

Events
Modernisation des voiries : le CTRI accélère la transformation du Grand Libreville
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), dirigé par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, intensifie ses efforts pour améliorer le réseau routier gabonais. Ce jeudi 5 décembre 2024, une délégation conduite par le capitaine Léandre Mario Dipendet a inspecté plusieurs chantiers stratégiques à Libreville, accompagnée de Juste Louangou Bouyomeka, conseiller spécial du Président, et de Jourdain Jonathan, directeur général adjoint du Consortium International des Travaux Publics, maître d’œuvre des travaux.
Une visite au cœur des priorités nationales

Vue de la supervision des travaux routiers par le Capitaine Léandre Mario Dipendet.
L’itinéraire de la visite a permis de constater les avancées des travaux sur plusieurs axes clés, notamment l’échangeur de la Gare Routière, Atong-Abé, Sos Médecin, le Rond-point Nkembo et Bel-Air. Ces aménagements, qui répondent à des besoins urgents, traduisent l’engagement du CTRI à moderniser les infrastructures pour améliorer la mobilité et stimuler l’économie locale.

Juste Louangou Bouyomeka, Conseiller Spécial du President de la Transition, échange avec les équipes techniques sous le regard de la presse.
« Cette visite marque une étape importante dans notre démarche. Nous voulons nous assurer que les travaux respectent les normes et répondent aux besoins des populations », a déclaré Juste Louangou Bouyomeka.
Des infrastructures robustes et adaptées
Chaque zone bénéficie de solutions techniques spécifiques pour maximiser la durabilité des infrastructures. Jourdain Jonathan a mis en avant l’utilisation de matériaux robustes : des pavés pour les zones fréquentées par les poids lourds et des routes en béton de 25 cm d’épaisseur dans des secteurs soumis à une forte humidité.

Jourdain Jonathan s’est exprimé devant la presse en détaillant l’évolution des travaux et les materiaux utilisés dans le projet.
« Ces choix garantissent une meilleure longévité des routes et réduisent les coûts de maintenance à long terme », a expliqué le DGA du Consortium International des Travaux Publics.
Des défis logistiques et humains
La gestion des travaux dans des zones densément peuplées, comme Nkembo ou la Gare Routière, a nécessité une approche innovante. « Nous avons privilégié les travaux nocturnes pour limiter les perturbations sur les activités économiques. C’est un défi logistique, mais c’est nécessaire pour respecter les réalités locales », a ajouté Jourdain Jonathan.
Cependant, l’incivisme de certains riverains reste un obstacle. Refus de libérer des emprises, occupation anarchique des voies, et garages informels ralentissent les progrès. « Il est essentiel que chacun comprenne l’importance de ces travaux pour le bien collectif », a insisté Juste Louangou Bouyomeka.
Un accueil mitigé des populations
Les riverains, bien que globalement satisfaits des avancées, formulent des réserves. Au carrefour Léon-Mba, des habitants ont évoqué des problèmes d’étroitesse des voies et de stationnement. À Bel-Air, Madame Samba Ngwata Léontine a, quant à elle, salué les bénéfices des travaux : « Cela change complètement notre quotidien. Nous voyons enfin des taxis circuler dans notre quartier. »

Madame Samba Ngwata Léontine, riveraine à Bel-Air témoigne de l’impact des travaux routiers sur la circulation et la qualité de vie.
Une vision à long terme pour le Gabon
Cette initiative s’inscrit dans un programme ambitieux de modernisation des infrastructures. Après le Grand Libreville, le CTRI prévoit d’étendre ces efforts à l’intérieur du pays, où le besoin de réhabilitation des routes reste crucial.
« Cette transformation est essentielle pour connecter les régions, renforcer l’économie et améliorer la qualité de vie des citoyens », a affirmé le capitaine Léandre Mario Dipendet, lors d’un échange hors caméra.
La réhabilitation du réseau routier, désormais une priorité nationale, montre la volonté du gouvernement de transition de poser les bases d’un développement durable. Les prochains mois seront déterminants pour consolider ces acquis et relever les défis à venir.

Events
Libération des Bongo : Foumboula hurle à la trahison, Moubassango lui claque la réalité

La discrète libération d’Ali Bongo Ondimba, de son épouse Sylvia et de leur fils Nourredine, exfiltrés vers l’Angola sans procès, continue d’agiter la scène politique gabonaise. Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, député de la Transition et membre actif du COPIL Citoyen, s’indigne : “La justice est piétinée, la souveraineté du Gabon bradée. C’est une honte pour la cinquième République.”
Selon lui, cette libération nocturne, rendue publique par la présidence angolaise, serait liée à un “deal diplomatique” pour réintégrer le Gabon à l’Union Africaine. Il rappelle avoir personnellement déposé des plaintes pour détournements de fonds contre les Bongo et s’insurge contre le deux poids, deux mesures.
“Pourquoi les autres proches de l’ancien régime, encore détenus, ne bénéficient-ils pas du même traitement ?”, s’interroge-t-il.
Le COPIL Citoyen, structure de la société civile engagée dans la lutte contre la corruption, annonce vouloir entreprendre des démarches légales pour obtenir des explications de la présidence gabonaise.
Une réaction ambiguë de Jo Moubassango
Face à cette sortie, une phrase publiée par le député Jo Dioumy Moubassango fait débat :
“Le soutien à un chef de l’État n’est pas un menu à la carte où l’on choisit ce qui convient à notre estomac.”
S’adresse-t-il à son collègue Foumboula ? Plusieurs y voient un recadrage implicite, dénonçant une posture jugée contradictoire entre engagement civique et soutien politique. Moubassango semble rappeler que la cohérence et la discipline républicaine priment en période de transition.
Une fracture au sein de la Transition ?
Ce différend révèle les tensions croissantes au sein des forces de la Transition : entre ceux qui exigent une justice intransigeante et ceux qui prônent le pragmatisme politique. Alors que le COPIL multiplie les appels à la transparence, la cinquième République est sommée de clarifier : la promesse de “zéro impunité” sera-t-elle tenue ?
Events
Le 7 juin, Libreville se met au rythme de la braderie chic signée Christine Niang, au Bord de Mer

