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Mouila Accueille un Séminaire Clé pour la Liberté de la Presse en Période de Transition

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Du 16 au 18 octobre 2024, la ville de Mouila se fait le théâtre d’un séminaire déterminant pour les journalistes, axé sur la consolidation de la liberté de la presse dans le contexte de la transition politique au Gabon. Organisé par la Haute Autorité de la Communication (HAC), en partenariat avec l’UNOCA, l’UNESCO et le CNUDHD, cet événement s’inscrit dans un cadre crucial pour la démocratie gabonaise.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le gouverneur de la province de la Ngounié a chaleureusement accueilli les participants, soulignant l’importance de leur rôle dans la transition politique actuelle. Il a été suivi par Norbert Ouendji, responsable de l’UNOCA, qui a rappelé que les médias doivent être des alliés dans la quête d’une information fiable et d’un dialogue constructif. Il a mis en avant les enjeux spécifiques liés à la désinformation, en particulier dans un contexte où les réseaux sociaux prennent une place prépondérante.

Le Président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, a également pris la parole, soulignant que la presse a un rôle fondamental à jouer dans la promotion de la paix sociale et de la cohésion nationale. Il a plaidé pour une presse qui soit à la fois libre et responsable, capable de former l’opinion publique et de soutenir le processus démocratique.

La première journée du séminaire a été riche en enseignements, avec des présentations portant sur les fondamentaux du journalisme et des retours d’expérience sur la couverture des élections générales du 30 août 2023. Les participants ont engagé des discussions approfondies sur les défis et les opportunités du secteur, collaborant avec des conseillers de la HAC pour explorer les meilleures pratiques professionnelles.

Ce séminaire représente une étape cruciale dans le renforcement des capacités des journalistes, leur offrant des outils pour naviguer les complexités de la transition politique en cours. Les activités prévues pour le 17 octobre s’annoncent prometteuses, nourries par le dynamisme et l’enthousiasme des participants observés lors de cette première journée.

En conclusion, cet événement se veut un acte fort pour la liberté de la presse et la professionnalisation du journalisme, des éléments essentiels pour garantir une société démocratique et éclairée au Gabon.

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Journée Nationale de la Femme au Gabon : l’association K.IN.G impulse une dynamique de terrain pour l’autonomie des femmes

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À l’occasion de la vingt-septième édition de la Journée Nationale de la Femme, célébrée ce 17 avril 2025 au Gabon, l’association KÛMBA Y’INÔNGÔ GUWANANI (K.IN.G), émanation de la communauté Omyènè, a marqué les esprits en organisant une rencontre engagée et inspirante dans le quartier populaire de Plaine Niger. Dans une atmosphère chaleureuse et fraternelle, l’association a réuni une vingtaine de femmes autour du thème national : « L’engagement communautaire pour l’Égalité des Genres et l’Autonomie des Femmes ».

Pour cette première action publique, deux invitées de marque ont été sollicitées : Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne, experte judiciaire et militante engagée, et Betty Abaghe Messie, directrice du Centre d’accueil de Nzeng-Ayong rattaché au ministère de la Femme. À travers échanges, exercices pratiques et témoignages personnels, elles ont partagé leurs expériences et offert des outils concrets pour favoriser l’autonomisation économique et psychologique des femmes.

Entre leadership féminin et entrepreneuriat local : une rencontre de fond

C’est Céline Tchialé, vice-présidente de l’association, qui a ouvert la séance en rappelant la mission de K.IN.G : agir à l’échelle communautaire pour renforcer la place des femmes dans la société. « Il faut que nos sœurs prennent leur place. Et cela commence par la solidarité et la connaissance de nos droits », a-t-elle affirmé.

Très attendue, l’intervention du Dr Marcia Angue Pemengoye a donné une impulsion particulière à l’échange. Se fondant sur son double parcours médical et juridique, elle a axé son propos sur l’importance de l’autonomie financière, en insistant notamment sur l’entrepreneuriat féminin comme levier de transformation sociale. « Une femme intelligente ne se retrouve jamais sans argent, parce qu’elle planifie tout », a-t-elle lancé d’un ton ferme.

Elle a invité les participantes à identifier leurs talents — cuisine, couture, coiffure, artisanat — et à les transformer en projets viables, en maîtrisant leur cible, la qualité de leurs produits et les bases de la gestion. Loin d’un simple discours, son intervention s’est transformée en atelier participatif, ponctué de formules marquantes que les femmes ont reprises à l’unisson : « Celle qui gagne, c’est celle qui ose » ; « Mon argent travaille pour moi ».

Un moment d’introspection et de transmission

La seconde intervenante, Betty Abaghe Messie, a proposé une approche plus introspective. Par un exercice simple, les yeux fermés, elle a invité les femmes à reconnecter avec leurs rêves enfouis, à exprimer leurs envies de reconversion ou leurs projets oubliés. « Ce n’est pas toujours là où on commence qu’on finit, mais on peut toujours revenir à ses aspirations », a-t-elle rappelé, en partageant son propre parcours entre rêve de mannequinat et carrière juridique.

Des femmes pour les femmes : plaidoyer pour une entraide réelle

La rencontre ne s’est pas contentée d’être inspirante. Elle a aussi permis un regard critique sur les obstacles persistants, notamment les tensions entre femmes. « Le problème de la femme, c’est souvent la femme elle-même », a regretté Céline Tchialé, dénonçant la concurrence délétère, en politique comme dans les circuits économiques.

