir la scène musicale du Gabon.
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Référendum : Monseigneur Iba-ba dément les fausses informations et réaffirme la neutralité de l’Église
Alors que le Gabon se prépare pour un référendum crucial, une vague de désinformation déferle sur les réseaux sociaux, cherchant à semer la confusion parmi les citoyens. L’une des fausses informations les plus relayées concerne un message attribué à Monseigneur Iba-ba, dans lequel il aurait exprimé son soutien pour un camp spécifique dans le cadre du référendum à venir. Face à cette manipulation, l’évêque a tenu à intervenir pour clarifier sa position et rappeler à la population l’importance de faire preuve de discernement.
Dans un message adressé à la nation, sur ses reseaux sociaux, Monseigneur Iba-ba a pris le temps de préciser son rôle en tant que guide spirituel, insistant sur la neutralité de l’Église en matière de politique. Il a notamment déclaré : « L’Église n’a pas vocation à dicter la conduite des fidèles. Elle invite chacun à exercer librement son devoir civique, sans prendre parti, ni pour le ‘oui’, ni pour le ‘non’. » Ce rappel vise à dissiper les malentendus autour de son engagement public et à garantir que ses propos ne soient pas instrumentalisés à des fins politiques.
L’évêque a également dénoncé les risques que font peser ces fausses informations sur la cohésion sociale, soulignant que « ce type de publication vise à induire en erreur, semer la confusion et compromettre la sérénité de notre société, particulièrement en cette période cruciale où nous devons tous œuvrer ensemble pour l’avenir prospère de notre pays ». Il a appelé à une responsabilité collective pour éviter que des éléments perturbateurs ne sapent la stabilité de la société gabonaise.
Face à l’ampleur du phénomène des fake news, Monseigneur Iba-ba a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de faire preuve de « vigilance et de discernement », soulignant qu’il était essentiel de ne se fier qu’aux canaux de communication officiels pour obtenir des informations fiables. « Je recommande vivement aux fidèles et aux citoyens de se référer uniquement à mes canaux de communication officiels », a-t-il ajouté, affirmant que ses messages seraient toujours clairs et vérifiables.
Enfin, l’évêque a rappelé que, dans le cadre du référendum, chaque citoyen doit pouvoir exercer ses droits et devoirs en toute liberté et conscience, dans le respect des principes fondamentaux de paix et de fraternité. « Il est primordial que chacun puisse exercer ses droits et devoirs en toute liberté, en conscience et dans le respect des valeurs de Paix et de Fraternité qui nous unissent. »
Ce message, porté par Monseigneur Iba-ba, vise à rassurer la population gabonaise sur l’importance de rester unie et disciplinée face à la tempête des fausses informations qui ne cessent de circuler à l’approche du référendum. Il appelle à une participation éclairée, libre et sereine au processus démocratique, tout en défendant les principes fondamentaux de vérité et de solidarité nationale.