Le samedi 7 juin 2025, Libreville vivra au rythme d’un événement commercial et convivial inédit. Organisée par la jeune entrepreneure Christine Niang via sa structure Belle&Chic By Lulu, la braderie vide-dressing installée en face du lycée Léon Mba entend créer un espace dynamique pour les petites entreprises locales.
Une vitrine pour la créativité gabonaise

De 9h à 19h, le Bord de Mer (en face du lycée Léon Mba) accueillera un marché éphémère à ciel ouvert, mêlant bonnes affaires, animations et esprit entrepreneurial. Sur les stands : vêtements, accessoires, produits made in Gabon, mais aussi restauration variée et espaces ludiques pour enfants avec trampoline et château gonflable. Une atmosphère détendue, pensée pour attirer familles, amateurs de mode et curieux.
Tarifs accessibles, ambiance familiale
L’événement est ouvert aux exposants avec des tarifs pensés pour encourager la participation :
▪︎1 table de 2,5 m + 2 chaises : 25.000 FCFA la journée
▪︎Stand restauration : 30.000 FCFA
Pour réserver un stand restauration, deux numéros sont disponibles : 077 64 64 09 / 060 30 02 23.
Christine Niang, le parcours d’une battante
Derrière cette initiative, une figure montante de l’entrepreneuriat féminin au Gabon. Christine Niang a commencé son aventure avec un institut de beauté, avant de bifurquer vers la vente en ligne de vêtements et d’accessoires, sous la marque Belle&Chic By Lulu. Forte de cette expérience, elle souhaite aujourd’hui offrir à d’autres jeunes entrepreneurs l’opportunité de gagner en visibilité et de se confronter au terrain.
« Je veux que cette braderie devienne un rendez-vous régulier qui permette aux jeunes entrepreneurs de se faire connaître et de développer leur activité. Tout dépendra des résultats de cette édition, mais je crois au potentiel du projet », explique Christine Niang.
Un élan porteur à soutenir
Au moment où de nombreux jeunes Gabonais émergent dans l’entrepreneuriat pour faire face au chômage, l’initiative de Christine Niang pourrait bénéficier d’un soutien accru, que ce soit sous forme de sponsoring, d’accompagnement institutionnel ou d’appui privé. Une opportunité pour dynamiser davantage l’économie locale et encourager la créativité entrepreneuriale.
Un retour attendu après Nzeng-Ayong
Ce sera la deuxième braderie organisée par Christine Niang, après une édition en 2022 au rond-point de Nzeng-Ayong. Aujourd’hui, elle monte en puissance, choisissant un emplacement stratégique et misant sur une organisation plus étoffée.
Le 7 juin, un rendez-vous à ne pas manquer
En rassemblant des créateurs locaux, des commerçants en quête de nouveaux marchés, des familles à la recherche d’un moment de détente, et des curieux friands de bons plans, cette braderie se positionne comme un événement économique, social et culturel. Elle incarne la vitalité d’une jeunesse gabonaise prête à créer ses propres opportunités.
Events
Cameroun : Le père de Lydol présumé auteur du meurtre d’un enfant de 6 ans – Entre douleur et indignation, l’artiste suspend sa carrière

Un drame secoue la capitale camerounaise depuis quelques jours : le père de la slameuse Lydol est présumé auteur du meurtre d’un enfant de six ans, à Ngoa-Ekélé, un quartier de Yaoundé. Selon plusieurs médias locaux, les premiers éléments de l’enquête confirment la réalité du crime, et le suspect a été placé en garde à vue.
Face à la gravité des faits, l’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui promet de faire toute la lumière sur ce drame.
Restée silencieuse depuis le début de l’affaire, Lydol a réagi le 12 mai, dans une vidéo émotive publiée sur ses réseaux sociaux. En larmes, elle a exprimé sa « douleur indescriptible » face à l’implication de son père, affirmant n’avoir « aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang ».
L’artiste a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille de la victime, se disant bouleversée « en tant qu’être humain, femme et artiste ». Elle a également annoncé la suspension de toutes ses prestations à venir, précisant vouloir faire preuve de respect et de décence dans ces moments douloureux.
« Mon cœur est en deuil. Je choisis le silence respectueux », a-t-elle conclu.
Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique reste profondément choquée par cette affaire mêlant crime, famille et notoriété.