Les deux expertes ont encouragé les participantes à construire des dynamiques collectives positives, à se soutenir mutuellement et à partager leurs connaissances. « L’émancipation passe par la transmission », a rappelé Dr Marcia, soulignant l’importance d’un féminisme pragmatique, local et solidaire.

La communauté Omyènè, un ancrage pour l’action

À travers cette initiative portée par K.IN.G, la communauté Omyènè confirme son impact croissant dans la société gabonaise, en activant ses points d’ancrage culturels, sociaux et économiques. En valorisant le rôle des femmes dans la transformation communautaire, elle affirme sa volonté de participer activement à la construction d’un avenir plus équitable. Ce type de mobilisation démontre que les forces vives des communautés locales sont capables de proposer des réponses concrètes aux défis du genre et du développement.

Une journée pour se rappeler que tout commence ici

Instituée en 1998, la Journée Nationale de la Femme vise à célébrer les droits et le rôle des femmes dans la société gabonaise, en conformité avec les engagements internationaux du pays, notamment la CEDEF et le Protocole de Maputo. Cette nouvelle édition a montré que les initiatives locales, portées par des femmes pour les femmes, restent les plus efficaces pour impulser un changement durable.

Au siège de K.IN.G à Plaine Niger, l’autonomisation des femmes a cessé d’être un slogan. Elle est devenue une conversation sérieuse, un projet collectif, une promesse d’avenir.

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Diasparition d’Aaron Boupendza : Aristide Indou interpelle les autorités sur l’accompagnement des sportifs gabonais

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La mort tragique du footballeur international Aaron Boupendza, survenue le 16 avril dernier en Chine, continue de susciter l’émotion au Gabon. L’ancien attaquant des Panthères serait tombé du 11ᵉ étage de son immeuble, dans des circonstances que la police locale a qualifiées d’accidentelles. Mais les témoignages de son entourage, diffusés sur les réseaux sociaux, viennent brouiller les pistes et relancer les débats sur l’encadrement des figures sportives nationales.

Parmi les voix qui s’élèvent, celle d’Aristide Indou, homme politique actif dans l’Ogooué-Ivindo, vient rappeler que le drame de Boupendza dépasse le simple fait divers. Pour lui, cette disparition pose une question fondamentale : celle de la responsabilité de l’État dans la protection et l’accompagnement des stars du pays.

« Nous ne pouvons pas nous contenter de pleurer nos talents une fois qu’ils nous quittent. Il est temps que le Gabon apprenne à encadrer ses figures publiques, à les soutenir au-delà de leurs performances », déclare Aristide Indou.

Longtemps salué pour ses exploits sportifs, mais aussi parfois critiqué pour ses écarts de conduite, Aaron Boupendza était un joueur au tempérament vif, connu pour son franc-parler et son goût de la fête. Des aspects de sa personnalité qui, sans encadrement adéquat, ont parfois pu le mettre en difficulté. D’après Abdoul, présenté comme un proche du joueur, Boupendza aurait consommé de la drogue de synthèse — surnommée « bonbon » — les jours précédant sa mort, ce qui aurait pu altérer son état mental.

« Quand un joueur quitte le pays et se retrouve seul à l’étranger, sans accompagnement psychologique, sans repère, il devient vulnérable. Ce n’est pas une faiblesse personnelle, c’est un vide institutionnel », insiste Aristide Indou, qui appelle à une réflexion nationale sur la place du sport et des sportifs dans les politiques publiques.

Dans la dernière campagne présidentielle, le sport a été le grand absent des projets de société défendus par les candidats. Pourtant, il reste un vecteur puissant d’unité, d’influence et d’opportunités pour la jeunesse gabonaise.

À travers la disparition d’Aaron Boupendza, c’est une alerte silencieuse qui est lancée : celle d’un besoin urgent d’humaniser la réussite, de créer des structures d’écoute, et d’accorder enfin une place digne aux sportifs dans les priorités nationales.

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Fally Ipupa prolonge chez Because Éditions : une nouvelle étape dans une carrière au sommet

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Le chanteur congolais Fally Ipupa vient de renouveler son partenariat avec Because Éditions, l’un des éditeurs les plus influents de la scène musicale internationale. L’annonce a été faite cette semaine, confirmant une collaboration fructueuse entamée depuis plusieurs années et marquant une nouvelle étape dans la trajectoire impressionnante de l’artiste.

« Nous sommes très fiers d’annoncer la re-signature de Fally Ipupa chez Because Éditions ! », indique le communiqué officiel. Un message fort qui témoigne de la confiance mutuelle entre l’artiste et son éditeur, mais aussi de l’ambition partagée de continuer à porter la musique africaine au plus haut niveau.

Fally Ipupa, icône de la musique congolaise contemporaine, s’est imposé comme une figure majeure du paysage musical mondial. Maître dans l’art de fusionner rumba congolaise, afrobeat, rythmes urbains et pop internationale, il a su conquérir un public fidèle aux quatre coins du globe.

Cette re-signature symbolise plus qu’un simple accord commercial : elle représente la volonté stratégique de poursuivre une dynamique d’expansion et de structuration d’une carrière déjà exceptionnelle. Elle témoigne aussi du rôle croissant que joue la musique africaine dans l’industrie musicale mondiale, portée par des artistes capables de s’adresser aussi bien aux foules de Kinshasa qu’aux scènes européennes et américaines.

Entouré d’une équipe solide, Fally Ipupa continue d’écrire sa légende avec rigueur, vision et détermination. Ce nouveau chapitre s’annonce ambitieux, et les regards sont désormais tournés vers ses prochaines sorties, que ses fans attendent avec impatience.

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